La 15ème session du Conseil national de la sécurité alimentaire s’est tenue le vendredi 13 avril 2018 à l’Hôtel Radisson Blu sous la présidence du ministre de l’Agriculture, Dr Nango Dembélé, représentant du Premier ministre en présence de Oumar Ibrahima Touré, ministre commissaire à la sécurité alimentaire.
En effet, cette rencontre annuelle sur la sécurité alimentaire se voulait un espace d’échanges sur la mise en œuvre des recommandations de 2017 et sur la situation alimentaire et nutritionnelle définitive élaborée par le système d’alerte précoce.
Organisé par le Commissariat à la sécurité alimentaire, le conseil a réuni les acteurs impliqués dans la sécurité alimentaire et nutritionnelle, les gouverneurs des régions, les présidents des conseils régionaux et plusieurs représentants des services centraux du département de l’Agriculture.
Au cours des travaux, les participants ont analysé le bilan du plan national de réponses de 2017 tout en tirant les enseignements pour l’examen du projet de Plan national de réponses de 2018 pour son adoption. Ensuite, ils ont formulé de nouvelles recommandations appropriées pour l’ensemble des parties prenantes à l’atténuation des difficultés alimentaires et nutritionnelles identifiés au titre de la période de soudure de l’année 2018.
Cependant, la 15ème édition du conseil s’est tenue dans un contexte alimentaire et nutritionnel difficile pour plus d’un quart de la population du Mali, à cause des nombres de poches de déficits pluviométriques constatées à la sortie de la campagne agricole 2017-2018. Il s’agit notamment des perturbations survenues en début de campagne, à l’arrêt précoce des pluies au mois de septembre, à la faiblesse de la crue qui en est découlée et les dégâts des prédateurs tels que les oiseux, les sautereaux et les chenilles.
Une situation préoccupante pour le gouvernement qui a pris des mesures les plus urgentes. L’occasion fut opportune pour le représentant du Premier ministre, Dr Nango Dembélé, ministre de l’Agriculture, de rappeler ces mesures prises par le gouvernement pour face à cette problématique. Il s’agissait des instruments au niveau du gouvernement à travers le dispositif national de sécurité alimentaire.
A. Sissoko