La consommation d’alcool devient de plus en plus excessive par les jeunes. Aujourd’hui, l’alcool est bien entré dans le quotidien et vendu dans tous les coins de la ville.
L’alcoolisme est un grand danger pour l’homme de par ses effets négatifs. Consommé auparavant par des vieux en cachette et surtout dans la soirée, les jeunes ont renversé la situation. De nos jours, l’alcool est consommé à tout moment de la journée. Avec plusieurs variétés, chacun son choix. La diversité des goûts et des effets font le choix des consommateurs. Conservés dans des bouteilles, canettes et sachets, les jeunes de Bamako succombent aux complexes et à la mauvaise fréquentation pour finir alcoolique.
Encore une marque d’alcool beaucoup réputée par ses effets, sa douceur et son parfum. Elle est contenue dans une canette noire de 250 ml, vendue par tous les distributeurs de la place. L’alcool connu par son goût amer, contrarie cette règle. Plus doux, sensible, elle fait la une dans les boîtes de nuit, maquis et dépôts de la ville. Vieux, jeunes et demoiselles ne consomment que cette nouvelle canette noire, surtout les demoiselles soit disant que c’est fait pour les femmes. Vendu à 1000 F CFA dans les boîtes de nuit, à 600 F CFA ou 700 F CFA dans les dépôts, la marque est consommée en longueur de journée. Elle est composée d’eau, de vodka, du sucre, de dextrose, acidifiant, de caféine, de vitamine B6 et B12 et surtout d’alcool. C’est un produit allemand.
Les jeunes la camouflent dans des sachets noirs comme toutes les autres cannettes et la consomment à moto ou à pied. Avec 18 % et 22 % d’alcool, les bières sont de plus en plus fortes. Vendu en fonction de la réputation des boîtes de nuit, les jeunes se les procurent dans les stations-service. Malgré la pauvreté et la misère de la population, les maquis sont remplis chaque soir.
À chacun ses raisons, ou ses excuses. Une demoiselle, la vingtaine, professionnelle de sexe, orpheline de père, raconte son histoire : « je fais ce travail pour subvenir aux besoins de ma famille (mère frère et sœurs). Je suis l’aînée. Je n’ai pas été habituée au travail domestique. Je gagne ma vie en fonction de ce que je propose. Dans la soirée, je peux avoir plus de 10 hommes, parfois des personnes que tu ne veux même pas voir à plus forte raison de te toucher avec. C’est pourquoi je bois pour me saouler et affronter mon destin. Si j’ai une préférence c’est le 8.6 ». Dans les écoles, grins et surtout par des demoiselles, l’alcool est consommé. Plusieurs filles ont été violées sous les effets de l’alcool dans les appartements et dans les coins reculés comme les plages ou maisons abandonnées.
Tous conscients des effets néfastes et dangers de la consommation d’alcool, les jeunes de Bamako ne laissent pas l’occasion passer pour ouvrir les canettes et bouteilles.
Aboubacar Sidiki Diarra
(stagiaire)
Bonjour
On voit les ravages que ça a fait sur les Amérindiens…
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