A Bamako, les aides ménagères sont confrontées à des maltraitances de la part de leurs patronnes. Cette maltraitance s’explique par le fait qu’elles sont considérées comme des aides ménagères, voire des esclaves domestiques dans certains cas.
Au Mali la problématique des aides ménagères pose beaucoup de problèmes. Dans certaines familles, elles sont considérées comme des esclaves. Elles sont sur tous le font, de la cuisine à l’entretient des enfants. Elles sont les premières à se lever et les dernières à se coucher. Avec tout ce qu’elles font, elles sont maltraitées par leurs patronnes.
- C., nous raconte son parcours du lever du soleil jusqu’à la nuit. “Mes parents m’ont envoyé pour venir travailler en tant qu’aide-ménagère afin de préparer mon mariage prévu pour l’année prochaine. Depuis que j’ai commencé à travailler, ma patronne ne cesse d’être dure avec moi. Je me réveille à 5 h 30, je balaie la cour après je nettoie les chambres et les toilettes, vers 7 h je lave et prépare les enfants pour ensuite les accompagner à l’école. De retour je vais au marché et venir faire la cuisine avant la descente des enfants de l’école, à 12 h. Je vais chercher les enfants, leur donner à manger, et à 14 h 30 je les raccompagne à l’école encore de retour je commence mes travaux de l’après-midi et à 17 h. Bref, c’est jusqu’à 23 h ou vers zéro je me couche”, nous raconte-t-elle.
Pour A. C., malgré tout ce qu’elle accomplit comme tâches ménagères, elle subit de la maltraitance de la part de sa patronne. “Si je casse ou gâte quelque chose sans faire exprès elle me sanctionne en réduisant mon salaire ou souvent elle me punit en me privant de la nourriture”.
En dehors des témoignages d’A. C., il y a F. B, 14 ans qui nous explique le calvaire qu’elle vit chez sa patronne. “Ma patronne est très méchante. Je travaille dure du matin au soir. Malgré tout, quand elle n’est pas satisfaite de mon travail, elle me frappe souvent. Et lorsqu’elle perd quelque chose, elle me traite de voleuse et ses enfants m’insultent tout le temps où me jettent des objets qui peuvent blesser”, nous dit-elle.
En plus des maltraitances des patronnes, il y a aussi la pression des parents qui poussent ces filles-là à fuir leurs familles pour des raisons coutumières et venir se jeter dans ce qu’on appelle “aides ménagères”. M. T. : “Je me suis enfui de la famille parce que mon père voulait me donner en mariage à mon cousin à l’âge de 13 ans. Donc j’ai pris la fuite pour venir à Bamako chez un oncle. Et ce dernier m’a confiée à une femme pour travailler comme aide-ménagère. Cette femme me traite bien et je suis à l’aise chez elle, ça fait 3 ans, je travaille avec la bonne dame”.
“Ma patronne me traite comme sa sœur. Je travaille tous les jours, mais quand il y a beaucoup de travail, elle m’aide dans les tâches. On mange ensemble et elle est toujours souriante avec moi. Elle me donne des conseils, m’achète des habits, des chaussures. Elle me donne de l’argent d’aller tresser ma tête”, témoigne-t-elle.
Comme quoi toute chose mérite d’être relativisée.
Mariam Dramé
(Stagiaire)
Oui, il s’agit d’un domaine où toutes les patronnes ne sont pas mauvaises, mais, mais, mais il y a aussi des bonnes qui sont très, très, très mauvaises envers leur patronne, cela mérite aussi d’être relaté pour une question de justesse et d’équité. Ce que vous journalistes refusez de dire aussi, c’est les maltraitances du secteur pourtant très formel avec des bas salaires et des humiliations sans cessent de la part des employeurs à l’égard des employés. Au Mali, tous les secteurs payent très mal leurs salariés avec des miettes, poussant dès fois ces pauvres employés à tricher pour joindre les deux bouts. Il n’y a pas de domaine qui payent biens ses employés, les patrons maliens sont des spécialistes de maltraitance à l’égard de leurs employés et personne ne se bat pour rectifier ces domaines, l’état même est le plus grand spécialiste des mauvais salaires, aucune grille n’est respectée, pourtant il y a de grandes institutions maliennes dédiées pour la défense de travailleurs, mais hélas nous voyons d’autres choses. Malgré tout, les chefs des grandes institutions se taillent la part du lion concernant leur salaire, c’est le cas par exemple du PM et de ses institutions connexes, le cas du Président et ses institutions connexes, mais ils acceptent des bas salaires pour les autres cadres de la République, mêmes s’ils sont plus diplômés qu’eux, quelle ignominie? Quelle injustice? Quelle honte pour une société juste et sincère? .
Il est indéniable que « L’art le plus difficile n’est pas de choisir les hommes mais de donner aux hommes qu’on a choisis toutes la valeur qu’ils peuvent avoir.» Napoléon Bonaparte
Il faut qu’un recruteur accepte ceci « Quand vous recrutez, vous devez rechercher trois qualités : l’intégrité, l’intelligence, et l’énergie. Et s’ils ne possèdent pas la première, les deux autres vous tueront. » Warren Buffet
Il faut savoir « Trancher dans le vif est l’une des qualités essentielles du manager.» Martin Taylor
C’est certain que « La reconnaissance du travail bien fait est une récompense souvent bien plus appréciée qu’un salaire.» Anonyme
Ce qui est certain, c’est qu’« Un gramme d’exemple vaut une tonne de discours» Anonyme.
C’est sans aucune équivoque que « Chaque fois que vous voyez une entreprise qui réussit, dites-vous que c’est parce qu’un quelqu’un a pris une décision courageuse. » Peter Drucker
Bonjour
Il faut penser aux plus faibles et plus vulnérables toutes l’année, et pas que quand il faut très chaud ou très froid, même pendant les vacances !
Oui, il s’agit d’un domaine où toutes les patronnes ne sont pas mauvaises, mais, mais, mais il y a aussi des bonnes qui sont très, très, très mauvaises envers leur patronne, cela mérite aussi d’être relaté pour une question de justesse et d’équité. Ce que vous journalistes refusez de dire aussi, c’est les maltraitances du secteur pourtant très formel avec des bas salaires et des humiliations sans cessent de la part des employeurs à l’égard des employés. Au Mali, tous les secteurs payent très mal leurs salariés avec des miettes, poussant dès fois ces pauvres employés à tricher pour joindre les deux bouts. Il n’y a pas de domaine qui payent biens ses employés, les patrons maliens sont des spécialistes de maltraitance à l’égard de leurs employés et personne ne se bat pour rectifier ces domaines, l’état même est le plus grand spécialiste des mauvais salaires, aucune grille n’est respectée, pourtant il y a de grandes institutions maliennes dédiées pour la défense de travailleurs, mais hélas nous voyons d’autres choses. Malgré tout, les chefs des grandes institutions se taillent la part du lion concernant leur salaire, c’est le cas par exemple du PM et de ses institutions connexes, le cas du Président et ses institutions connexes, mais ils acceptent des bas salaires pour les autres cadres de la République, mêmes s’ils sont plus diplômés qu’eux, quelle ignominie? Quelle injustice? Quelle honte pour une société juste et sincère? .
Il est indéniable que « L’art le plus difficile n’est pas de choisir les hommes mais de donner aux hommes qu’on a choisis toutes la valeur qu’ils peuvent avoir.» Napoléon Bonaparte
Il faut qu’un recruteur accepte ceci « Quand vous recrutez, vous devez rechercher trois qualités : l’intégrité, l’intelligence, et l’énergie. Et s’ils ne possèdent pas la première, les deux autres vous tueront. » Warren Buffet
Il savoir « Trancher dans le vif est l’une des qualités essentielles du manager.» Martin Taylor
Comments are closed.