La présidente de l’association « Dembagnouma djoyoro », MmeAïcha Cissé n’a pas tari en remerciement les donateurs. Qu’après avoir jugé nécessaire, elle a ouvert un centre des cours de rattrapage, du jardin d’enfant à la sixième (6ème) année. «La plupart de nos enfants est en situation très difficile ; mais aujourd’hui, avec l’aide de Zakat ils s’habillent et se nourrissent » a-t-elle dit.
Les statistiques voudraient que 75% des 300 enfants inscrits au centre de rattrapage soient orphelins. Vu sous cet angle, il s’avère très difficile de payer le salaire du personnel enseignant. Raison pour laquelle, la présidente de l’association «Dembagnouma djoyoro » lance cet appel : « A l’image de Zakat, nous demandons encore aux personnes de bonne volonté de venir en aide à ces enfants ».
Zakat, selon sa représentante, Mme N’Daye Mariam Coulibaly, est organisation à but non lucratif, dont l’action s’inscrit dans la charité musulmane. Sa mission est de permettre à des milliers de personnes généreuses d’atteindre leurs prochains qui sont le besoin ou dans des difficultés quelles que soient leurs confessions. Depuis 2012, Zakat assiste régulièrement des personnes dans le besoin à travers la distribution des produits alimentaires, l’organisation « sounakari » pendant le ramadan.
Ce don est juste un symbole car zakat est venue voir ce que l’association « dembagnouma djoyoro » est en train de faire aux enfants qui vivent le calvaire. « C’est pour ne pas venir les mains vides que nous avions amené ceci pour un coût de 250.000F. Mais Dembagnouma est à saluer pour son initiative », a indiqué Mme N’Diaye Mariam Coulibaly. Et de promettre de s’engager désormais aux côtés de l’association dembagnouma et des enfants.
A noter que l’association dembagnouma djoyoro est un regroupement de femmes à but non lucratif et apolitique engagée à bannir la pauvreté.
Saba Ballo