L’Aïd el fitr marque la fin du jeûne du mois de ramadan et symbolise également pour la communauté musulmane du monde entier un grand moment de partage, de paix, de joie et de repas en famille. Avec la crise sanitaire la donne a changé, elle a été fêtée dans la plus grande sobriété.
La fête de l’Aïd est une opportunité en or pour beaucoup de famille de se retrouver. Du fait de la nucléarisation des familles, la fête est donc l’occasion de retrouvailles de la grande famille.
Malheureusement cette année la tradition n’est pas d’ordre social ou familial, mais la santé de tous.
La famille Coulibaly sise à Hamdallaye, le patriarche Cheick exige la présence de ses fils ainsi que leur progéniture. Cette année, M. Coulibaly, tenant compte de la pandémie a autorisé tous ses enfants à fêter chez eux. M. Coulibaly a dix belles filles. La fête est l’unique occasion pendant laquelle toute la famille se rassemble autour du patriarche. Selon le patriarche “ça fait du bien de se voir et de s’entourer de ses fils, belles filles et petits enfants les jours de fête. Je profite de cette occasion pour chouchouter mes petits-enfants que je vois occasionnellement“.
Si M. Coulibaly a ordonné à ses enfants de rester chez eux pour la fête et de ne venir saluer que dans la soirée, telle n’est pas le cas de ce couple qui a l’habitude de rejoindre la famille Dao à Sikasso. Malgré cette épidémie, elle s’est rendue auprès des siens. “Je pars plus pour mes parents que pour moi. Si je ne me rends pas au village natal ma mère se sentira seule“.
Pour la même occasion, les ressortissants de certaines régions préfèrent se rendre dans leur village natal pour fêter en compagnie du reste de la famille et renouer les liens, malheureusement avec la pandémie beaucoup ont fêté l-Aïd el fitr dans la ville des trois caïmans en espérant se rendre au village à la fête de tabaski.
Oumou Fofana
COMPLORAMADAN
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