Le samedi 11 mars 2023, s’est tenue, la 5e assemblée générale de la Coordination des femmes solidaires et autonomie du Mali (CFSM) présidée par Mme Touré Aïché Baba Kéita. C’était au Palais de la culture Amadou Hampaté Ba. Le 8 mars est une journée internationale de convergence de toutes les luttes des femmes. C’est pourquoi la CFSM l’a commémoré autrement en se rassemblant pour examiner ses réalisations, poser le diagnostic pour identifier ses forces et insuffisances afin de mieux orienter ses perspectives. L’occasion était bonne pour elle de remercier tous les partenaires, qui ont contribué à la reussite de ce grand rendez-vous.
Selon ONU-Femmes, l’investissement dans l’autonomisation économique des femmes est la voie la plus sûre vers l’égalité des sexes, l’éradication de la pauvreté et une croissance économique inclusive. Les femmes apportent une contribution efficace à l’économie, que ce soit au sein d’entreprises, dans les exploitations agricoles, comme entrepreneuses ou employées, ou par leur travail non rémunéré à la maison, où elles s’occupent de leurs familles. Comme l’indique son nom, la Coordination des femmes solidaires du Mali est une fédération de plusieurs associations féminines qui ont décidé de se regrouper pour mutualiser leurs efforts. Aux dires de la présidente Aïché Baba Kéita, en mettant en commun leurs expertises et capacités particulières, elles ont compris qu’elles réussiront mieux à relever ensemble les nombreux défis de l’épanouissement de la femme malienne. “Les femmes solidaires du Mali ont compris que seule l’union fait la force et qu’ensemble, nous pouvons soulever des montagnes pour atteindre nos objectifs de l’émancipation économique. C’est justement autour de cette dynamique de solidarité et mutualisation de nos forces que nous avons toujours engagé nos différentes activités”, a-t-elle expliqué. A l’en croire, la présente assemblée générale, la 5e du genre, témoigne du parcours de leur coordination, certes encore jeune, mais résolument engagée à raffermir et consolider ses actions et à les poursuivre davantage.
“Notre combat reste plus que jamais l’épanouissement de la femme malienne pour amener nos sœurs à atteindre le stade de l’autonomie économique et active, à travers leurs performances dans des activités génératrices de revenus. Ainsi donc, au cours de la présente session, nous aurons à examiner nos réalisations, poser les diagnostics sans complaisance pour identifier nos forces et nos insuffisances afin de mieux orienter nos actions futures pour davantage de résultats”, a souligné Aïché Baba Kéïta.
L’autonomisation économique des femmes est fondamentale pour réduire la pauvreté, mais elle est aussi une condition préalable au développement durable. Autonomiser les femmes, c’est contribuer activement au développement des Etats.
Au cours de cette assemblée générale, la coordination a procédé à la signature d’un protocole de partenariat entre Sama Money et les femmes solidaires. “Ce partenariat nous offrira l’opportunité de consolider nos capacités de mobilisation et gestion efficientes des ressources financières. Indispensables pour engager différentes activités économiques et de formation en faveur de nos adhérentes”, a-t-elle expliqué. Elle a profité de la tribune pour remercier les notabilités de Badalabougou et des autres quartiers qui ont honoré l’Assemblée Générale de leur présence, les membres de la Forsat-Civile, leur faitière commune. Une remise de matériels de travail a mis à cette rencontre. Plus de 3200 femmes ont été formées en coupe-coutre, la production de pâte d’arachide et de produits cosmétiques. Marie Dembélé