Le Ministre de la promotion de la femme, de l’enfant et de la famille, Mme Traoré Oumou Touré, a présidé le 18 mai 2017 au Centre national documentation information femme enfant (Cndife), l’ouverture des travaux de l’atelier sous-régional organisé par la coordination de la Marche mondiale de Femmes (Mmf). On notait à ses côtés, la représentante de la coordinatrice internationale de Mmf, Mme Suzete Marques, et la coordinatrice nationale du Mali de Mmf, Mme Diallo Nana Aicha Cissé. Il est placé sous le thème: «agro-écologie et souveraineté alimentaire: quels liens et quels enjeux pour la marche mondiale des femmes et la Nss?» Prennent part à cet atelier de deux jours (18 et 19 mai), les participantes venues du Niger, du Togo, du Bénin, de Burkina Faso, de la Tunisie, du Sénégal, du Zimbabwé, de la Côte d’Ivoire et du Mali.
La ministre Traoré Oumou Touré a remercié la coordination internationale de la Mmf d’avoir choisi le Mali pour abriter cet important atelier, malgré tout ce qu’on dit sur le pays concernant la sécurité. Selon elle, le Mali, a amplement bénéficié la solidarité dont la marche mondiale a prôné. Les raisons. «Le Mali a bénéficié la Mmf car dans le petit village aujourd’hui, toutes les femmes connaissent et chantent le slogan de la Mmf : sô-sô-sô, solidairté avec les femmes. Chanson devenue une promotion de la statue de la femme rurale. Autre chose dont le Mali a bénéficié de la Mmf, la qualité du leadership à se confondre avec ses sœurs. C’est toutes ces valeurs qui vont aider la Mmf», dit Mme Traoré Oumou Touré. Et de reconnaître que la marche ne s’est jamais fatiguée de porter le flambeau. «Elle est venue nous enseigner que le monde est un, que les femmes ont le même but, qu’on est dans un monde qui ne leur fait pas de cadeau», déclare-t-elle. Le thème que vous allez aborder durant les deux jours, ajoute-t-elle, nous oblige de nous adapter aux mécanismes de la souveraineté alimentaire et l’agro-écologie. Pour elle, les femmes sont la solution de la souveraineté alimentaire et de l’agro-écologie. D’où son point de vu de reconnaître que la femme est partie prenante. Elle a invité les participantes à la vulgarisation des recommandations qui seront faites lors des travaux au niveau de leurs bases respectives. La représentante de la coordinatrice internationale de la Mmf, Mme Suzete Marques, de dire sa fierté d’être dans la sous région à travers le Mali riche de sa diversité, alternative pour garantir la souveraineté alimentaire. Selon elle, c’est les femmes qui garantissent la souveraineté de la graine. «On est donc à cet atelier pour récupérer ce qui nous été pris depuis la colonisation», a martelé Mme Suzete Marques. Ledit atelier, ajoute-t-elle, est l’occasion pour nous de renforcer les alliances avec la région, de partager des expériences entre nous. «Car tant que les femmes ne seront pas libre, on sera toujours en marche», conclu-telle. Autres sous thèmes seront débattus comme la Mmf d’hier à aujourd’hui, mondialisation et souveraineté alimentaire, échanges sur le programme de l’action mondiales 2020. Le tout sera suivi d’une déclaration commune dénommée celle de Bamako.
Hadama B. Fofana