On croyait qu’avec l’amorce de la véritable dynamique de promotion féminine dans laquelle le président de la république, Amadou Toumani Touré, s’est inscrit, que les autorités du pays allaient continuer à être félicitées par toutes les femmes du Mali, surtout les organisations et associations féminines. Mais, de plus en plus, on semble être versé du côté de
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C’est connu de tous au Mali, que le chef de l’Etat, Amadou Toumani Touré, comme il l’a laissé entendre dans son adresse à la nation à l’occasion du 22 septembre, entend au cours de ce second mandat accorder une grande partie à la promotion de la femme malienne. Et rien qu’à en juger à partir du niveau actuel du parcours, l’on est en droit d’affirmer que les actes suivent bel et bien les paroles. Et pour cause, c’est grâce à ATT, que le Mali a connu sa première candidate à une élection présidentielle, à travers Mme Sidibé Aminata Diallo, du REDD. A travers elle, la junte féminine aura participé à la vie démocratique à sa plus grande échelle, même si pour son baptême de feu, le résultat escompté n’a pas été atteint.
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L’imposture ?
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Et d’ailleurs, à ce niveau une interrogation se pose sur la sincérité des vœux avec lesquels les femmes, surtout les leaders, passent le temps à tympaniser et à amuser la galerie. Sinon comment comprendre que pendant que les femmes chantent à longueur de temps, l’égalité du genre, d’histoire de quota sur les listes de partis politiques dans la course des postes électifs, et que leur consoeur du REDD n’ait même pas perçu l’impact de l’apport féminin dans sa campagne présidentielle et au niveau du résultat final. Pendant que la bonne dame peinait à payer ses 10 millions de caution pour pouvoir se présenter à ladite élection, c’étaient ses consoeurs, dans un exhibitionnisme ostentatoire, marqué de tapages éhontés, qui payaient à l’hôtel de l’Amitié, la caution du chef de l’Etat sortant, Amadou Toumani Touré. Dans un tel contexte comment pouvons nous parler de logique entre ce que ces femmes « civilisées » nous enseignent et ce qu’elles font en réalité ? Sinon, est-ce que cette solidarité financière envers ATT, qui du reste n’avait que faire de ce geste, ne devrait être plutôt adressée à leur consoeur candidate ? Aussi, comment comprendre que cette même CAFO, qui s’illustre à travers les communiqués, n’ait pas pu mobiliser les femmes pour un vote massif envers leur consoeur à la présidentielle du 29 avril, laquelle, malgré que les femmes constituent 52% de la population de notre pays, s’en est sortie avec une fessée électorale ? Voici autant de défis sur lesquels les femmes, surtout celles qui se disent civilisées, pour ne plus être traitées comme les soudanaises, étaient très attendues. Mais Hélas ! Qu’à cela ne tienne, les efforts des hommes pour une plus grande implication de la femme dans la gestion de la cité, n’ont pas diminués, car aux élections législatives de Juillet dernier, une quinzaine de femmes seront appelées à siéger dans la république de Bagadadji, au moment où la législature sortant ne comptait que sept porteuses de pagnes. Un bond exceptionnel de la junte féminine, qui n’est nullement à attribuer aux tapages abasourdissants de cette race de femmes, qui se fait voir, et jeter la poudre aux yeux des bailleurs de fonds, en s’habituant à des sorties médiatiques, où elles disent des choses à l’application desquelles elles sont contre.
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Quel crédit pouvons nous accorder à ce genre de plaidoyers, si les femmes elles- mêmes ne sont pas partantes pour la mise en pratique ? Mais, toujours est-il dit que le président de la république n’a pas lâché prise dans sa dynamique de promotion de la femme et à ce niveau, ce sont les actes qui parlent et non les vœux pieux. C’est ainsi que sept femmes seront appelées dans le nouveau gouvernement de 27 membres que dirige Modibo Sidibé. A défaut de montrer le chemins aux hommes en s’aidant elles-mêmes, les femmes du Mali, surtout celles de
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Seulement voilà, il n’a suffit qu’au cours d’un conseil de ministre, tenu le mercredi dernier, que le gouvernement fasse des nominations, où le nombre d’hommes dépasse celui des femmes, pour que les vieux démons se réveillent du côté de Bolibana.
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Les contres vérités irritants
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Dans un communiqué datant du 1er novembre 2007,
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Alors, quel crédit pouvons nous accorder à un tel discours qui se contredit lui-même et jure avec la réalité des faits ? En même temps que
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Les ambitions voilées
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Mais ces agitations de la secrétaire exécutive de
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Affaire à suivre
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Abdoulaye Diakité
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