Agetipe-Mali : Haros sur les pratiques malsaines du DG et son CA dysfonctionnel

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Après nos articles intitulés : ‘’Mauvaise gouvernance à l’Agetipe-Mali’’  et la vente de l’ancien siège de l’Agetipe-Mali, nous vous proposons un troisième article portant sur les pratiques malsaines du DG et  son CA.

La presse fait parfois état de décisions de conseils  d’administration de certaines structures comme le cas actuel de  l’Agetipe-Mali  qui  surprenne, paraissent illogiques. Ou encore, la presse se fait- elle le relais de ces désaccords internes, à  l’occasion  de la corruption de certains membres face au renouvellement  du  contrat du directeur général qui arrive à terme !

Dans tous les cas, il est raisonnable d’en déduire que le conseil en question est dysfonctionnel.

Le président de l’association et le directeur général ont  formé un comité et créé «un conseil au sein du conseil» pour faire plier les autres membres parce qu’ils se considèrent supérieurs et plus compétents que ceux-ci. Quelle transparence!

Après analyse, cinq causes profondes caractérisent ce conseil dysfonctionnel : Il s’agit  de l’absence de respect mutuel ; le refus de toute responsabilité ; le rejet de la majorité et fuites : l’absence de réflexion sur son fonctionnement et le refus de toute évolution dans sa composition.

En plus de ces éléments, ce conseil est faible et composé de personnes ressources sinon des membres de plus de dix de présences inutiles.

En un mois et demi, l’Agetipe Mali  a payé à ses administrateurs  trois  sessions à  raison de 200.000 FCFA  de perdiem  par membre.

Il y a 16 membres, au total : 15 * 200.000* 3 = 9.000.000  FCFA  notez que le directeur général fait partie des 16 membres, mais ne perçoit pas de perdiem.

Chaque membre a empoché 600.000  CFA  pour fêter et digérer le mouton de la tabaski  à la douleur du personnel de l’Agence qui, à peine gagne son salaire.

Certains administrateurs en rentrant dans les bureaux de l’Agetipe pour les sessions posent la question au caissier si les jetons de présence sont prêts dans les enveloppes.

Ces trois sessions peuvent être débattues en une seule par rapport aux ordres du jour.

Mais ces membres administrés sont habitués aux sessions fictives pour se faire les poches.

Quoi de plus normal  quand on sait la mentalité d’un DG profiteur de situations confuses, comme il a été depuis son recrutement par effraction.

Le directeur Boubacar Sow  te dira dans ses rapports face aux entrepreneurs et autres prestataires qui  ont des factures impayées ;  l’Etat malien n’a pas payé, mais pour corrompre les administrateurs à sa cause, c’est parti !

Du jamais vu dans l’histoire des agences !

Nous publions l’attitude irresponsable de Boubacar Sow donnant une gifle à l’association. Lisez la lettre de réponse de ce monsieur désigné comme suit : V/L n°0072/2005/ASS/Amct relative à la désignation du directeur général intérimaire de l’Agetipe-Mali. Boubacar Sow refuse d’assurer l’intérim du directeur général en son temps parce que le Directeur sortant  a rendu une offre infructueuse dont  lui-même Boubacar Sow était rapporteur et nommé par la suite  directeur technique au prochain appel à candidature. ‘’Quelle malhonnêteté intellectuelle’’.      Les statuts de l’agence stipulent en leur article 48 : «En cas de révocation du directeur général en fin de contrat, un directeur intérimaire est désigné parmi le personnel dirigeant de l’Agetipe  sans que la durée de cet intérim ne puisse excéder trois mois en vue de recruter un nouveau directeur général par appel d’offres».

Sow défie l’Association par cette lettre citée ci-dessous en faisant des ampliations au ministère de l’Equipement et des Transports, à la Banque mondiale et au Directeur général de l’Agetipe.

Le mal moral est   que M. Sow  malgré cette lettre qui insultait l’association et son conseil d’administration en son temps témoignait du caractère  peu responsable de son auteur. Pire, Boubacar Sow voyant sa menace de licenciement à l’horizon par son acte devient le ‘’mouton’’ calme de l’agence, courant pour son forfait derrière certains membres du personnel pour s’apitoyer.  Dans une  telle situation, le mieux c’était de démissionner. Si les circonstances te nommant directeur général intérimaires ne sont claires pour honorer la tricherie de ton mentor ancien directeur. Cela va de soit pour  un homme responsable et honnête.  Malheureusement notre directeur général  a décidé autrement. Il est resté pour  quémander le poste de conseiller technique  avec le nouveau directeur Arbi  Hama.   Et par  la suite, il a détruit ce dernier avec sa présence au Département avec le ministre Sémaga en créant la zizanie entre ces deux responsables.

Malheureusement pour cette agence agonisante, c’est les pratiques qui règnent sous la conduite du DG et son conseil d’administration.                  Pour les connaisseurs de cette boîte, rien de surprenant de la part de Boubacar Sow  qui devient Moqadem  (pieux musulman)  selon les circonstances avec son slogan si la situation l’arrange : «je jure sur le coran». Mais dans le cas contraire, il dit être  sur la trace de ses prédécesseurs.

Doit-on se cacher  derrière la religion musulmane pour faire prospérer des pratiques malsaines ?

Après  18 ans d’ancienneté à  l’agence  dont 8 années de direction générale, il est temps pour M. Sow de  suivre la trace de ses prédécesseurs.

Ceux-ci ont travaillé pour que son mentor et lui bénéficient des actifs qu’ils dilapident à l’heure actuelle.

Le Moqadem et son conseil d’administration doivent faire un  examen de conscience. Des ingénieurs compétents ont prouvé leur savoir-faire (Cira, Betico, GIC, Hydropack, EGK  et autres).

Affaire à suivre avec d’autres révélations dans nos prochaines parutions.

Nouhoum DICKO

 

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