Le comité syndical de l’Agence de Gestion des Technologies, de l’Information et de Communication (AGETIC) envisage d’aller en grève à partir du 13 septembre prochain si ses doléances ne sont pas satisfaites. Il a en effet déposé un préavis de grève dans ce sens sur la table du ministre du Travail, de la Fonction Publique et du Dialogue Social.
Entre autres griefs formulés, le « mépris du Directeurs Général envers les travailleurs », les nombreuses lettres à lui adressées qui sont restées jusqu’ici sans réponse, l’absence de manuel de procédure… Aussi, exige-il l’audit (sur fonds propre) de l’AGETIC de 2017 à nos jours, de tous les diplômes, des salaires, des équipements et des postes…
Autres exigences, l’application immédiate des augmentations de salaires obtenues entre le gouvernement, le Patronat et l’UNTM, conformément aux procès-verbaux de conciliation de 20142019 et 2021, point 2 et 8 ; la relecture de l’accord d’établissement ; l’élaboration d’un manuel de procédure ; et l’instauration d’une clé de répartition correcte des dotations en carburant.
Si la grève est droit syndical reconnu et protégé dans notre pays, il se trouve que le comité syndical de l’AGETIC a décidé de s’engouffrer dans une démarche qui risque de lui retomber à la figure. Après nos investigations, il s’avère que certaines personnes affirment non seulement n’être pas au courant de cette grève brandit par le syndicat, pire il n’y reconnait pas.
En termes clairs, le personnel de l’AGETIC n’est pas prêt à observer ce mot de grève. Que va faire le syndicat en cas d’échec dans l’exécution de son mot d’ordre de grève ? Une seule certitude : seul le dialogue paie !
A suivre !
Flani SORA
Notre Voie