Le Directeur exécutif l’Institut Régional Africain des Sciences et Techniques de l’Information Géospatiale ( AFRIGIST), Dr Adewale AKINGBADE, à la tête d’une délégation composée de trois (3) personnes, a séjournés, du 14 au 16 juillet dernier, au Mali.
Au cours de leur séjour, le Directeur exécutif de AFRIGIST Dr Adewale AKINGBADE et sa délégation, ont, successivement rencontré les responsables du ministère des Transports et des Infrastructures, de la Direction générale de la Protection civile, de la Direction générale de l’INSTAT, le recteur de l’Universités, de la Direction générale de l’IGM et les anciens étudiants et stagiaires de l’Institut. L’objectif de cette visite est non seulement de venir remercier les autorités et le peuple maliens pour la contribution au développement de l’AFRIGIST, mais aussi, de discuter avec les responsables des structures rencontrés sur les futurs partenariats. C’est dans cette perspective, que le Directeur exécutif de AFRIGIST et sa délégation ont été récus le vendredi 16 juillet, l’après-midi, par le Directeur général de l’IGM, Mahamadou S. Keita et son staff, en présence de plusieurs anciens étudiants et stagiaires de l’Institut. Les échanges ont été très bénéfiques de part et d’autres.
Dans son intervention, à cette occasion, Dr Adewale AKINGBADE, a laissé entendre que l’objet de leur visite au Mali est de remercier les autorités et le peuple maliens pour la contribution du Mali au développement de l’Institut Régional Africain des Sciences et Techniques de l’Information Géospatiale ( AFRIGIST). « Nous avons vu au Mali au cours de notre séjour, un peuple qui a une vocation panafricaniste », a-t-il déclaré. Concernent la contribution que chaque pays doit verser pour participer développement de l’Institut, le Mali n’a pas d’arriéré, et le Mali a toujours régulièrement payé ses contributions à l’AFRIGIST, et, cela, a permis de développer beaucoup de choses au sein de l’Institution, a-t-il salué.
« Le deuxième objectif de la mission est de rencontrer les anciens étudiants et stagiaires qui ont suivi des programmes de formation au niveau de AFRIGIST. Ils sont à peu près au nombre de 150 », a-t-il ajouté. « L’un des principaux objectifs de cette rencontre est de suivre ces étudiants pour éventuellement renforcer leurs capacités et donner aussi l’opportunité à certains d’entre eux de retourner faire le programme de plus haut niveau comme le Master et Doctorat », a-t-il dit. Avant de faire une brève présentation de son Institut. Selon lui, l’Institut régional africain des sciences et techniques de l’information géospatiale, précédemment connu sous le nom de Centre régional de formation aux techniques des levés aérospatiaux (RECTAS), a été créé en 1972, sous les auspices de la Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA) comme un établissement unique du genre pour la formation des professionnels hautement qualifiés en sciences et technologies de l’information géospatiale et ses applications. Il est situé sur le campus de l’Université Obafeni Awolowo, Ile-Ife, au Nigeria. Son adhésion est ouverte à tous les pays africains. Mais, aujourd’hui il compte huit (8) pays, à savoir : le Bénin, le Burkina, le Cameroun, le Ghana, le Mali, le Niger, le Nigeria (pays hôte) et le Sénégal. Trois (3) autres pays ont récemment manifesté leur intention de rejoindre l’Institut : la Côte-d’Ivoire, la Guinée-Bissau et le Libéria.
Pour sa part, le DG de l’IGM s’est réjoui de cette visite. Selon Mahamadou S. Keita, cette visite a été plus bénéfique pour eux et qu’ils souhaitent que cela soit pérenne. Avant de parler de l’importance de sa structure dans l’élaboration des documents cartographiques. Selon M. Keita, l’Institut Géographique du Mali (IGM) joue un rôle très important dans l’élaboration des documents cartographique qui sont incontournables dans la mise en œuvre des projets de développement. Et ces documents pour les faire, selon lui, l’IGM a besoin de plus en plus de technologies plus avancées. Et, c’est l’AFRIGIST) qui le forme dans l’élaboration de ces documents. C’est une Institution qui est située au Nigeria et qui forme les ressortissants de tous les pays africains.
L’institut a été créé initialement pour le renforcement des capacités des structures nationales des cartographies, mais de plus en plus pour le renforcement d’autres structures techniques qui sont productrice ou utilisatrices d’informations géospatiales, a-t-il expliqué.
Et Mahamadou S. Keita d’ajouter que « l’intérêt pour nous à travers cette visite est réellement de créer des pistes de collaboration, l’élaboration des futures activités, ainsi que des perspectives dans le cadre de renforcement des capacités des cadres pour qu’ils soient beaucoup performants dans la réalisation de leurs taches quotidiennes ».
Parmi les activités futures, le DG de l’IGM a parlé entre autres de : la mise en place d’une station permanente offerte par l’AFRIGIST à IGM qui sera installé très bientôt, l’organisation des sessions de formation continue des cadres au niveau des pays membres à travers des stages de courte durée dans les domaines des sciences de la technologie de l’information géospatiale.
AMTouré