Un exercice fort utile qui manie avec dextérité information, sensibilisation, contrôle des clients et recueil, puis traitement des plaintes émises.
Les travailleurs assujettis au régime de l’assurance maladie doivent être immatriculés et affiliés en qualité d’assuré social. Ces opérations permettent à la Caisse nationale d’assurance maladie de connaître les intéressés et de gérer leurs droits à prestations. L’immatriculation est l’opération par laquelle un salarié d’un établissement public ou privé est officiellement inscrit sur la liste des assurés. Cette inscription se traduit par l’attribution d’un numéro d’assurance maladie obligatoire qui suivra l’assuré durant toute sa carrière. Et l’affiliation permet le rattachement d’un assuré à une caisse primaire d’assurance maladie. C’est cette caisse qui est compétente pour immatriculer l’assuré et lui servir les prestations (maladie-maternité, invalidité-décès, accidents du travail et maladies professionnelles).
En principe les assurés sont affiliés à la caisse dans la circonscription de laquelle ils ont leur résidence habituelle. Toutefois, des règles particulières ont été prévues, non seulement en faveur de certaines personnes pour lesquelles ce critère était impossible à retenir, mais également pour faciliter l’accès aux prestations dans certaines situations.
Bien que médiatisé, le panier de soins est peu connu des futurs assurés sociaux. Le dispositif de prise en charge a instauré un ticket modérateur pour les soins en ambulatoire et en hospitalisation. L’application d’une telle mesure impose impérativement de vastes campagnes d’information et de sensibilisation des citoyens dont la culture mutualiste ne jouit pas de grande réputation.
Ainsi, après Kayes, Mopti et Ségou, Koulikoro s’est pliée à la campagne d’affiliation, de contrôle et d’immatriculation conduite par Dr Diallo Kadiatou N’diaye, chargée de mission à la CNAM. Un exercice fort utile qui doit réussir la prouesse de recenser et de traiter les plaintes émises sur la gestion des droits et les retards accusés dans l’obtention des cartes biométriques.
Ibrahim Yattara
A quant le RAMU ? pour la démocratisation des soins au Mali
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