Les travaux de la Commission d’autorisation d’implantation des dispositifs Publicitaires (CIP) au Mali ont démarré le mercredi 12 octobre 2021 à Bamako. La cérémonie de lancement officiel de la commission , qui s’est déroulée dans la salle de conférence du ministère de la communication, a rassemblé les acteurs concernés par le sujet autour du ministre de la communication, de l’économie numérique et de la modernisation de l’administration, Me Harouna Toureh.
A l’ouverture des travaux, le président du Groupement professionnel des agences de communication (GPAC), Sidi Danioko, a indiqué le lancement de ces travaux est un palier supérieur qui est franchi dans le cadre de la règlementation de la publicité au Mali. Cela s’inscrit, a-t-il ajouté, dans le cadre du processus marqué par la création d’un cadre légal à l’exercice de la profession d’agence de communication. « C’est une première qui permet d’exercer dans un cadre légal. Désormais, il n’est plus possible d’exercer dans l’informel. Toutes choses rendues possibles grâce aux efforts conjugués de l’État et des acteurs de la communication. Aussi, ne pouvions-nous pas terminer ce processus sans nous intéresser aux affichages publicitaires », a déclaré Sidi Danioko. Pour le président du GPAC, c’est suite à de multiples interpellations sur le désordre qui caractérisait les affichages publicitaires à Bamako, Kati et Kalaban Coro qu’ils ont été amenés à prendre une telle décision.
Il ajoutera que c’est la convention GPAC-Collectivités relative aux affichages publicitaires qui a abouti à la création de la Commission d’autorisation d’implantation des dispositifs Publicitaires (CIP) qui comprend aussi des représentants des forces de sécurité et des services techniques de l’État et à la mise en place d’une Commission d’arbitrage. « La Commission est désormais mise en place, ses membres désignés. Elle est présidée par un représentant des collectivités en la personne de Alou Diabaté », a indiqué Sidi Danioko. Pour sa part, le Président du CIP, Alou Diabaté, s’est félicité de ce partenariat gagnant-gagnant entre les collectivités et les professionnels de la communication. Le ministre de la communication, de l’économie numérique et de la modernisation de l’administration, Me Harouna Toureh , quant à lui, a félicité les différents acteurs qui se sont engagés à corriger des manquements à travers une convention qui garantira un cadre de travail cohérent et sain. Le ministre a insisté sur la collégialité dans le travail, le respect scrupuleux des dispositions en vigueur, autant par les autorités que par les professionnels de la communication. Il a demandé à ce que soit mis en place des critères objectifs qui ne privilégieraient pas uniquement les intérêts professionnels des secteurs concernés.
M. D