Affaire SYNABEF contre NSIA-Mali : Face au refus de NSIA d’appliquer la décision de justice, le syndicat promet de prendre ses responsabilités

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Les agents de NSIA

Le Syndicat National des Banques et Etablissements Financiers (SYNABEF) a rencontré la presse le samedi 11 novembre 2017, à la bourse du travail de Bamako. Au cœur de cette rencontre,  la position du NSIA-Mali qui refuse, selon les conférenciers, d’appliquer une décision du conseil arbitral en faveur d’un de leur camarade délégué syndical.

Ladite conférence était animée principalement par Aguibou Boiré, secrétaire général de SYNABEF.

Aguibou Boiréa expliqué la situation de Siaka Traoré, le secrétaire général de la société d’assurance NSIA-Mali, qui, il y’a 6 mois, a été licencié par sa direction pour faute grave. Aguibou avance que suite à des constats, il a été conclu que le licenciement de Traoré est abusif. Cette thèse a été appuyée par l’inspection et la direction régionale de travail. Voilà pourquoi le SYNABEF a demandé l’avis du tribunal de travail de Bamako sur le licenciement de leur camarade. Le tribunal s’est déclaré incompétent. Le SYNABEF a alors porté le litige devant le conseil arbitral, conformément au code du travail. Le conseil arbitral a rendu une sentence favorable au sieur Issiaka Traoré. Son réintégration dans l’entreprise NSIA-Mali devrait être effective depuis.

Selon le secrétaire général, c’est cette décision revêtue de la formule exécutoire, que la direction de NSIA refuse d’appliquer. Pour les syndicalistes, cela sous tend que l’employé de NSIA est sous le coup de violences morales et physiques les plus abjectes ; privé d’exercer son travail, et privé de son salaire.

Pour les conférenciers, en syndicat responsable, ils se sont gardés de tomber dans le piège de la provocation et de l’incitation à la violence. Le syndicat constate cependant la défaillance de l’Etat malien face au respect de ses obligations constitutionnelles dont la protection des droits des travailleurs et l’application des décisions revêtues de la formule exécutoire.

Les syndicalistes du SYNABEF ont ainsi a l’Etat du Mali et aux autorités judiciaires de prendre toute leurs responsabilités pour remettre leur camarade dans ses droits.

Dans cette dynamique, le SYNABEF  rappelle les plus hautes autorités qu’il ne manquera pas de prendre toute ses responsabilités, dans les jours à venir, pour une solution définitive à ce problème.

Bandiougou BOUARE

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1 commentaire

  1. Les Zétazuni pays de drogués (médicaments+cannabis+cocaïne dont leur président doit être sous ces substances là… ) deloyaux auraient trafiqué les règles en cours de route, comme la COP2X qu’ils voudraient pervertir!

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