Le jeu de cache-cache continue visiblement entre l’activiste Rasbath et ses adversaires. Le dernier incident en date est le saccage du dispositif mis en place pour son intervention « hors radio », les antennes lui étant provisoirement interdites.
La conférence (si on peut l’appeler ainsi) qu’il s’apprêtait à animer n’avait pas eu l’aval des autorités, et lui-même, selon RFI, était disposé à y renoncer quand des motocyclistes sont arrivés et ont commencé à casser tout sur leur passage. Qui sont les auteurs de ce saccage ? Il n’en savait rien, mais a décidé de porter plainte contre X. Pour son compagnon de lutte, A. Niang, Rasbath « dérange les autorités », pendant que lui-même considère cet incident comme « une victoire ». Sur ces adversaires. Qui sont-ils ? Ils sont apparemment nombreux : les pouvoirs publics, certains membres du gouvernement pris individuellement, des hommes d’affaires d’ASAM et autres. En somme, l’activiste devra tenir tête à un monde de puissants, et cela est loin d’être gagné d’avance.
L’équation est d’autant plus complexe qu’avec le seul Etat, on sait au moins à qui on a affaire ; mais avec des motocyclistes venus d’on ne sait où, difficile de se battre…dans un nuage de fumée. C’est donc ce côté obscur que Rasbath devrait craindre plus.
La logique est simple : « œil pour œil, dent pour dent ». D’un côté on invoque la liberté d’expression, de l’autre le droit de protéger sa réputation, sa famille, et pourquoi pas son honneur en l’absence de tout jugement et donc du point de vue de la présomption d’innocence ? Dans tous les cas, ce jeu de cache-cache n’a que trop duré. Il est grand temps pour les autorités, en collaboration avec la Haute Autorité de la Communication, de prendre les textes qui s’imposent afin d’édifier tout un chacun sur ses limites.
La Rédaction
1- C’est le juste le “Brexit” malien, c’est à dire se déconnecter d’un sytème de gouverance politique qui a mange ses enfants dépuis des décennies…
Evidemment cela ne va pas sans heurts venant surtout de la part de ceux qui assassinent le peuple. C’est ainsi que…
2- De vieux soulards aux jeunes naifs du Brexit en passant par l’anti américanisme primaire dans la manière de voir D. Trump et de ses racistes blancs, au Mali on n’a pas encore pris la mesure de constater, du moins nos soi-disants dirigeants qu’il y a toujours une sorte de paradigme, de mécanisme qui se met toujours en route face à ce genre de situation, à ce genre de personnage comme Ras Bath, parce que…
3- Les réactions de cette classe politique malienne, pouvoir et opposition confondus, qui ne veulent pas de ce personnage, sont des réactions qui sont contreproductives, parce que d’abord il faut prendre au sérieux que ce qui se passe, du fait que la rhétorique devéloppée par M Ras Bath, corruption, détournement, chômage, égalité, est de loin partagée par la majorité silencieuse et mieux est, comprise dans sa langue…
4- Donc l’individu physique n’est plus le problème, mais une représentativité large des couches sociales surtout volontaires qui se proposent en sorte pour changer la cité et qui demandent en quelque sorte une forme d’adhésion quoi!
5- Ce Monsieur ne dit pas du n’importe quoi pour être écouté. Quel Malien n’aimerait pas avoir un Job pour fonder une famille dans la dignité!Avoir une couverture sanitaire!Avoir une éducation digne pour ses enfants! Quel Malien n’aimerait pas un partage équitable des resources du pays! Sans que tous ceux-ci ne soient conditionnés à une filiation d’être toujours “Le Fils de”!
C’est un coup d’état que le clan bathily veut faire mais IBK ne dort pas
Vous en aurez des nouvelles! En entendant tout le monde est devant…
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