Affaire Mahamadou Hawa Gassama/Maro Coulibaly : La dame des scandales s’attaque à un paisible vieillard de 70 ans

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Mme Maro Coulibaly
Mme Maro Coulibaly

L’affaire qui oppose dame Maro Coulibaly à l’honorable Gassama depuis plusieurs années et que les esprits commençaient déjà à oublier est revenue à la une de l’actualité suite à des propos tenus par le ministre de la justice lors de la visite du premier ministre à Yélimané. Et cette ténébreuse affaire commence à prendre d’autres tournures. En effet, certains soutiens à l’honorable Gassama paient de lourds tributs. C’est le cas de Dakaba Doucouré, qui croupit dans les geôles du 12ème arrondissement depuis le mercredi 24 septembre 2014.

 

De sources policières, le vieux Dakaba Doucouré (environs 70 ans) est arrêté suite à une intervention sur les antennes d’une radio de la place. Intervention au cours de laquelle il aurait déclaré, selon la plaignante Maro Coulibaly, qu’il couperait la main à tous ceux qui toucheront à Gassama. Nous lui avons rendu visite pour savoir les circonstances de son arrestation. Il dit ne rien comprendre des raisons pour lesquelles on le retient au commissariat du 12ème arrondissement.

 

 

Selon lui, il n’a jamais tenu les propos qu’on lui prête. Pour lui, lors de l’émission lorsque la question relative au conflit entre Gassama et Maro fut posée, il a tout simplement dit qu’il ne se prononcera pas sur une affaire qui est en justice. ” Pourquoi je couperais la main à Maro, une dame qui ne m’a rien fait et d’ailleurs je ne l’a connais même pas ” a-t-il dit. Selon lui, ” il est le président d’une association qui soutient les actions de Gassama. D’ailleurs ce sont les bonnes actions que cet homme a posées qu’il était venu évoquer sur les antennes de cette radio “. Certainement, c’est ce qui a du déranger certains qui n’ont eu d’autres arguments que de l’arrêter. Histoire de décourager des soutiens éventuels à l’honorable Gassama, au grand risque cependant d’une diffamation facile à vérifier car l’intervention a été enregistrée du début à la fin. Toute chose que la plaignante ignore certainement.

 

Pour rappel, l’affaire Maro Coulibaly, qui est vieille de huit ans, a débuté au niveau de la justice de Yélimané jusqu’à la cour d’assises en passant par le tribunal de Kayes. Il y a eu des arrestations dont celle du maire de la commune rurale de Diongaga, et des condamnations, mais même une seule fois Gassama n’a été interpellé. La raison est toute simple, Gassama n’était même pas sur place au moment des faits. Il s’est agi pour cette dame de le désigner gratuitement comme l’initiateur des actes posés contre elle, par le truchement d’un faux témoignage qui n’a pas résisté à la manifestation de la vérité, d’abord devant le tribunal de Yélimané où les juges sont de la localité en question pour en savoir plus que Bathily qui intervient huit ans après. Quand bien même au moment des faits il avait bien qualité d’avocat et était très bien fondé à défendre la dame Maro.

 

 

Aussi, cette dame n’est pas à une première politisation de cette affaire. Elle a plié ses bagages de l’Adéma pour rejoindre le Dr Mariko et son parti SADI et s’adonner à un spectacle digne de Machiavel en traitant Gassama de tous les noms d’oiseaux sur Radio Kaïra. Alors pour biser coûte que coûte la carrière politique de l’honorable force tranquille de Yélimané, elle se tourne aujourd’hui du côté du ministre Bathily, mais aussi de Cheickna Konaté de l’association pour le développement du cercle de Yélimané (ADCY) et d’Ismail Touré un Malien de France, réunis en conférence de presse contre Gassama.

 

Je demande aux habitants de Yélimané et à toutes les personnes éprises de justice de faire débarquer le député Diaby ” a déclaré Cheickna Konaté. Où était donc M. Konaté au moment de la campagne électorale qui a vu la victoire éclatante de Gassama malgré les brimades contre le député indétrônable jusqu’ici ? C’est beau de venir raconter des contre-vérités à Bamako ou d’aller polémiquer à Kayes à l’instar du ministre, mais ignorer Yélimané et ses habitants pour planter ailleurs ses choux contre leur député est tout simplement ridicule. Et les Maliens ne sont pas dupes.

 

Pour Ismaël Touré, ” Maro est une femme sans défense dont le seul tort est de ne pas être du même bord politique que Diaby et qui l’a toujours mis en ballotage. A cause de sa conviction politique, elle a été agressée, sa maison incendiée, ses proches intimidés sans que justice lui soit rendue “. Seuls les naïfs peuvent croire à une telle déclaration. D’abord Maro est loin d’avoir une conviction politique, au contraire elle ne vit que son penchant à utiliser les partis politiques pour ses intérêts inavoués. La mutante de l’Adéma puis de SADI lorgne aujourd’hui du côté du RPM. Et sa transhumance n’est certainement pas à terme.

 

En tout état de causse, tout est entrepris par les adversaires politiques pour détruire le député, notamment par des voies ordurières.

 

Sinon en vérité, ce qui a valu à Maro la colère de ses assaillants, notamment les jeunes de Yélimané, c’est un conflit d’intérêt autour de la gestion des activités juvéniles dans cette ville. Activités lucratives autrefois organisées par la jeunesse au campement par la jeunesse. Mais Maro a tout orienté finalement vers elle, avec à l’appui la vente d’alcool. Parmi les ressortissants de Yélimané que nous avons rencontrés, beaucoup ont dit d’elle : “ la vendeuse de dolo “. Mais c’est cette femme qui est devenue la vedette à venter par Bathily et une étonnante association dite pour le développement du cercle de Yélimané. Qui, au lieu de recoudre le tissu social à Yélimané par une médiation fructueuse, et qu’on n’a jamais vu dans les activités de développement autant que Gassama, s’adonne à des déclarations partisanes.

Au ministre et à tous ceux qui s’opposent à Gassama et veulent tordre la main des juges, nous rappelons que cet homme a fait ses preuves au Mali et à l’extérieur du Mali notamment auprès de la diaspora. Tout dernièrement, il était à l’honneur à Yélimané lors de l’émission Top Etoile organisée par les femmes de la localité. Or l’affaire Maro date de huit ans et la notoriété de Gassama n’a jamais baissé.

Bathily doit comprendre que la Communauté internationale nous assiste et nous en sommes toujours à souffrir des mesures drastiques consécutives à la mauvaise gouvernance. Il faut savoir raison garder. Au lieu de s’offrir en spectacle dans des affaires au parfum de règlements de comptes ? Qu’il se rassure qu’un tel hold-up de notre démocratie chèrement acquise dans le sang ne passera pas. Il va réveiller les démons de l’opposition et perturber le climat bon enfant qui sied à l’actualité de notre pays en cette période de pourparlers entre les Maliens sur le Nord. Bathily doit cesser de faire l’avocat du diable, tâche incompatible avec sa fonction de ministre de la justice. Avant lui, nous avons vu d’autres avocats émérites à cette fonction dont les bâtonniers Me Idrissa Traoré et Me Fanta Sylla, sans oublier Me Hamidou Diabaté et Me Abdoulaye Garba Tapo. Me Fanta Sylla s’est même soumise à l’interpellation de Gassama. Et c’est sur ce terrain que Bathily est attendu et doit se faire prévaloir dans cette affaire dans laquelle il a pris sur lui la décision de rendre justice à la place des magistrats qui ont la charge du dossier en toute indépendance, et en application des lois de notre pays. Du débat à l’Assemblée nationale jaillira la lumière. Et chacun en aura pour son compte.

 

Mamadou DABO

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9 COMMENTAIRES

  1. Dans tout ça ce qui m’étonne c’est qu’on va jusqu’à oublier comment on gagne une élection au Mali pendant ces 20 dernières années. Tout doit partir de là avant de donner une certaine notoriété à certaines personnes. A méditer.

  2. Malheureusement c’est l’heritage que le regime ATT a laissé au Malien ,sans conscient ni honte ;tu me donne de largent je dis ce que tu veux,corroption ,corruption,corruption,corruption rien que corruption.
    A qui vous allez distraire,nous sommes tous des Maliens ,on se connait.
    Ces articles nous met en evidence la culpabilité de ton Gassama par ce qu’ils prouvent clairement qu’il t’a payé pour les ecrire.

  3. Attention, Attention,Attention
    Il faut analyser la situation avant de prendre position. Pour ma part, je comprend que l’honorable Gassama n’a pas toujours été correct dans ses agissements car aucun acte humain n’est parfait. Cependant si on sait qu’il n’est pas à son premier mandat et qu’il est toujours le choix d’une majorité qui lui fait confiance, on peut comprendre qu’il est bon, il n’ya même pas de doute. Seulement dans un pays où dire les tares du gouvernements en place devient un acte de manque de patriotisme, il serait difficile d’éviter des erreurs. Justice d’accord, mais évitons des actes dont le peuple ne comprend pas le bien-fondé.

  4. Tout le monde comprend avec cet article que ce journaliste ne rapporte que les propos de Monsieur GASSAMA. ce n’est pas du journalisme ça. Bouffe ton argent mon cher DABO et continue de faire honte à la profession.
    QUELLE HONTE ????

  5. Mr Dabo, un journaliste est impartial et dans le cas de cet article, vous n’avez concocté que des idioties, qui malheureusement vous ont desservis. On sent à la lecture que vous discutez d’un sujet que vous ne maitrisez pas et pire, vous êtes d’une pauvreté intellectuelle honteuse. Laissez les affaires judiciaires aux professionnels de ce métier. N’oubliez pas que la liberté d’écrire n’est pas celle de publier des dénigrements à tort et à travers contre les individus. Une poursuite pénale est la seule issue pour vous amener à polir votre conduite professionnelle. Titubez encore et vous y serez. Vous n’y êtes pas loin pauvre goujat.

  6. Mr. Dabo, je ne sais pas si vous etes journaliste ou juge. Tres difficile d’etre journaliste.

  7. Ce journaliste est vraiment très nul. Il repete sans cesse que l’affaire est vieille de 8 ans. Je te fais savoir pauvre journaliste qu’avant d’écrire cet article pour quelques de Gassama il faut chercher à savoir les delais de prescription en matière penale. Pour un crime ou tentative de crime le delai est de 10 ans. Donc il y a eu meme une plainte depuis. Lorsqu’on ne connait on n’écrit pas des saloperies Mr Dabo, espece de journaliste alimentaire.

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