Affaire du terrain LC BA : La justice a tranché

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Le Comité directeur du Centre Salif Keïta (CSK) a animé le 7 avril 2014, un point de presse au siège du club à Yirimadio, pour informer l’opinion nationale et sportive et en même temps rassurer les supporters du CSK que tous les moyens légaux seront mis en œuvre dans le cadre de l’exécution de l’arrêt N°118, conformément aux exigences d’un état de droit. Ce point de presse était co-animé par le secrétaire général, Yaya Sidibé, Abdoulaye Soumano, secrétaire administratif du club et les1er et 2è vice-présidents, Gaoussou Keïta et Bakary Keïta. On notait la présence du président délégué du Centre, Ibou M’Bodge. L’ordre du jour de cette rencontre était : l’affaire du terrain de Lafia club de Bamako (LC BA) ou plutôt le litige qui oppose le CSK à Sékou Diogo Keïta.

 

Le secrétaire administratif du club, Abdoulaye Soumano a rappelé que le 4 avril 2014, la Cour d’appel de Bamako par arrêt N° 118, revêtu de la formule exécutoire, a ordonné l’expulsion de l’actuel président du Comité de gestion de LC BA, tant de sa personne que de tous autres occupants du terrain d’entraînement sis à ACI 2000 Hamdallaye, objet du protocole d’accord du 28 octobre 2008 signé entre la Mairie de la Commune IV et le CSK.

 

Mais aussitôt après l’annonce de ce verdict, les avocats de Sékou Diogo Keïta ont fait un pourvoi en cassation auprès de la Cour suprême, avant de déposer, 48h plus tard, une discontinuation de poursuite contre la décision d’expulsion prononcée par la Cour d’appel. Grâce à cet appel, Sékou Diogo Keïta obtiendra une suspension de la décision de la Cour d’appel pour une durée allant d’un à six mois.

 

«Les décisions de justice sont souvent amères, mais le Comité directeur du CSK fait confiance à la justice malienne et nous resterons toujours derrière notre justice», dira Abdoulaye Soumano. Le secrétaire administratif des Boys répondait ainsi à un confrère qui avait demandé si le CSK acceptera le délai de grâce d’un à six mois accordé à Sékou Diogo Keïta. Mais concernant un éventuel règlement de l’affaire à l’amiable, Abdoulaye Soumano dira que «ce stade a été dépassé» et qu’il ne voit pas comment cette affaire pourrait être réglée autrement que devant la justice.

 

Lassana Coulibaly

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