Une délégation du haut conseil islamique a été reçue courant week-end dernier à Koulouba. Les visiteurs, a-t-on appris, étaient venus implorer clémence auprès du maitre des lieux pour la soixantaine de personnes en détention à la suite des évènements du 19 septembre ayant occasionné la mort du commissaire Issiaka Tounkara. Surprise et grosse colère comme seules réponses d’IBK.
Selon Nordsudjournal.com qui donne l’information, le président IBK n’a pas manqué de faire part de sa grosse colère à ses hôtes face à de telles démarches. Il leur a clairement fait savoir ‘‘que force doit rester à la loi et qu’il n’entend cautionner aucune entrave à la justice concernant ce dossier, au sujet duquel les auteurs doivent être identifiés et soumis à toute la rigueur de la loi.’’
Le locataire de Koulouba a aussi fait ‘‘comprendre’’ aux visiteurs qu’il ‘‘vaut mieux s’investir dans la prévention de pareils actes que de chercher à empêcher l’application de la loi.’’ Et, disons-nous, ce dernier message n’appartient pas seule à la délégation du haut conseil islamique mais à l’ensemble des responsabilités engagées dans cette affaire avec à sa tête le ministre de la sécurité et de la protection civile.
En clair, IBK, à bien l’entendre, a tout simplement compris que le haut conseil Islamique ne peut en aucun cas lui soumettre cette doléance sans l’avoir au préalable demander au ministre de tutelle qui, les faits dépassant ses compétences, ne peut les exhorter qu’à aller voir IBK lui-même.