Affaire de détournement des fonds d’un client à la BICIM : 800 millions FCFA frauduleusement soustraits du compte de Cissé Technologie SARL

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Suite à notre article paru dans L’Indépendant n°3565 du mardi 19 août 2014, relatif au sit-in observé le lundi dernier par les employés de la BICIM, nous avons reçu la visite d’un responsable de la société Cissé Technologie qui nous a livré sa version des faits. Il confirme que le préjudice subi par cette société est bien de 800 millions FCFA frauduleusement soustraits de ses comptes sur une période de six mois.

 

bicimAux dires de ce responsable de Cissé Tehnologie SARL, au sein de cette société, un certain A.T. occupait les fonctions de comptable et, à ce titre, il détenait par devers lui l’ensemble des documents comptables dont les chéquiers de la Banque. Il effectuait, à cet effet, les opérations de banque sur les comptes ouverts au nom de la société. Suite à des soupçons sur des opérations douteuses accomplies par A.T. (plusieurs fournisseurs n’auraient pas reçu les paiements pourtant effectuées), la société Cissé Technologie entreprit alors les investigations auprès de la BICIM.

 

Selon toujours cette source, ces investigations ont permis de révéler que le nommé A.T a effectué plusieurs retraits d’importantes sommes d’argent sur le compte de la société dont il n’a, à ce jour, pu donner la moindre justification. Pour la société, il imitait la signature du gérant sans éveiller l’attention de la Banque qui, si elle avait su, allait naturellement protéger son client. C’est ce qui fait dire à notre interlocuteur qu’au vu du montant de la somme frauduleusement soustraite (800 millions FCFA), la BICIM et le nommé A.T se trouvent compromis. Selon le représentant de la société Cissé Technologie, le suspect A.T procédait par retrait de sommes allant de 30 à 50 millions F CFA et cela sur une période de quelque six mois.Ce sont donc ces faits graves qui ont poussé ladite société à porter plainte contre son comptable A.T. A la suite de cette plainte, un juge d’instruction a été saisi de l’enquête qui a débouché sur l’arrestation du nommé H.B., l’agent de la BICIM gestionnaire du compte de la société Cissé Technologie SARL. Après son inculpation par la justice, ce dernier a été laissé en liberté avant d’être ensuite déféré à la maison centrale d’arrêt de Bamako.

 

Le sit-in observé le lundi dernier devant la BICIM par les employés de ladite banque avait précisément pour but d’obtenir la remise en liberté de H. Boré, adjoint au directeur commercial de la Banque.

 

L’arrêt de la chambre d’accusation de la Cour d’Appel de Bamako, en date du 5 août 2014, a confirmé l’ordonnance de refus de mise en liberté provisoire des nommés A. Traoré et H. Boré inculpés et détenus à ce jour. La société Cissé Technologie SARL se dit sereine et attachée à la sauvegarde de ses droits et intérêts. En tout cas dans cette affaire, la BICIM est fortement interpellée.

Mamadou FOFANA

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3 COMMENTAIRES

  1. L’argent mal acquis ne profite jamais a dit l’adage. Comment pouvez vous comprendre qu’un homme aussi bas moralement et spirituellement ( il a enceinté la fille”mariée” de Madelene Ba) qui a été son complice dans la surfacturation des marchés au ministere de la sante, puisse en 4 ou 5 ans se tailler ts les marchés du ministere de la santé au vu et au su de tout le monde. Un homme qui peut à peine ecrire 2 sde santé sauf Makadji, ts les directeurs des hopitaux, ts les cadres du ministere, denote qu’on est pas dans un pays serieux, donc une republique bananière .Cela a fini de me convaincre sur la dechéance des hommes et des femmes de ce pays.L’actuel minsitre de la santé( Ousmane Koné) qui est le plus bête de ts les ministres et son DFM Souleymane Traore mangent dans sa main sans honte comme des petitts negrillons affaméset accrochés au radeau pour traverser la l’océan atlantique. Que c'(est bon qu’on a pas d’honneur ni dignité.Le Dr Abdoulaye NèNè ancien directeur de Gabriel touré fut

  2. LES FAITS

    Les faits, selon un communiqué du 19 août de la direction générale de l’entreprise C.TECH SARL diffusé sur MW par le journal L’indicateur du Renouveau:

    “CISSE TECHNOLOGIE (C.TECH-SARL) est une importante société de la place. Au sein de cette société, un certain A.T occupait les fonctions de comptable et détenait par devers lui l’ensemble des documents comptables dont les chéquiers de Banque effectuait à cet effet les opérations de banque sur les comptes ouverts au nom de la société. Suite à des soupçons sur des opérations doute uses accomplies par le sieur A.T (plusieurs fournisseurs n’ont jamais reçus les paiements pourtant effectués) la société CISSE TECHNOLOGIE entreprit des investigations auprès de la BICIM. Ces investigations ont permis de révéler que le nommé A.T a effectué plusieurs retraits d’importantes sommes d’argent sur le compte de la société dont-il n’a, à ce jour pu donner la moindre justification. En vérité, il imitait la signa ture du gérant de la société sans éveiller l’attention de la banque qui pourtant se devait naturellement de protéger son client. L’importance des sommes détournées (environ 800.0 00.000FCFA) et la façon d’opérer compromettent irréfutablement le nommé A.T et les services de la BICIM. Ce sont ces faits graves qui ont poussé la société CISSE TECHNOLOGIE à port er plainte contre son comptable A.T.”

    LE CONSTAT

    Un individu occupant “les fonctions de comptable” dans une “importante société”, “détenait” “l’ensemble des documents comptables”.

    Il y a manifestement un gros problème de contrôle interne dans cette “importante société de la place”.

    En effet plus une entreprise est grosse ou “importante” plus il est nécessaire pour ses propriétaires, ses dirigeants, son personnel, et mêmes ses partenaires, que son patrimoine soit protégé donc que ses actifs mais aussi sont passif soit protégé.

    Cette protection du patrimoine de l’entreprise est faite contre les malversations, mais aussi contre les négligences, erreurs ou omissions qui puissent générer de pertes importantes d’avantages économiques pour l’entreprise.

    À ce titre, les dirigeants des entreprises mettent sur place, sous leur responsabilité, une politique de définition et de conduite de la protection des avoirs de l’entreprise appelée: Contrôle interne.

    Celui-ci constitue un moyen de maîtrise des procédures et édicte des règles claires de fonctionnement dans l’entreprise.

    C’est ainsi que pour toutes les opérations des “entreprises importantes” il y a une procédure et le respect de ces procédures incombe d’abord aux dirigeants de l’entreprise.

    Le plus souvent il y a un audit externe qui complète le contrôle interne pour aider les dirigeants à mieux maîtriser les risques de pertes de patrimoine de l’entreprise.

    Les opérations de banques font partie justement des opérations les plus surveillées par le contrôle interne.

    Il faut une SÉPARATION DES TÂCHES dans les fonctions de l’entreprise pour assurer une meilleure protection des avoirs de l’entreprise.

    Or, dans le cas d’espèce, un seul individu possédait “tous les documents comptables” de l’entreprise.

    Il est impératif que celui qui occupe les “fonctions de comptable” dans une entreprise ne doit pas avoir accès aux chéquiers ni à la caisse ni à aucun autre moyen de paiements de l’entreprise.

    Sinon le risque et la tentation sont grands de se servir soi même.

    Et visiblement, c’est ce qui semble être le cas ici.

    Il faut impérativement que les entreprises comprennent au Mali que celui qui comptabilise les opérations de banque (en dépenses comme en recettes) ne doit pas avoir accès aux moyens de paiements de l’entreprise (espèces en caisses, cartes bleues, bon de réduction, chèques, etc).

    Sinon les mêmes qui dépensent ou encaissent l’argent de l’entreprise seront les mêmes qui les traduisent en chiffres en comptabilité et cela leur donne un POUVOIR ILLIMITÉ de voler l’entreprise et même s’ils ne volent pas quand ils se trompent c’est difficilement détectable, à temps, par l’entreprise.

    Dans ce dossier, c’est ça qui est la faille et le tort de l’entreprise, C TECH SARL, c’est à dire son contrôle interne est défaillant.

    Ce qui est le tort du banquier ou de la banque BICIM c’est de ne pas détecter la falsification de la signature sur les chèques incriminés si jamais la signature a été falsifiée comme le prétend le communiqué de l’entreprise.

    En effet, lors de l’ouverture d’un compte, le client de la banque appose sa signature dans les documents d’ouverture de la banque.

    Je ne sais pas pour le Mali, mais en France ces signatures sont scannées et peuvent être consultées par le conseiller bancaire de l’entreprise quand il veut dans la banque dès qu’il a un doute.

    Reste le problème d’une bonne imitation de la signature (qui est pratiquement indétectable par le banquier donc cela dégage sa responsabilité) ou du problème d’une signature facilement imitable (qui dégage aussi la responsabilité du banquier car il n’est pas sensé savoir si la signature est vraie ou fausse au cas où elle est bien imitée).

    Il y a un autre aspect des paiements incriminés qui aurait dû alerter le banquier c’est leur caractère ANORMAL.

    C’est à dire si les dépenses (en cause) effectuées par le comptable sortaient de l’ordinaire dans le fonctionnement normal du compte bancaire de l’entreprise C TECH SARL dans les livres de la BICIM.

    Mais apparemment il s’agissait des dépenses effectuées par le comptable au nom de “paiements des fournisseurs”.

    Donc cela devrait être des dépenses courantes de l’entreprise (car une entreprise paie généralement ses fournisseurs couramment) et la aussi un conseiller bancaire aura du mal à savoir qu’il y a des opérations anormales sur le compte de son client.

    Dans tous les cas il faut que l’entreprise C TECH SARL se remettent en question pour la défaillance de son contrôle interne et qu’elle mettent sur place des procédures et des mécanismes de contrôle à l’interne.

    Par exemple, un service de gestion des fournisseurs qui s’occupent d’envoyer les chèques (en courriers recommandés) aux fournisseurs et qui a un contact téléphonique permanent avec eux pour savoir s’ils ont reçu ou pas des chèques envoyés par la société.

    Un service approvisionnements qui passe des commandes sur besoins des autres services de l’entreprise et émet des Bons de commandes.
    Il peut dans une petite structure être associé au service fournisseurs ci-dessus.

    Un service de magasinier qui reçoit les livraisons des commandes avec Bons de livraison et Factures et qui les transfère directement au service appro pour validation et Bon Pour Paiements avant de les envoyer au Service Trésorerie pour paiement qui se chargera ensuite de les transférer à la comptabilité pour comptabilisation.

    Un service de trésorerie (qui ne comptabilise RIEN) qui est en contact permanent avec les banques pour toute opération de banque (décaissements et encaissements, incidents de fonctionnement des comptes, informations générales ou particulières sur le niveau de trésorerie de l’entreprise et ce, quotidiennement).

    Un service comptable qui ne s’occupe que de l’enregistrement comptable des factures fournisseurs, l’établissement des bulletins de paie et des déclarations sociales et fiscales, l’enregistrement comptable des recettes et des ventes de l’entreprise, l’enregistrement comptable des opérations de banques [à partir des talons de chéquiers terminés] et de caisses, rapprochements bancaires [avec les relevés bancaires de l’entreprise] contrôle des comptes de tiers (clients, fournisseurs, États et organismes sociaux, etc.) et l’établissement des états financiers de la société.

    CONCLUSION

    MAIS JAMAIS IL NE FAUT LAISSER À LA PORTÉE D’UN COMPTABLE UN CHÉQUIER NON TERMINÉ, UNE CARTE BLEUE DE LA SOCIÉTÉ OU DES ESPÈCES EN CAISSE.

    Ça ne se fait pas!

    Wa salam!

    • ce n’est pas une société comme les autres. c’est une société montée par la mafia bamakoise au temps de ATT par Abdoulaye Nene coulibaly,l’ancien ministre de la santé Omar Touré, …. et le revers de la medaille est qu’ un voleur” tient” au propre et au figuré aujourd’hui le ministre de la santé( Ousmane Koné et son DFM )qui vient de lui offrir un marché de 900.000.000 cfa à partir d’un appel d’offres pipé.

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