Après la version des faits du personnel de la Banque Internationale pour le Commerce et l’Industrie au Mali (Bicim), à propos de l’arrestation d’un des leurs dans l’affaire de détournement de 800 millions de Francs Cfa, lequel a organisé un sit-in le lundi dernier devant la banque, voici celle des responsables de la société “Cissé Technologie”.
La société “Cissé Technologie” (C.Tech-Sarl) est une importante société de la place. Au sein de cette société, un certain A.T occupait les fonctions de comptable et détenait par devers lui l’ensemble des documents comptables dont les chéquiers de banque. Il effectuait à cet effet les opérations de banque sur les comptes ouverts au nom de la société. Suite à des soupçons sur des opérations douteuses accomplies par le sieur A.T (plusieurs fournisseurs n’ont jamais reçu les paiements pourtant effectués), la société “Cissé Technologie” entreprit des investigations auprès de la Bicim. Ces investigations ont permis de révéler que le nommé A.T a effectué plusieurs retraits d’importantes sommes d’argent sur le compte de la société dont il n’a pu, à ce jour, donner la moindre justification.
En vérité, il imitait la signature du gérant de la société sans éveiller l’attention de la banque qui pourtant se devait naturellement de protéger son client. L’importance des sommes détournées (environ 800 millions Fcfa) et la façon d’opérer compromettent irréfutablement le nommé A.T et les services de la Bicim. Ce sont ces faits graves qui ont poussé la société “Cissé Technologie” à porter plainte contre son comptable A.T.
La justice a, par la suite, décidé de saisir un juge d’instruction pour mener toute l’enquête et déterminer le montant des détournements effectués au détriment de la société et situer toutes les responsabilités. C’est au cours des investigations menées par le juge d’instruction saisi que le nommé Hamadoun Boré, agent de la Bicim gestionnaire du compte de la société C.Tech, a été inculpé dans un premier temps et laissé en liberté.
Mais depuis cette inculpation, qui cependant pouvait permettre à M. H.B. de convaincre la justice de son innocence par des preuves solides, celui-ci n’a trouvé mieux que de s’adonner à toutes sortes de manœuvres pour bloquer l’instruction du dossier et “noyer le poisson” par des accusations et insinuations de tous ordres contre le juge, la société C.Tech et les experts désignés par la justice dont les rapports ont clairement noté le manque, voire le refus de collaboration de la Bicim, principale banque de la société “Cissé Technologie” (C.Tech-Sarl). C’est en toute légalité, et non sans affirmer son attachement au droit, que le juge d’instruction révoqua le contrôle judiciaire auquel Hamadoun Boré était soumis et décida souverainement de son placement en détention.
Au lieu de collaborer à l’avancée de l’instruction judiciaire, H.B a délibérément choisi le chemin de la confrontation avec la justice pour des faits et agissements clairs et sans équivoques contre lesquels sa seule parade est de collaborer en lui fournissant les preuves de son innocence et de celle tant criée sur tous les toits de son employeur, la Bicim-Sa.
En transportant le dossier en instruction judiciaire dans la presse, en formulant des menaces de sit-in ou de grève pour des faits aussi clairs que ceux évoqués plus hauts, la Bicim et Hamadoun Boré visent à dessein de polluer l’environnement juridique du dossier et d’imposer leur refus de collaborer à la manifestation de la vérité, comme ligne de conduite. Les multiples demandes de mise en liberté provisoire, même pour les profanes, ne peuvent prospérer que lorsque la justice voit claire, qu’elle apprécie pour se prononcer en toute indépendance et toute connaissance de cause.
C’est du reste à bon droit que l’arrêt de la chambre d’accusation de la Cour d’Appel de Bamako du 05 août 2014 a confirmé l’ordonnance de refus de mise en liberté provisoire des nommés A.T et Hamadoun Boré, inculpés et détenus à ce jour. Il est aisé de constater que ce détail important est délibérément occulté par Hamadoun Boré et ses acolytes du syndicat de la Bicim qui, à aucun moment, n’ont fourni la moindre caution ou garantie comme ils le prétendent.
La société “Cissé Technologie” (C.Tech-Sarl) s’étonne de l’agitation du syndicat des banques qui n’est pas partie au procès et divulgue les propos diffamatoires à son endroit. Il est important de noter que “Cissé Technologie”, depuis le déclenchement de cette affaire, n’a bénéficié de la moindre compassion à fortiori protection de la Banque Internationale pour le Commerce et l’Industrie au Mali (Bicim) à son endroit. Drôle de banque et de banquier !!!! La société “Cissé Technologie” comme toute entreprise est aussi composée d’hommes et des femmes, chefs de familles.
Le chantage à la justice est inacceptable et la société “Cissé Technologie” (C.Tech-Sarl) reste et demeure séreine et rigoureusement attachée au droit pour la sauvegarde de ses droits et intérêts.
Une correspondance particulière proposée par Adama S. DIALLO
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