Affaire député de Kati-juge de Ouélessébougou : La population du Djitoumou exige de nouveau le départ du juge et du Commandant de Brigade

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La population de Ouelessebougou a renouvelé sa requête relative au départ du juge et du commandant de brigade Da Diarra. Elle a fait part de ces exigences, le dimanche 14 décembre dernier, à la faveur d’un grand meeting qu’elle a organisé au stade municipal de la ville suite à la libération du député,  Bourama Tidiane Traoré qui a passé 8 jours en détention après son altercation avec le juge Amadou Bocar Touré.

Honorable Bourama Tidiane Traoré
Honorable Bourama Tidiane Traoré

Il  était environ 12 heures lorsque l’honorable Bourama Tidiane Traoré a signé son entrée triomphale dans le stade municipal de Djitoumou sous les sons mélodieux de l’orchestre de Djitoumou Pecos chantant ses louanges. Accueilli à son arrivée par des milliers de sympathisants venus de tous les horizons de Djitoumou, de Sanankoroba et de Diamadougou pour écouter la version des faits de la bouche de leur concitoyen, l’élu de Ouelessebougou était pour la circonstance accompagné d’une forte délégation composée majoritairement de ses collègues députés à l’hémicycle. Au total 15 élus ont participé à la rencontre au nombre desquels  Mamadou Hawa Gassama, député élu à Yélimané, Idrissa Sangaré, président de la commission de lois, Mohamed Tounkara, député élu à Kita, Yaya Sangaré, député élu à Yanfolila, Souleymane Soumano, député élu à Kati sur la même liste que Bourama Tidiane Traoré.

D’entrée de jeu, Souleymane Soumano, porte-parole de la délégation a salué la mobilisation de la population de Ouelessebougou sortie massivement pour prendre part à ladite cérémonie qui revêtait une importance capitale. Chose qui prouve à suffisance que l’honorable Bourama Tidiane Traoré bénéficie du soutien de ses concitoyens pour l’épanouissement desquels il ne cesse d’œuvrer. Ceci, bien avant d’accéder à l’hémicycle.

Selon Mohamed Tounkara, député élu à Kita, les juges sont aujourd’hui les “premiers voleurs dans ce pays “. Nul n’est au-dessus de la loi, a-t-on l’habitude de dire. “Appelés dans  l’exercice de leurs fonctions à faire instaurer la justice, ces supers hommes qui se croient tout permis n’hésiteront même pas à enfermer quiconque oserait s’en prendre à leurs copines. Il est grand temps que tout ceci cesse “, a-t-il martelé à l’endroit de l’assistance. Abondant dans le même sens, le député de Yelimané, Mamadou Hawa Gassama dira que si le juge et le commandant de brigade Da Diarra travaillaient dans la légalité, la population de Ouelessebougou n’allait pas demander leur départ. Ceux-ci, ajoutera l’honorable Mohamed Tounkara, ne portent pas Bourama dans leur cœur tout simplement parce que ce dernier est adepte de la transparence.

Outre l’intervention des députés dont Bourama Tidiane, lui-même, qui dans le récit de sa version des faits, a déclaré n’avoir levé la main en aucun moment sur le juge, la rencontre a été émaillée par des témoignages de plusieurs autorités coutumières de la commune rurale de Ouelessebougou qui n’ont pas manqué de saluer les efforts déployés par les députés pour la libération de leur frère. A les croire, ils sont nombreux à compter de janvier, les crimes qui ont été commis dans la commune de Ouelessébougou et qui restent malheureusement impunis. Au nombre de ces délits, nous pouvons citer 2 cas d’assassinat et un cas de viol. Prenant la parole au nom de la population, Moussa Samaké de N’Pièbougou a exigé le départ du juge et du CB qu’il estime avoir comploté ensemble dans l’affaire ayant conduit à l’arrestation de l’honorable Bourama Tidiane Traoré. Par ailleurs, M. Samaké a exhorté l’ensemble des autorités communales à travailler dans la stricte transparence au risque de ne pas mettre la population dos à dos.

Ramata S KEITA

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11 COMMENTAIRES

  1. le mali c est ns tous bie sur le juge amadou bocar toure est un malien personne ,ni l elu ni ceux qui demndent sn depart n ont le monopole de la citoyenete malienne un mesage tres clair aux populations de ouelessebougou ou a ceux qui cherche a intimider le juge il s etrompent ns ne cederons jamais le juge est malien il est au service du mali et exercera partout ou l etat le neccessitera basta ya un message aussi a al presse certains journalistes de mauvais maliens qui continue a en faire leur problme personelle ceux que vs oubliez l juge diadie toure es aussi issu d une region du mali alors que les populatios de la localite d origine du juge aussi demande que un juge natif du djitoumou ne peut pas exercer dans leur regions ou va le mali alors me chers que chacun revienne a la raison que le mali est un que il ya spas deux mali

  2. Voyez la personnalité du juge :son ethnie,sa provenance.Ça veut tout dire.Certains se croient plus supérieurs aux autres pour avoir tout eut sous ATT par brigue.Comment faire maîtriser un député par son garde de corps et le rouer de coups de poing.Inadmissible.Le Djitoumou doit venger son député en jetant le Kortè.

  3. Ne lachez pas prise Honorable Député, maintenez la pression en mobilisant les populations. C’est la seule solution pour régler les comptes de tous ces magistrats pourris et corrompus comme cela s’est passé à Fana. Seul un soulèvement populaire pourra venir à bout de la gestion catastrophique dans tous les compartiments du pouvoir…

    • Est-ce que nous sommes des hommes normaux, dotés de bon sens et de discernement dans ce pays?

  4. Le Député se reproche-t-il quelque chose pour se livrer à des rencontres et assemblées générales folkloriques. Tous ces faits et gestes portent à croire qu’il pousse les populations à se révolter contre l’Etat à travers les autorités locales en place. Mais, il perdra plus qu’il ne pense en profiter. Même si le Juge et le CB actuels sont mutés d’autres viendront à leur place. Alors, que le député arrête sa comédie inutile et qu’il se consacre au mieux à son travail de législateur.
    Le juge et le CB sont dans leur rôle de faire respecter les lois et ils ont agis conformément à la législation, alors ou se trouve le problème du Député ???

  5. Population du grand djitoumou les fils et filles de Fabounet,Soma et Siriman si les autorités refuse de lui muté donc donné la route au Chasseur du djitoumou pour le bonheur de la localité.

  6. Population du grand djitoumou les fils et filles de Fabounet,Soma et Siriman votre dignité est bafoué par un petit boxeur sous le nom de juge donc il ne faut pas se laissée humilier encor par ce même juge. Il est temps de faire ce qui doit être fait a la manière du djitoumou de MOUSSA.

    • Tu veux dire “BALLA SA BALI BALLA TOUNOUBALI” 🙄 🙄 🙄 Tu sais très bien que Balla est juste et droit, les esprits aussi justes et droits!ALLAH est très certainement juste et dur en punitions! Donc en clair promets plutôt à tes frères (les miens aussi, car malien je suis et fier)de se demander avant une quelconque invocation, de quelque bord que l’on soit, est -on sur d’être du côté de la vérité,du juste,du convenable!Après quoi à bon entendeur…

  7. holà, holà, holà!
    Quand un Président n’est pas bon, on peut aspirer à le remplacer, mais quand tout une population soutient un délit par ce que celui qui en est responsable est généreux, cela donne à réfléchir. Oui on t peut demander aujourd’hui à ce que le juge et CB s’en aillent. Comme ça demain ce sera le tour du Ministre de la justice et celui de la sécurité intérieure. Et plus tard on demandera le départ du Président et de son Premier Ministre avant de proclamer LA RÉPUBLIQUE AUTONOME DE OUELESSEBOUGOU. Pauvres populations naïves. Eh ALLAH qu’est que le Mali a fait pour mériter tout cela?

  8. Bonjour ? Je demande a mes frères de djitoumou.mde ne pas mettre le feu dans la poudre , ne faite pas l’avocat du diable. L’affaire est close.

  9. Un magistrat, fonctionnaire de l’Etat malien connu pour les sales besognes, a été recruté pour créer un bureau parallèle du réseau Apem. Il s’appelle Dramane Diarra (ancien Juge de Ouéléssébougou). Son beau-père en la personne du magistrat Toubaye Koné, Président du tribunal de la commune IV a été mis à contribution pour détruire le réseau Apem.
    Le Réseau ONG d’appui au processus électoral au Mali (réseau Apem) est cette entité de la société civile malienne, qui a accomplit des prouesses dans l’accompagnement de l’élection présidentielle et des élections législatives de 2013 au Mali.
    Dramane Diarra a ainsi initié trois procédures judiciaires différentes et farfelues, pour abattre le réseau Apem.
    Qui ne se souvient du tribunal de la Commune IV qui a abrité un jugement extraordinaire, dans l’affaire de Kalabambougou, orchestré par le ministre de la justice, garde des sceaux. Mieux, qui ne se rappelle la grève avortée des deux syndicats de magistrats : Syndicat Autonome de la Magistrature (SAM) et Syndicat Libre de la Magistrature (SYLIMA), lors de l’arrestation de certains juges par le ministre Bathily.
    A l’époque des faits, Toubaye Koné était le président du SYLIMA. Me Bathily s’est appuyé sur lui pour faire avorter la grève contre le Gouvernement ; au détriment de ses collègues juges qui l’ont déposé par la suite de la tête du SYLIMA.
    A la suite de Toubaye Koné, il y a aussi le juge Issa Traoré, Président du SAM, qui a été recruté. Il avait aidé Toubaye Koné dans l’échec de la grève des magistrats. Il a été mis à contribution pour envoyer deux juges détruire le réseau Apem. Il s’agit de Ibrahima Berthé, magistrat, et de Cheick Mohamed Chérif Koné, magistrat, avocat général près la Cour suprême.
    Voyez-vous, le droit est enterré. On ne se soucie pas de servir. Où est la justice qui doit être dispensée au seul profit des citoyennes et des citoyens du Mali, quand les magistrats eux-mêmes usent de leur pouvoir judiciaire pour opérer des holdup ?
    C’est en partie en direction de ce type de magistrats que s’est adressé le nouveau président du SYLIMA Adama Yoro Sidibé, le 9 novembre 2014, dans son « Appel des magistrats contre le ministre de la Justice ». Là aussi, le président du SAM s’est précipité sur les antennes de la télévision nationale du Mali, pour désavouer le SYLIMA.
    L’article 29 du Code de procédure civile dit que si un magistrat ou un auxiliaire de justice est impliqué dans une affaire judiciaire, c’est le 1er président de la Cour d’appel qui doit être saisi pour désigner la juridiction qui va statuer sur la dite affaire. Le juge Toubaye Koné a mis cette disposition légale dans sa poche, quand bien même le bureau de Dramane Diarra est truffé de magistrats et d’un avocat. Le juge Toubaye Koné a estimé que cela ne le concerne pas, parce que bénéficiant de la haute protection du numéro 2 du Gouvernement.
    Voyez-vous des fonctionnaires de l’Etat malien, passant tous à la caisse de la République à chaque fin du mois, se transforment en animateurs de la société civile, sous l’œil condescendant du Gouvernement.
    Le Ministre de la Justice, des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, Me Mohamed Ali Bathily a été informé, le 17 février 2014. Rien. Le premier président de la Cour d’appel, Moussa Sara Diallo, qui a résisté aux assauts de la mafia, a été relevé de ses fonctions. Les autres juges, membres de la mafia, ont eu des promotions. Au lieu de les déshabiller tout simplement, comme cela se fait dans tout Etat de droit digne de ce nom !
    Le Premier ministre, chef du gouvernement, Moussa Mara a été, lui aussi, informé le 3 juin 2014. Et puis, rien. Lui, auparavant, si prompt à répondre aux lettres à lui adressées, demeure sourd, aveugle et muet.
    C’est ce qu’on appelle meurtre entre petits copains et petits coquins. Des hommes qui se comparent au Bon Dieu et qui défient Allah.
    Et pourtant, il n’y a de Force et de Puissance qu’en Allah, l’Exalté, le Tout Puissant (Walâ Hawla walâ Qouwata illâ Bi LLâhhil ‘Aliyyil Azzîm). 🙄 🙄 🙄 🙄 😳 😳 😳 😳 👿 👿 👿 👿 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆

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