Depuis plus deux semaines, une usine indienne installée à quelques kilomètres de la ville de Sanankoroba fait l’objet d’une contestation par la jeunesse qui l’accuse de polluer l’air. Les contestataires demandaient l’arrêt pur et simple de ladite usine, mais après la rencontre avec le maire de la commune, Mamadou Zan Traoré, un dénouement heureux semble trouvé au différend.
A croire le maire, dire qu’il ne se soucie pas de la santé de sa population est une cabale politique contre sa personne en vue de nuire à sa réputation, surtout après ce qu’il mène jour et nuit pour l’épanouissement et le développement de la commune de Sanankoroba. A ses dires, le premier village qui l’a d’abord interpellé concernant ce problème est le village de Sisanan, dont le chef de village avait envoyer une délégation chez lui pour signaler que la pollution de l’usine, sa mauvaise odeur fatigue fortement les habitants du village. Une situation paradoxale au moment où des consultations ont été effectuées dans le village avant toute installation d’usines dans la commune. Une obligation de responsabilité que le maire a su prendre, bien avant la venue de l’usine. Selon lui, lorsque les gens du village Sisanan sont venus le voir aussi concernant le problème, il a tout de suite appelé les services en charge de la nuisance et de la pollution de Kati, dirigés par madame SanogoNoumouni Camara. Informée de la situation de l’usine, la dame s’est déplacée elle-même à deux fois sur le terrain. Mais, selon lui, elle n’a pas été autorisée à rentrer dans la cour de l’usine. Il a donc fallu l’intervention de la gendarmerie du poste de Sénou pour que la responsable puisse avoir accès à l’intérieur de l’usine. Selon le maire, le même jour, la dame a pris la décision de l’arrêt immédiat des travaux de l’usine. Le maire signale qu’il n’était même pas à Sanankoroba ce jour, mais en voyage. Mais à sa grande surprise, certains jeunes se sont permis de l’insulter à travers certaines radios de Bamako. Ces allégations faisaient croire, selon lui, que le maire a pris de l’argent avec le promoteur de l’usine, et qu’il expose la population, parce qu’il ne dort même pas à Sanankoroba et qu’il s’en foutait de la santé de la population de sa commune. Cet animateur de radio avait même lancé un appel à la population de Sanankoroba et environs pour un sit-in devant le domicile du maire. Le maire dira que tout ça n’est relève d’une cabale contre lui, en vue de le nuire. Selon lui, contrairement à ce qui se dit, sa maison est juste à quelques mètres de l’usine, et il dort chez lui, à Sanankoroba. Il dit ne pas avoir de raison de prendre de l’argent pour sacrifier la vie de toute la population de la commune. C’est pourquoi il a lancé un appel à tous ceux qui sont derrière ces intoxications à revenir à la raison et à s’unir pour bâtir ensemble la commune
Quant au propriétaire de l’usine que nous avons joint par téléphone, il affirme que toutes les formalités ont été effectuées dans les différentes structures compétentes, dont le ministère de l’Industrie , les services de hygiène, de nuisance et de pollution ainsi que les services de l’assainissement qui ont donné leur accord avant l’installation de l’usine. Et puis, il dira enfin que depuis l’ouverture de l’usine, il y a plusieurs mois, les Indiens ont employé beaucoup de jeunes natifs de Sanankoroba et que personne parmi eux n’est jamais tombé malade, jusque-là. Le PDG de l’usine, Ashok, dit ne pas savoir quelle sorte de pollution et d’odeur au niveau de l’usine puisse pousser à des contestations. Mais au moment où nous mettions sous presse cette information, le maire Mamadou Zan Traoré avait, quant à lui, réussi à réunir tout le monde. Le chef du village et les jeunes étaient tous sur une même position d’attente. Donc, on peut dire qu’une solution a été trouvée entre le maire et les jeunes contestataires.
Lassi Sanou
Les Indiens, tout comme les Chinois, les Vietnamiens, …etc n’ont généralement aucune notion dans le respect des normes environnementales. Au Mali, c’est une perte de temps de compter sur les autorités municipales pour protéger les populations. Il faut que les populations se défendent elles-mêmes.
Cette usine ressemble à une autre qui était installée à Fana, et qui dégageait une odeur insupportable. Il a fallu que la population de Fana exige son démantèlement pour qu’elle parte.
@Aicha,
Nous allons donner votre foutu numéro béninois pour qu’ils te cherchent et t’envoyer en prison pour escroquerie.
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