Affaire de l’HUICOMA : L’ultimatum des femmes compressées !

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Après une nuit de négociations avec des membres du gouvernement, les femmes licenciées de l’Huilerie cotonnière du Mali (Huicoma) renvoient sa marche sur le palais de Koulouba mais  lance un ultimatum aux gouvernements à tenir son engagement avant le 10 décembre prochain.

Plus de dix ans après sa privatisation, les travailleurs licenciés de l’Huicoma courent toujours derrière leurs droits. Le Collectif des travailleurs compressés à travers les femmes ont décidé d’attiser le feu pour avoir gain de cause. Ainsi, elles s’apprêtaient à marcher “toutes nues” sur le palais de Koulouba, hier mercredi 11 octobre,  pour réclamer leur plan social et la relance de l’unité industrielle. Finalement, elles ont décidé de “sursoir ” à la manifestation après la visite surprise de trois ministres à Koulikoro, le mardi 10 octobre. Il s’agit des ministres de la Fonction publique, du Développement industriel et celui de la Solidarité et de l’Action humanitaire, a indiqué Mme Touré Mama Cissé.  Et d’ajouter que :” c’est les familles fondatrices de Bamako qui ont été les premières à nous supplier d’annuler la   marche, mais nous étions déterminer à aller jusqu’au bout. Après l’échec de cette médiation, les trois ministres sont venus nous voir à Koulikoro, le mardi vers 19 heures. C’est à l’issue de cette rencontre que nous avons décidé de sursoir à la marche après un compromis “, a souligné Mme Touré Mama Cissé, présidente des femmes travailleuses de l’Huicoma.

 Un sursis et non une annulation

Selon Mme Touré, à la suite “des échanges houleuses, les émissaires  du gouvernement nous ont promis de liquider la totalité des droits des travailleurs licenciés de l’Huicoma avant le 10 décembre 2017″.

” Nous avons accepté la proposition à la demande du maire et du gouverneur de Koulikoro, mais à condition que l’Union nationale des travailleurs du Mali (UNTM) soit impliquée dans les négociations. Aussi, nous avons exigé une rencontre chaque deux semaines avec le gouvernement pour faire le point de la situation “, a indiqué la présidente des travailleuses de l’Huicoma. ” Nous avons sursis la marche, mais pas l’annulé. Si jamais le gouvernement ne respectera pas cette fois-ci son engagement, nous battrons le pavé en tenue d’Eve et sans prévenir”, a-t-elle averti.

A noter que les travailleurs licenciés de l’Huicoma sont environs 1200 personnes et leurs droits sont estimés à plus de huit milliards de FCFA dont l’Etat s’engagement à s’acquitter d’ici le 10 décembre prochain.

Maliki Diallo 

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8 COMMENTAIRES

  1. Résilier le contrat de vente-1. De attribuer l’usine avec appui de la part du gouvernement pour que les maliens cesses de bouffer des huiles seulement bonnes pour les moteurs que nous consommons -2. Svp fermer les unités de fabrique d’huile qui ne peuvent pas raffiner leur production-3. Donner aux travailleurs de HUICOMA le contenu du plan social proposé-4. Un PPP bien pensé serait la meilleure solution pour remettre l’usine en marche-5.

  2. “….les femmes licenciées de l’Huilerie cotonnière du Mali (Huicoma) renvoient sa marche sur le palais de Koulouba….” HUM HUM MARCHE SUR KOULOUBA C’EST PAS BON DEH!
    LES DEBOIRES D’ATT ONT COMMENCE PAR CES SORTE DE MARCHE (DES FEMMES DE KATI).
    Il faut chercher a savoir si Barou (Oumar Mariko) se cache derrierre ces femmes, sinon d’un truc annodin peut sortir un evenement qui fera trembler (encore) la Republique.

  3. vraiment ces familles dites de fondatrice de Bamako, et certain imams et prêcheur sont devenu la honte national, ils sont de mèche les régimes en place pour sucer le sang du vaillant peuple malien. le voilà il se ridiculise puisque les braves femme d’huicoma ont compris leur jeux et ont refuser leur médiation. personne ne doit les écoutés encore dans ce pays.

  4. vraiment ces familles dites de fondatrice de Bamako, et certain imams et prêcheur sont devenu la honte national, ils sont de mèche les régimes en place pour sucer le sang du vaillant peuple malien. le voilà il se ridiculise puisque les braves femme d’huicoma ont compris leur jeux et ont refuser leur médiation. personne ne doit les écoutés encore dans ce pays.

  5. vraiment ces familles dites de fondatrice de Bamako, et certain imams et prêcheur sont devenu la honte national, ils sont de mèche les régimes en place pour sucer le sang du vaillant peuple malien. le voilà il se ridiculise puisque les braves femme d’huicoma ont compris leur jeux et ont refuser leur médiation. personne ne doit les écoutés encore dans ce pays.

  6. vraiment ces familles dites de fondatrice de Bamako, et certain imams et prêcheur sont devenu la honte national, ils sont de mèche les régimes en place pour sucer le sang du vaillant peuple malien. le voilà il se ridiculise puisque les braves femme d’huicoma ont compris leur jeux et ont refuser leur médiation. personne ne doit les écoutés encore dans ce pays.

  7. 1- Il se trouve que les vrais prédateurs dans ce pays sont effectivement ces familles fondatrices de Bamako et autres Imams, qui ont été comme ces fourmis rouges pris dans du miel offert par le régime. A défaut donc d’avoir laissé leur vie après le festin sucré comme ces insectes, ils sont là casser la colonne vertébrale de toutes les forces vives de cette Nation… Il en fut ainsi du référendum lorsqu’il la plateforme s’est résolu ultimement à marcher pour réclamer la démission du président à l’AN. Aujourd’hui, après 10 ans de souffrance, les revoilà cahin caha chez ces braves femmes de Koulikoro et de Koutiala dont ils ont ignoré le cri de douleur tout le temps. Et pour cause. La logique aurait voulu qu’ils obligent celui qui a, à donner, et non d’empêcher celui qui n’a pas et qui se bat pour avoir…

    2- On peut bien se poser la question quels intérêt(s) ont ces soi-disants notables à empêcher les pauvres citoyens à réclamer leur droit et pire protéger le non droit et l’impéritie d’un régime! On sortira des justificatifs du genre ” pour la stabilité du Mali, au nom de la paix et de la cohésion sociale, le dialogue comme vertu et tradion, un linéage transcendantal et immanent à la fois, tous des cousins faits pour des cousines dans la cuisine” etc…!!!!

    3- Sans doute que les non dits de ce qui est déjà su, révèlent des accointances de ces personnages avec le régime à la manière d’une mafia locale vigoureuse et très active, qui a ses empruntes et emprises encrés dans tous les secteurs sociaux-économique du pays: le foncier, le commerce, le job garantit pour leurs progénitures, l’eau et l’électricité en temps réel dans leurs domiciles…pendant que la majeur partie de la population végète dans la pénombre avec des cris et grincements de dents depuis des années, comme ces compressés de Usines HUICOMA de Koulikoro et de Koutiala….

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