Victime d’une escroquerie à grande échelle de puis 2004 de la part, dit-on, de l’honorable Babani Sissoko et de son Conseil Me Mountaga Tall, Boubacar Djigué dit Bouga, commence à s’éveiller, surtout avec le changement de régime, suite au renversement du président ATT, au temps duquel l’injustice, la corruption, la délinquance financière et foncière, le trafic d’influence…ont fait leurs nids, même au sommet de l’Etat. Aujourd’hui, les masques tombent çà et là. L’affaire dite de Babani Sissoko/Boubacar Djigué dit Bouga en est une parfaite illustration. En attendant le jugement qui aura lieu ce 31 octobre 2012, l’on se demande comment les différents protagonistes en sont arrivés à là. Notre Enquête.
Après avoir accepté l’achat de la maison de Babani Sissoko sise à l’Hippodrome, et après avoir versé la totalité du prix convenu, à travers son notaire en la personne de Me Alassane Sangaré, Boubacar Djigué, puisque c’est de lui qu’il s’agit, a toutes les peines du monde pour rentrer en possession de son dû. Depuis 2004, il ne cesse de subir des pressions et des menaces de la part de certains acteurs mêlés dans cette affaire trouble. Il s’agit notamment de Me Mountaga Tall, président du CNID FYT et Avocat de Babani Sissoko dans ce dossier.
En son temps, M. Djigué avait frappé à toutes les portes, sans succès. Et pourtant, toutes les procédures en la matière ont été respectées par Bouga Djigué. Avec des documents de justice qui lui sont favorables, il a écrit à tous les organes concernés par cette affaire, y compris la présidence de la République qui a été saisie à deux reprises. C’est dans cette ambiance que Babani à décider de vendre son hôtel «Mariétou Palace» pour éponger ses dettes. En tant que Conseil de l’enfant de Dabia, Me Mountaga Tall aurait promis et juré sur tout ce qui lui est cher, de rembourser M. Djigué (il a accepté de prendre l’argent en échange de la maison, après négociations) dès que la vente de l’hôtel serait effective.
Selon nos informations, après la vente de l’hôtel, une importante somme a été remise à Me Mountaga Tall pour intéresser les créanciers de son client Babani Sissoko. C’est justement ce moment que ce dernier a choisi pour proférer des menaces contre M. Djigué, en lieu et place de son argent. Selon des sources concordantes, le président du CNID aurait même fait savoir que le dossier est désormais entre les mains du président «ATT» et que M. Djigué aura des problèmes si jamais il n’arrête pas de parler de cela. Sans tomber dans la panique, Bouga Djigué a gardé son sang-froid. Car, il détient toutes les preuves de l’achat de cette maison, même le titre foncier qui porte désormais son nom.
Comment un homme politique qui aspire à la Magistrature Suprême de notre pays peut-il se comporter de la sorte ? Telle est la question que les uns et les autres se posent au sujet de Me Tall impliqué jusqu’au cou dans cette affaire.
Depuis ses locaux à la Zone industrielle de Bamako, M. Djigué a été surpris d’apprendre à travers la presse qu’il aurait refusé de prendre son argent et qu’il réclame le Milliard. «Depuis 2006, je n’ai pas vu Mountaga Tall, à plus forte raison un centime de la part de Babani. Qu’on arrête de mentir ! Moi, j’ai foi en Dieu et je sais que tous ses menteurs verront leur sort se régler», déclare Boubacar Djigué.
Trahi à l’époque de tous les côtés y compris par son Avocat, l’opérateur économique, a aujourd’hui placé sa confiance en Me Magate Saye pour sa défense. De sources bien introduites, Babani aurait vendu plusieurs de ses biens à M. Djigué et cela, dans un passé récent (maison a l’ACI, voitures, terrains etc.).
Aujourd’hui, l’espoir renaît du côté de l’opérateur Bouga. Il aurait saisi le Ministre de la Justice, Malick Coulibaly qui aurait promis de faire toute la lumière sur cette affaire qui n’a que trop duré. La sentence de Dieu est sans appel, c’est pourquoi, il est important de signaler que les amis d’hier, sont devenus des ennemis jurés d’aujourd’hui.
En effet, Me Mountaga Tall et son client Babani Sissoko sont à couteaux tirés. D’aucuns disent que c’est Babani qui aurait convoqué le président du CNID pour escroquerie et d’autres pensent que c’est le contraire. Entre les deux, qui est escroc ?
Nos sources soutiennent que Babani, au cas où son escroquerie est établie, il sera déguerpi dès cette semaine et risquera la prison. Et qu’il a même été saisi pour la cause. En tous cas, les autorités actuelles sont venues pour lutter contre ces fléaux qui ne cessent de polluer l’atmosphère au Mali, notamment l’injustice et surtout le trafic d’influence.
Wait and See!!!
Mamadou DIALLO “Mass”
Commérage je ne comprend pas les soit disant journaliste maliens qui ont en réalité un niveau CEP écrivent de telles sottises
Mr diallo ayez l honnetete de dire la verite et faire des enquetes serieuse pour un journal aussi meconnu comme le katois ;MR DJIGUE NE PEUT dire qu;il a refuse ses sous ;cest apres BABANI A Tous pris pour manger cette affaire n;est meme pas compliquee;babani et djigue sont tous escroc qu;on nous foute la paix
C’EST GRAVE!
MAIS JE NE COMPRENDS RIEN. DITES-MOI, ENTRE LE POTENTIEL ET LE KATOIS QUI COPIE QUI? MEME ARTICLE, TITRE DIFFERENT, PRESQUE MOT PAR MOT! DE GRACE RESPECTEZ LES GENS!
Non seulement, ce que tu dis est vrai Moustaph, mais en plus, personne n’a rien à foutre de ce non-évènement!
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