L’avènement des résultats issus des concertations régionales et locales sur la réorganisation territoriale le 28 avril, ne cesse de mettre en colère des Maliens. Une situation qui ne laisse personne indifférente.
Tout a commencé dans la nuit du 28 avril à Tonka, une des Communes du cercle de Goundam. Les lettres circulaires sont très différentes et se contre disent. Car sur d’autres, certaines communes sont érigées en cercles et ne le sont pas sur d’autres. Plusieurs zones se sont levées pour réclamer leur transformation territoriale en cercle ou région. Ce même 28, la jeunesse de Tonka avait coupé la route Niafunké-Goundam en exigeant d’avoir le statut cercle. Voilà l’occasion pour les autres au Nord comme au Sud. La même colère a poussé les populations de Gourma-Raroush et Niafunké à réclamer leur statut région.
En plus des cercles qui veulent être érigées en régions, il y a aussi des communes qui exigent le statut cercle. Elles sont notamment : Saraféré, N’gorkou, Koumaïra, Banikane, Léré et autres du côté du nord. Du côté sud, la population de Markala a successivement montré le muscle en coupant le pont et brulant des pneus sur la route. Le premier adjoint du maire de la commune de N’gorkou Djedjé Boré était parmi les manifestants qui ne sont pas d’accord. « La transition a une mission très claire qui est la sécurité et l’organisation des élections. Ils veulent juste nous distraire. Si vraiment ils veulent effectuer ce découpage il faut qu’ils le fassent avec sérénité et sans aucune complaisance. S’il y a lieu de découpage nous voulons que Niafunké soit érigé en région et toutes ses communes en cercles. Au cas contraire les autorités de la transition doivent renoncer à ce projet », a suggéré M. Boré.
Hamadoun Touré
(Stagiaire)
c’est quand le découpage sera effective qu’il aura un tôlé car les populations des différente localités ne sont pas à présent conscient des conséquences.
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