Administration pénitentiaire: le Comité Scientifique du réseau RECEPAON se réunit à Bamako

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Bamako abrite la première réunion du Comité Scientifique du Réseau Colorado pour l’Emergence Pénitentiaire en Afrique de l’Ouest et du Nord (RECEPAON). Les travaux lancés ce lundi matin se poursuivront jusqu’au 28 mars prochain à l’Institut National de Formation Judiciaire de Bamako (INFJ).

Venus du Burkina Faso, de la Mauritanie, du Maroc, du Niger, du Sénégal et du Mali, les participants à la rencontre de Bamako travailleront à «rendre fonctionnel le comité scientifique avant la prochaine rencontre annuelle de novembre 2019». C’est ce qu’a indiqué le Colonel Major Abdoulaye Idrissa Maïga, Directeur national adjoint de l’Administration pénitentiaire et de l’Education Surveillée, représentant le ministre de la Justice à l’ouverture des travaux. Au nom du Garde des Sceaux, le Colonel Major Maïga s’est dit honoré de l’accompagnement du Bureau of International Narcotics and Law Enforcement (INL) pour le fonctionnement du RECEPAON.

A l’ouverture de l’atelier, le mot de bienvenue a été prononcé par le Secrétaire Exécutif du réseau, le Burkinabè PolicarpeCoulibaly. C’était en lieu et place du magistrat Ibrahima Tounkara, Directeur national de l’Administration pénitentiaire et de l’Education Surveillé du Mali et nouveau président du Réseau Colorado pour l’Emergence Pénitentiaire en Afrique de l’Ouest et du Nord. Ce dernier est en mission à l’extérieur du Mali. Le Secrétaire Exécutif a rappelé la nécessité de mettre en place le Comité scientifique, le seul organe de ce réseau, créé le 19 novembre 2017 au Sénégal, à ne pas encore être opérationnel.

Aux dires d’Hélène Brochu, conseillère en administration pénitentiaire pour le Bureau of International Narcotics and Law Enforcement (INL), l’importance du RECEPAON réside en la capacité de ses membres de partager mutuellement leurs expériences en matière de gestion pénitentiaire. Il existe, affirme-t-elle, des pays membres du réseau à qui le Mali peut servir d’exemple notamment la Mauritanie et le Niger. Dans ces pays, l’administration pénitentiaire est encore dirigée la Garde nationale.

Mamadou TOGOLA/Maliweb.net

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