À quelques semaines de la tenue des échéances référendaires, le président du parti Convergence a, au cours d’une conférence de presse tenue la semaine dernière au siège du parti, clarifié sa position. Celui qui était resté depuis longtemps silencieux, est finalement sorti de ses réserves et appelant ses militants à voter massivement pour le oui.
Le président de la Convergence Moussa Timbiné précise que cette décision de soutien au projet du référendum a été prise, en toute responsabilité et n’est sous aucune influence politique extérieure ajoutant que son parti ne s’inscrira jamais dans des calculs politiciens. Par ailleurs, la tenue dudit référendum prévue en principe, au 18 juin prochain, marque selon le conférencier, un premier pas, pour un éventuel retour à l’ordre constitutionnel, toute chose qui éviterait à notre pays, de nouvelles sanctions économiques de la CEDEAO et de l’UEMOA. Partant, il s’est réjoui entre autres, de l’instauration du Sénat, la prohibition du nomadisme politique surtout l’obligation de déclarer des biens des parlementaires, une fois élu dans l’hémicycle. ” L’essentiel, pour le parti Convergence c’est de souhaiter la réussite de l’organisation du référendum afin de permettre aux maliens de s’exprimer librement à travers des votes sincères et transparents”, a-t-il indiqué avant de laisser entendre que son parti Convergence ferait de la participation active lors du référendum, un devoir citoyen qu’elle accomplira sans faille et ce, dans un esprit patriotique. Rappelons que ce projet d’élaboration de la nouvelle constitution sinon de révision de la constitution n’est pas une première dans notre pays. Les trois anciens présidents successifs avaient eux aussi tenté à faire la relecture de cette mouture constitutionnelle, sans succès, notamment Alpha Oumar Konaré, Amadou Toumani Touré et Ibrahim Boubacar Keita.
Yacouba COULIBALY