Activité ministérielle : Où est passé le “justicier” Mohamed Ali Bathily ?

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Lutte contre la corruption et la délinquance économique et financière : Le ministre Bathily expose la recette malienne a paris
Mohamed Ali Bathily

Le bouillant et tonitruant Ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, Me Mohamed Ali Bathily, se fait désormais plus rare, plus discret. Il semble perdre désormais son latin face aux charges d’accusation de corruption et de brigandage financier pesant sur l’Etat depuis la mise au grand jour des dessous scabreux du dossier de l’avion présidentiel et des contrats militaires. Même le feuilleton de à l’arrestation et l’incarcération d’un député pour voie de violence sur un juge n’aura pas réussi à le faire sortir la torpeur qu’il incarne aujourd’hui. Lui, jadis si prompt à embastiller juges, huissier de justice et tous ceux qui tombaient dans son viseur, est resté coi face aux présumés couopables de surfacturations. Me Mohamed Ali Bathily est-il muselé aujourd’hui dans sa fonction ?

Le bouillant et tonitruant Ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, Me Mohamed Ali Bathily, que le très conotroversé député de l’opposition, Mahamadou Hawa Gassama, qualifie d’être à la fois “Ministre et procureur”, se fait désormais plus rare, plus discret. Il semble, à force d’avoir trop versé dans le populisme, perdre désormais son latin face aux charges d’accusation de corruption et de brigandage financier pesant sur l’État depuis la mise au grand jour des dessous scabreux du dossier de l’avion présidentiel et des contrats militaires.

Le Ministre, qui se plaisait à embastiller juges, huissier de justice et tous ceux qui tombaient dans son viseur, est resté coi face aux présumés couopables dans le dossier ci-dessus évoqué, parce que non seulement les auteurs de ce coup porté à la gestion des finances publiques sont des collègues à lui dans le Gouvernement, mais aussi des gens qu’on dit être très proches du président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita. Comme si le bon Dieu avait voulu mettre à l’épreuve celui qui disait dans le faux procès fait à l’ancien Ministre David Sagara “qu’il ya une coalition des fonctionnaires de l’Etat contre la Constitution”, les Maliens auront été témoins de ceux à qui cette charge sied le plus dans l’actuel Gouvernement.

Aussi, le fait qu’il se soit complétement “effacé” de la scène nationale serait-il dû à une injonction présidentielle l’appelant “à produire de réssultats plutôt que d’agir en fanfaron avec l’effet d’un élephant dans un magasin de porcelaine”. Des conseils qui ne sont apparemment pas tombés dans l’oreille d’un sourd.

Même le feuilleton ayant opposé les juges et les députés durant toute la semaine écoulée, suite à l’arrestation et l’incarcération d’un député pour voie de violence sur un juge, n’aura pas réussi à faire sortir le vaillant Ministre de la Justice de la torpeur qu’il incarne aujourd’hui. Alors question : Me Mohamed Ali Bathily est-il muselé aujourd’hui dans sa fonction ? Si oui, par qui ? Se ramolit-il aujourd’hui parce qu’il aura compris qu’il est suicidaire de pouser des cris de chèvre dans un enclos de loups ? Les Maliens s’interrogent !

Assane SY DOLO

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4 COMMENTAIRES

  1. ET POURTANT CETTE FACE DE RAT DE HAMEAU S’EST DÉPALCÉ EN FRANCE POUR INSULTER ET ACCUSER SOUMAILA CISSÉ DE VOLEUR DE 4 MILLIARDS DE NOS FRANCS.
    IL A ÉTÉ VU DANS LES RUES DE BAMAKO À FAIRE SON COW BOY.

    MAIS DEPUIS QU’IL A UNE CAUSE RÉELLE SUR LE PLATEAU, IL DISPARAIT.
    C’EST COMME QUELQU’UN QUI MULTIPLIE LES ENTRETREVUES POUR OBTENIR UN EMPLOI..DÈS QU’ON LUI OFFRE L’EMPLOI, IL SE POUSSE..

    ON NE PEUT PAS DEMANDER MIEUX AVEC DES DOSSIERS DE CRIMES DE TOUS GENRES..

  2. TOUT LAISSE A CROIRE QUE CE MINISTRE NE VOIT PAS PLUS LOIN QUE LE BOUT DE SON NEZ. APRES LE RAPPORT DE LA COUR SUPRÊME, QUI DONNAIT LE TON DE L’IMPLICATION DES MEMBRES DU GOUVERNEMENT, CE BONHOMME CONTINUAIT A FAIRE LE GROS DOS AVEC DES SLOGANS POPULISTES. IL AURAIT DÛ SE TAIRE DEPUIS… MAIS HELAS, IL N’A PAS VU LA TEMPETE VENIR.
    IL PEUT JUGER LES DELINQUANTS MAINTENANT, POURVU QU’ILS SOIENT DES PROCHES DU PRESIDENT IBK.

  3. Mafia et argent
    Que dire des conséquences néfastes, pour le Mali, de cette amitié sincère d’El Hadj IBK avec l’homme d’affaires corses Tomi, le parrain des parrains ? L’avion d’ATT jugé vieillot, par la mafia. Mensonge d’Etat. Le peuple malien trahi. Que dire de ce mépris des Accords de Ouagadougou qui ont permis au Mali de renouer avec la normalité constitutionnelle ? Les accords d’Alger sont un serpent de mer, à ce jour.
    Et puis, un magistrat, fonctionnaire de l’Etat malien connu pour les sales besognes, a été recruté pour créer un bureau parallèle du réseau Apem. Il s’appelle Dramane Diarra. Son beau-père en la personne du magistrat Toubaye Koné, Président du tribunal de la commune IV a été mis à contribution pour accélérer la destruction du réseau Apem, à travers trois procédures judiciaires différentes et farfelues.
    Qui ne se souvient du tribunal de la Commune IV qui a abrité un jugement extraordinaire, dans l’affaire de Kalabambougou, orchestré par le ministre de la justice, garde des sceaux. Mieux, qui ne se rappelle la grève avortée des deux syndicats de magistrats : Syndicat Autonome de la Magistrature (SAM) et Syndicat Libre de la Magistrature (SYLIMA), lors de l’arrestation de certains juges par le ministre Bathily.
    A l’époque des faits, Toubaye Koné était le président du SYLIMA. Me Bathily s’est appuyé sur lui pour faire avorter la grève contre le Gouvernement ; au détriment de ses collègues juges qui l’ont déposé par la suite de la tête du SYLIMA.
    A la suite de Toubaye Koné, il y a aussi le juge Issa Traoré, Président du SAM, qui a été recruté. Il avait aidé Toubaye Koné dans l’échec de la grève des magistrats. Il a été mis à contribution pour envoyer deux juges détruire le réseau Apem. Il s’agit de Ibrahima Berthé, magistrat, et de Cheick Mohamed Chérif Koné, magistrat, avocat général près la Cour suprême.
    Voyez-vous, le droit est enterré. On ne se soucie pas de servir. Où est la justice qui doit être dispensée au seul profit des citoyennes et des citoyens du Mali, quand les magistrats eux-mêmes usent de leur pouvoir judiciaire pour opérer des holdup ?
    C’est en partie en direction de ce type de magistrats que s’est adressé le nouveau président du SYLIMA Adama Yoro Sidibé, le 9 novembre 2014, dans son Appel des magistrats contre le ministre de la Justice. Là aussi, le président du SAM s’est précipité sur les antennes de la télévision nationale du Mali, pour désavouer le SYLIMA.
    L’article 29 du Code de procédure civile dit que si un magistrat ou un auxiliaire de justice est impliqué dans une affaire judiciaire, c’est le 1er président de la Cour d’appel qui doit être saisi pour désigner la juridiction qui va statuer sur la dite affaire. Le juge Toubaye Koné a mis cette disposition légale dans sa poche, quand bien même le bureau de Dramane Diarra est truffé de magistrats et d’un avocat. Le juge Toubaye Koné a estimé que cela ne le concerne pas, parce que bénéficiant de la haute protection du numéro 2 du Gouvernement.
    L’autre fonctionnaire du Ministère de l’intérieur et de la sécurité se prénomme Mamadou Touré, un individu qui se fait passer pour Imam lors de certaines cérémonies dans ce département. Un hypocrite ?
    Voyez-vous des fonctionnaires de l’Etat malien, passant tous à la caisse de la République à chaque fin du mois, se transforment en animateurs de la société civile, sous l’œil condescendant du Gouvernement.
    Le Ministre de la Justice, des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, Me Mohamed Ali Bathily a été informé, le 17 février 2014. Rien. Le premier président de la Cour d’appel, Moussa Sara Diallo, qui a résisté aux assauts de la mafia, a été relevé de ses fonctions. Les autres juges, membres de la mafia, ont eu des promotions. Au lieu de les déshabiller tout simplement, comme cela se fait dans tout Etat de droit digne de ce nom !
    Le Premier ministre, chef du gouvernement, Moussa Mara a été, lui aussi, informé le 3 juin 2014. Et puis, rien. Lui, auparavant, si prompt à répondre aux lettres à lui adressées, demeure sourd, aveugle et muet.
    Le peuple malien est tout simplement bafoué dans sa dignité. Le temps de dire tout simplement : HASBOUNA LAHHOU WA NI’E-MAL WAKILOU (Allah Est notre Garant et Quel Meilleur Garant !)

  4. Ce vaurien est en train de penser aux 39 milliards volés par son gouvernement. On dirait qu’on a cousu sa bouche maintenant et tout le monde est à l’aise. Dieu ne dort jamais. Pour bien accuser SANOGO, il est aller déterer des morts. Et aujoud’hui rends nous nos 39 milliards. Et dans tout ça que dire de KAREMBE ? Ils se sont tous tus maintenant. Dieu ne dort pas.

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