Pas de temps à perdre. C’est justement la philosophie de la nouvelle ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable, Mme Haidara Bernadette Keïta.
Juste après la passation de service avec le Secrétaire général, elle a entamé une visite de terrain pour prendre contact avec le personnel de la Dnacpn et de l’Angesem, des structures affiliées à son département. C’était le vendredi dernier.
De la Direction nationale de l’assainissement et du contrôle des pollutions des nuisances (Dnacpn) à l’Agence nationale de gestion des stations d’épuration du Mali (Angesem), la ministre a échangé, sans langue de bois, avec ses interlocuteurs. Il s’agissait, non seulement pour le ministre de faire connaissance avec les dites structures, mais surtout d’exposer sa vision et recenser les difficultés que ses structures connaissent.
Cette démarche traduit la détermination de Mme Haïdara Bernadette Keïta, malgré le temps très court de la transition, pour répondre aux attentes de ses concitoyens. «La mission du Département est transversale et la tâche est lourde. Certes, la période de transition est courte, mais une synergie d’actions nous permettra de réaliser beaucoup de choses pour gagner le combat contre l’insalubrité et la protection de l’environnement », a-t-elle indiqué. Dans cette course contre la montre, le ministre de l’environnement, de l’Assainissement et de Développement durable met un accent particulier sur l’assainissement de la ville de Bamako.
A l’Angesem, le ministre et ses collaborateurs ont été accueillis par la directrice générale, Mme Touré Assitan Sima et un personnel fortement mobilisé pour la cause. Le ministre et sa délégation ont été aussitôt conduits sur le site abritant les stations d’épuration. Avant la visite des installations, la directrice de l’Agence a édifié son hôte du jour sur les missions de sa structure. Selon elle, l’Angesem constitue un maillon important dans la politique d’assainissement du pays. Elle dispose de 9 stations à Bamako et dans les régions pour le traitement des eaux usées. Cette structure connait des difficultés. Il s’agit notamment des difficultés pour obtenir des parcelles pour la construction des stations et l’acheminement des eaux usées pour le traitement.
Prenant la parole, Mme Haïdara Bernadette Keïta a expliqué les raisons de sa présence dans ce service. « Ce service constitue un maillon important dans la politique d’assainissement du pays. C’est pourquoi, il est nécessaire de venir voir comment elle fonctionne et s’entretenir avec le personnel afin de travailler pour apporter des solutions. Ce qui permettra à l’Angesem de répondre favorablement aux attentes de la population. »
N.D