Beaucoup d’encre et de salive ont coulé quant à l’acquisition d’un aéronef présidentiel. Si pour les cadres de la majorité présidentielle, l’achat d’un nouvel avion est plus qu’urgent, car justifié par le fait que le Boeing d’ATT est sans document et peu sécurisé, l’opposition de son côté réfute cette thèse et parle de dépense budgétivore pour le Mali. Mais avec la publication du rapport du vérificateur général, libre court à chaque citoyen de se faire son analyse personnelle pour voir et comprendre qui avait donc raison entre les deux camps.
Selon le rapport du Vegal, aucun représentant du Gouvernement du Mali n’a participé à l’inspection de l’aéronef et au vol d’essai bien que disposant des structures compétentes. En effet, il a été fourni à l’équipe de vérification un rapport d’inspection produit par « Amac Aerospace», mais aucun document n’a été produit relativement aux conditions de recrutement de cette société. Ainsi, le Gouvernement a payé le montant de 329 548 538 FCFA (655 492 $US) à Sky Colour pour ces frais d’inspection, les frais d’immatriculation, les honoraires d’avocat, les frais relatifs à l’armement de l’avion, à la maintenance, à la peinture et à l’achat de fuel pour convoyage de l’appareil à Bamako, alors que cette société ne dispose d’aucun contrat avec le Gouvernement pour ces prestations.
Qu’est-ce qui garantit donc la fiabilité de cet aéronef si les autorités maliennes ont brillé par leur absence à son inspection? Cet avion est-il plus sécurisé et fiable que celui acquis par l’ex président de la République Amadou Toumani Touré ? Pourquoi avoir fait tant de propagande autour de cet avion quant à la sécurité du Président de la République ? Pour le simple fait qu’on ne peut parler de fiabilité quand c’est une société écran comme Sky Colour, qui n’a aucun contrat avec le gouvernement, qui fait l’inspection à la place des autorités maliennes. De plus, toujours selon le rapport du vérificateur, suite à l’acquisition de l’aéronef et la délivrance de l’acte de confirmation de sa radiation dans le registre de l’aviation civile des Etats-Unis d’Amérique, du certificat de vente, du transfert de droit et garantie et de la garantie de vente, aucune disposition n’a été prise pour son enregistrement dans la comptabilité-matières. Par conséquent, bien que le Gouvernement ait acheté l’aéronef, aucun document ne justifie sa prise en charge dans le patrimoine de l’Etat. En outre, l’équipe de vérification n’a reçu aucun document prouvant que la société « Mali BBJ Ltd », qui bénéficie de l’immatriculation et de la jouissance, appartient au Mali. A qui appartient donc ce nouvel aéronef présidentiel ? Les autorités actuelles, nous ont fait savoir que l’achat de cet aéronef, est une affaire de souveraineté nationale. Mais dans le fond cet avion n’appartient pas à notre pays.
L’Aéronef présidentiel est la propriété de la société « Mali BBJ Ltd »
Ainsi donc, l’avion de commandement du président IBK serait en location et n’appartient pas à la République du Mali, comme l’on voulait nous le faire croire. Car, selon le rapport du Vegal, l’immatriculation des aéronefs est réglementée par l’annexe 7 à la Convention de Chicago et consiste à réserver et à apposer sur l’aéronef des marques nationales (TZ pour le Mali) et communes constituées de trois autres lettres pour les avions classés civils. Ces marques permettront d’identifier distinctivement l’aéronef. L’immatriculation est matérialisée par un certificat d’immatriculation qui vaut titre de propriété pour celui dont le nom y est inscrit comme propriétaire. Toutes les informations qui ont servi à immatriculer l’aéronef sont inscrites dans un registre d’immatriculation. Pour se faire identifier sur les écrans radar, il doit être attribué à l’aéronef un code transporteur de 24 digits correspondant à son immatriculation. Cette codification est faite sur la base des dispositions de l’annexe 10 à la Convention de Chicago.
L’alinéa 3 de l’article 93 du Code des Marchés Publics dispose que «la réception entraîne le transfert de propriété. Les règles relatives aux opérations de réception de chaque type de marché sont fixées par les Cahiers des Clauses Administratives Générales y afférentes».
Afin de s’assurer que l’autorité contractante a pris les dispositions nécessaires pour le transfert de propriété au nom de la République du Mali, l’équipe de vérification a demandé les documents d’immatriculation. Aux termes de la convention de Chicago, l’aéronef est propriété de « Mali BBJ Ltd » car l’immatriculation vaut titre de propriété.
En effet, pour des raisons diverses non justifiées, le Ministre de la Défense et des Anciens Combattants a donné mandat, le 5 mars 2014, à un avocat afin de constituer une société dénommée « Mali BBJ Ltd » dans le but de procéder, d’une part, à l’immatriculation de l’aéronef sur le registre de l’aviation civile d’Aruba au nom de cette société et, d’autre part, d’établir un contrat de bail pour son exploitation. Suite à la constitution de cette société, le 7 mars 2014 à Anguilla, territoire britannique d’outremer, l’aéronef fut immatriculé le 25 mars 2014 pour le compte de « Mali BBJ Ltd » pour une période de deux ans, à travers le certificat n°BVI-14/006, et le certificat de navigabilité n°BVL-14/006 a été délivré pour l’exploitation, sur une période d’un an. Cependant, aucun document déterminant la structure de gestion de cette société n’a été fourni. A cet effet, un contrat de bail a été signé pour un an avec tacite reconduction entre le Ministre de la Défense et des Anciens Combattants pour le compte de la République du Mali et «Mali BBJ Ltd» représenté par le Managing Director d’IMC Management (Anguilla) Limited dont l’identité reste indéterminée. Aucun acte dans ce cadre n’a été fourni à l’équipe de vérification. Ni les modalités de son paiement n’ont été précisées. Par conséquent, le Mali ne tire aucun bénéfice économique de ce montage. Sans omettre que pour chaque utilisation de l’aéronef par le Mali, et cela conformément à la stipulation du même article, tous les frais liés à son utilisation, notamment ceux liés au fonctionnement et à l’équipage doivent être remboursés au locataire.
De plus, suite à l’acquisition de l’aéronef et la délivrance de l’acte de confirmation de sa radiation dans le registre de l’aviation civile des Etats-Unis d’Amérique, du certificat de vente, du transfert de droit et garantie et de la garantie de vente, aucune disposition n’a été prise pour son enregistrement dans la comptabilité-matières. Par conséquent, bien que le Gouvernement ait acheté l’aéronef, aucun document ne justifie sa prise en charge dans le patrimoine de l’Etat. En outre, l’équipe de vérification n’a reçu aucun document prouvant que la société « Mali BBJ LTD », qui bénéficie de l’immatriculation et de la jouissance, appartient au Mali. Alors question, qui détient le titre de propriété de l’avion ?
Paul N’GUESSAN
Voleur
“…l’opposition refute cette these…” Et toi Paul N’Guessan, qu’en dis-tu?
Le Ministre de la Defense, “je n’ai rien fait, je ne suis pas responsable” 😈 😈 😈 😈 , Le minstere des finance “circuler, il n’y rien a voir ici” 😈 😈 😈 Directeur de cabinet de la Presidence “m-as-tu vu ou entendu dans cette affaire?” 😈 😈 😈 😈 le ministre de l’Industrie et de la Promotion des investissements “est ce mon departement a qualite d’investir dans l’aviation ou dans materiels militaires?” 😈 😈 😈
Presidence: 8) 8) 8) 8) 8) 8) 8
Peuple malien ❓ ❓ ❓ ❓ ❓ 😕 :
Et nous disons” “Mali gouvernement zon bi a zon shini, Fily zon bio a zon shini, Ben Barka zon bi a zon shini, SMB zon bi a zon shini, Mahamadou camara zon bi a zon shini, Moussa mara galontiguele, kalabantchi karato bi ani shini, IBK….”
… en attendant que le peuple se reveille de sa lethargie, son indiffe
Ibk Traitre
La verite finiras toujours par triomphe
Ibk Traitre
le Mali n’est propriétaire de rien ,meme pas du sable du désert puisqu’il vient d’ailleurs apporté par le vent 😆 😆 😆
Ibk lache Traitre
Déjà que tout est clair, ces autorités dénudés ont mis en doute la confiance que peuvent porter sur notre chère patrie les partenaires du monde.Dieu est Grand et le MALI sera GRAND.
Alors que la justice fasse son travail pour éviter l’exemple de Burkina.
Ibk voleur
Le montage financier de ce type, j’en sais quelque chose. La société Mali BBJ Ltd n’appartient qu’à IBK. Il a dû être conseillé par des amateurs pour s’enrichir illicitement sur le dos du contribuable. Sachant cela, les petits faux ministres mafioso en herbe se sont remplis les poches lors des négociations, transactions etc. Si le chef est le plus grand voleur que feront ses disciples. IBK ne pourra rien leur dire car ils savent ce qu’il a fait avec ses amis mafieux.
L’unique raison de l’achat de cet avion est la frime et aussi gagner des sous en louant l’appareil. Voilà l’une des raisons pour laquelle il n’a pas voulu prendre l’avion existant.
Cette équipe d’amateurs et de délinquants vole le Mali sur toutes les coutures et aux yeux de tout le monde … Eh oui il est président!
Les personnes qui ont côtoyé IBK avant sa prise du pouvoir ont presque toutes été unanimes sur son côté de mec fallacieux, pas droit et non bosseur. On a pas encore fini avec lui…
Ibk Traitre lache
Manteau?
Pur et dur?
Mais tu rigoles ou quoi?
Un voleur n’a jamais été pur et dur!
Et si manteau il a, ce ne peut être qu’un manteau volé ou un manteau de vol et non autre chose.
“Aux citoyens, Aux citoyens
Aux ouvriers, aux paysans
Amis soldats, Amis soldats,
Oh le Mali, la voix de Modibo!”
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A l’IBKON, À l’IBKON
Ami Tomi, Ami Tomi
Aux mafiosos, Aux mafiosos
Aux surfacturations, aux surfacturations
Aux marchés truqués, aux marchés frauduleux,
Sous secret defense, sous secret défense
Oh le Mali du Mandé Zonkèba!
La voix du grand voleur!
Ibk Traitre lache
😯 😯 😯 En plus avec ce salopard de mafieux, donc un aucun de ces oiseaux ne nous appartient ni cela de ATT, le General BEBI BABOLO, ni celui de du Mafieux IBK le marechal des inchallah.
Rendez nous des comptes de vite sinon ca risque d’exploser mal et tres mal. 👿 .
Ibk Traitre lache
D’abord il faut que ce parrain de la mafia malienne arrete de dilapider nos sous, de vider notre tresor public par des voyages de mer-des insences. juste du gaspillage de nos sous, ce ladji est un vrai kotebaman, le parrain est des surfacturations et malversations que connaissent le Mali actuellement. Ces voyages en les 3 pays les plus touchés pourrait se limite au ministre de la santé (economie) pour faire comprendre a ces pays frères qui sont là Guinée, le Liberia et la Sierra-leone en les affirmant la collaboration du Mali a maintenir ses frontieres ouvertes a ces pays.
Je ne vois l’utilité de ces voyages parce que le Mali ne beneficie en rien de ces deplacements de ladji ma-fieux sauf flammber encore des millions de fcfa de notre tresor public. Héééé ladji nepotiste asseoir ton C…dans notre boieng a chaque coute excessivement aux contribuables.
Ibk Traitre en tole
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