Un syndicat est une association de personnes dont l’objectif est la défense d’intérêts professionnels communs de ses membres. Dans le cas du FAFPA, il est outrant de constater qu’un certain Moussa Sangaré, ex secrétaire général de la section syndicale avait décidé de pervertir le sens d’une lutte syndicale pour assouvir ses désirs de règlement de compte. De mémoire des pensionnaires du FAFPA, jamais la structure n’a connu autant d’acharnement de la part de ses propres agents. Commandité ou pas, pour couper court à toutes les velléités qui menacent l’existence du service, le personnel, à l’unisson, a décidé de prendre leur responsabilité en mettant légalement les égarés hors d’état de nuire. Genèse d’un non évènement au FAFPA !
Pensant que le syndicat est fait pour donner raison à des gens qui ont tort, le bureau syndical déchu s’était cru assez fort pour embarquer toute la structure dans une lutte personnelle, rien que pour assouvir les pulsions machiavéliques de certains de ses ténors. Dans toutes les luttes syndicales, la base constitue la clef de voute qui donne quitus aux responsables d’agir en fonction des directives clairement définies en assemblée générale. Ainsi, les revendications, la démarche et le time ming sont décidés de commun accord avec la base pour plus d’efficacité et de solidarité. Curieusement, dans le cas du FAFPA, aucune de ses règles n’a été respectée. Pis, la bande refusait tous contacts avec la base encore moins avec le DG pendant qu’elle jetait le service en pâture.
UN GROUPUSCULE BROUILLANT, ILLEGAL ET L’ILLEGITIME !
La revendication syndicale repose fondamentalement sur un mécontentement et exprime la volonté des travailleurs de lutter pour changer leur situation. Au FAFPA contrairement à bon nombre de nos structures, les agents sont loin de se plaindre de leurs conditions. En effet, selon des sources concordantes depuis l’arrivée de l’actuel DG, de son propre chef, il a réalisé l’impensable au profit de l’ensemble des travailleurs, y compris des entorses à la pratique. Dans ce cas précis, l’ex secrétaire général adjoint déchu, artisan de la fronde avait été muté de son poste de chef d’antenne de Ségou à Kayes. Pour des raisons sociales, le DG l’a ramené à Ségou pour occuper le même poste. Aujourd’hui, c’est cet homme qui est aussi le représentant du personnel au sein du conseil d’administration qui s’attaque personnellement au DG pour un poste de chef de projet (point focal). Son mépris pour le sort des agents du FAFPA s’est matérialisé lors du dernier conseil d’Administration. En effet, sans rendre compte des conclusions du CA, il s’est éclipsé quelques heures après la fin. Pour le personnel, ce manque de considération est un signe qui ne trompe pas.
N’eut été au Mali, le clan qui se dit soutenu par je ne sais qui, aurait matière à s’expliquer devant le juge pour calomnie ou diffamation. En attendant ce jour, le personnel du FAFPA a décidé de prendre toute leur responsabilité face aux multiples délations dont leur service et leur DG sont injustement victimes. Au delà du nom, la triste réalité est que la bande à Moussa Sangaré n’avait rien d’un syndicat. Jugez-en vous. Après son élection en juillet 2015, l’assemblée constituée de 17 membres à l’époque qui l’avait porté à la tête du syndicat lui a donné mandat de mettre un bureau en place et de le présenter à la base. Chose que le sieur ne s’est jamais acquitté pour des raisons qu’on peut aisément deviner aujourd’hui. Comme si cela ne suffisait, Moussa Sangaré qui ignore tout du syndicalisme est sorti de nulle part en Aout 2016 avec des « tractes » qu’il a distribué à la hiérarchie et à la presse en vue de ternir l’image du service et du DG. Les principaux concernés, à savoir la direction et le personnel n’ont eu connaissance du document qu’à travers la presse.
Pour les observateurs cette procédure inhabituelle de la part d’un syndicat annonçait une guerre de tranchée à peine voilée. L’instigateur de cette cabale veut-il être DG ? Est-il tout simplement jaloux des acquis qui parlent en faveur du DG ?
Sans attendre la réponse à ces questions, n’ayant aucunement été associé à l’élaboration encore moins à la ventilation maladroite des incriminations contre le service, le personnel et une bonne partie de son bureau ont décidé de tenter une sortie honorable pour le bonheur du service dans la pure tradition malienne. Cela à travers un dialogue quand bien même que les revendications proposées par la bande à Moussa Sangaré n’avaient rien de syndicale et ne concernaient en rien les travailleurs du FAFPA. Pour cela, le collectif du personnel a été constitué pour ramener les égarés dans la famille.
Leur objectif n’était pas de défendre l’intérêt d’un personnel déjà gâté par le directeur, mais simplement de régler des comptes avec le DG et certains cadres du service. Comment comprendre qu’un syndicaliste digne de ce nom puisse contester la promotion d’un collègue de service ? N’est-il pas censé défendre l’intérêt de tous les travailleurs ? Pour le personnel, c’était la goute d’eau de trop, sachant que le FAFPA n’a pas à rougir de sa situation d’une manière générale.
Le non paiement des factures d’électricité par certaines structures a-t-il poussé leurs agents à refuser de travailler ? Si la réponse est clairement non, au FAFPA Moussa Sangaré avait voulu embarquer le personnel dans une grève sous prétexte que les centres qui sont des clients de la structure comme les autres ne sont pas payés à temps. De quoi je me mêle, à moins qu’il ne soit promoteur où actionnaire dans un centre. Pour les observateurs, le personnel et même la hiérarchie syndicale, c’était la divagation de trop. Devenue la rusée de tout un service qu’ils ont voulu détruire, la bande ne peut s’en prendre qu’à elle-même. Pourtant les acquis qui militent en faveur du DG ne manquent pas contrairement aux allégations disséminées dans la presse et envoyées aux autorités.
LES ACQUIS DU DG
Selon plusieurs sources concordantes l’actuel directeur qui est un pur produit du FAFPA n’a rien ménagé de sa nomination à nos jours pour mettre l’ensemble du personnel dans les conditions idoines de travail. La preuve, malgré la crise de 2012, le FAFPA a continué comme si de rien n’était. Comme acquis du directeur bien avant la création du syndicat dont l’idée émane de lui, nous avons entre autres : un accord d’établissement ; une augmentation sensible des salaires, des primes et des indemnités. L’idée même de la création du syndicat fait suite à sa volonté d’associer le personnel dans la gestion de la structure à travers leur présence au conseil d’Administration. Malgré cette débauche d’énergie du premier responsable du FAFPA, la bande qui estimait que certains postes devaient leur revenir de droit a décidé de ternir son image et celle du service tout entier. Ainsi pour des raisons de jalousie, le FAFPA et son directeur furent jetés sur la place publique. Puisque la vérité finit toujours par triompher, il est de notre devoir d’édifier l’opinion sur les dessous du comportement de ce groupuscule sans foi ni loi.
LES TENTATIVES VAINES D’ARRAISONNEMENT
Constatant les dérives de leur camarade, le personnel a d’abord tenté de les amener sur terre. Cela s’est traduit par plusieurs tentatives de dialogue. A chaque fois la bande à Sangaré munie de son agenda esquivait les rendez-vous. Pour eux, ils n’ont ni de compte à rendre au personnel encore moins à la direction. Même pour le plus inexpérimenté des syndicalistes, cette procédure parait surréaliste et suicidaire. Sans mandat de la base, ils ont voulu obtenir des choses qui ne relèvent pas de leur compétence à travers le Ministre et la presse, tout en contournant le Directeur et le conseil d’Administration, lieu indiqué pour débattre de ses questions. Se substituant à la hiérarchie ils ont cru pouvoir jouer le rôle de faiseur de roi à l’intérieur et à la tête du Fafpa avec la bénédiction des soutiens tapis dans l’ombre. L’échec de toutes les tentatives de conciliation s’étant révélé vaine, le personnel a décidé de siffler la fin de la récréation.
LA BANDE MISE HORS D’ETAT DE NUIRE
En voulant faire leur bonheur sur le dos de la structure et de leurs collègues de service, le groupuscule qui a fait étalage de son comportement égocentrique s’est attiré les foudres de ceux au nom de qui, il prétend agir. Comme le veulent les textes, plus de 90% des agents du service ont demandé la réclusion pure et simple de la bande. Cela s’est traduit par une assemblée générale tenue le 28 Novembre 2016. A l’issue de cette rencontre, les hors la loi ont été débarqué devant huissier. A la place de Moussa Sangaré, l’assemblée a porté son choix sur Madani Camara comme nouveau secrétaire général du comité syndical du Fafpa. L’arrivée tardive du syntade n’y changera rien. C’était le médecin après la mort. Constatant que le nouveau bureau bénéficie de la légalité et de la légitimité, le syntade s’est aligné derrière la volonté du personnel. En plus du syntade, l’UNTM reconnait désormais le bureau dirigé par M. Camara. Dès lors, le climat s’est largement amélioré au sein de la structure. La dernière conférence de presse du nouveau bureau à l’UNTM atteste de l’échec de la bande à Sangaré. L’UNTM dont le secrétaire général est aussi le 1er responsable du SYNTADE a décidé de tout faire pour appuyer toutes les initiatives de Madani Camara et son équipe.
LES PERSPECTIVES POUR LE NOUVEAU BUREAU
Dans les règles de l’art, après consultation de l’ensemble du personnel, le nouveau bureau a décidé d’élaborer un cahier de doléance qui reflétera les aspirations profondes de l’ensemble. En ce qui concerne, les plus urgents, un membre du syndicat nous a confié que de commun accord avec le directeur, des solutions avaient été trouvées. Il s’agit notamment d’une demande d’avance sur salaire, du démarrage des travaux du siège du rappel sur l’impôt sur le traitement des salaires (ITS) et de l’appui à la célébration du 8 Mars au sein du service. Selon notre interlocuteur, tous ses points ont eu des réponses favorables du côté de la direction sans tambour ni trompette. Pour le nouveau bureau, le syndicalisme n’est synonyme de chantage ou d’acquisition de privilège individuel sur le dos des autres camarades, mais un don de soi pour le bien être commun. C’est à cette tache que Madani et ses camarades entendent se consacrer désormais.
A suivre !
Lamine Diallo
Source : L’Espion