Accusée d’avoir touché 900 millions de FCFA lors du scrutin présidentiel dernier Manassa Danioko ne compte pas abandonner ce dossier

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Manassa
Manassa, présidente Cour constitutionnelle

S’imprégner du rôle et les missions de la Cour constitutionnelle (CC), tel était l’objectif d’une rencontre entre les membres de l’institution judiciaire et le Conseil national de la jeunesse du Mali (CNJ). Manassa Danioko a profité de cette rencontre pour affirmer que c’est la justice qui tranchera cette affaire de 900 millions de F CFA, dont la Cour constitutionnelle avait été accusée. C’était hier dans les locaux de la Cour constitutionnelle.

Depuis un moment, le conseil national de la jeunesse s’est inscrit dans la logique de mieux connaitre nos institutions. C’est dans ce cadre que la présente rencontre a été initiée. Après 4 heures d’échanges, les jeunes du Mali se disent bien informés sur le rôle et les missions de la 5ème institution du pays. Satisfaite de l’initiative des jeunes, le président de la Cour constitutionnelle, Manassa Danioko a invité la jeunesse malienne à cultiver l’esprit patriotique. S’exprimant sur l’accusation que la Cour constitutionnelle avait été victime lors du scrutin présidentiel dernier, le président de l’institution judiciaire a déclaré que c’est la justice qui tranchera cette affaire. ‘’Nous avons été surpris quand nous avons entendu l’histoire des 900 millions de F CFA. Quand je voulais répondre, un message est tombé sur le téléphone du conseiller qui m’accompagnait pour me dire que la situation est faite pour ce dossier. Ça veut dire que nous allons en procès contre ceux qui l’on dit. Il faudrait, qu’ils nous apportent des preuves’’, a-indiqué Manassa Danioko.

Selon le président du Conseil national de la jeunesse du Mali, Souleymane Satigui Sidibé, cette rencontre a été très bénéfique. Pour lui, les informations trouvées là-bas seront transmises à des milliers de jeunes. ‘’Nous nous sommes dit qu’il est important d’instaurer le dialogue entre la population et les institutions. Dans l’optique qu’il puisse comprendre le rôle et les missions de nos institutions’’, a-t-il-affirmé.

Le président du Conseil national de la jeunesse du Mali a rassuré que cette série de rencontres se poursuivra avec les autres institutions.

Zié Mamadou Koné

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9 COMMENTAIRES

  1. Manassa, si j’avais un conseil à te donner, j’allais te dire de rester tranquille dans la poubelle de l’histoire afin de te faire oublier car on y sort jamais.

  2. Qu’on arrête de nous divertir tout est possible au Mali , il n’y aucune institution à l’abri de la corruption et bien cela notre drame , après tout ce qui s’est passé aux élections , nous allons pas tout de même décerner un certificat de sainteté à la cour constitutionnelle.

  3. Ce qui est sure dans notre système actuel de l’argent-avant-tout, il y a un gros déficit de confiance entre la population et les institutions. Dès qu’on parle “d’apporter des preuves” ça oriente déjà l’idée! Car en réalité des preuves, apportées ou pas, n’auront rien a voir avec les faits. A la conscience claire, il suffirait simplement de nier une (vraie) fausse accusation devant Dieu et les hommes et laisser le reste dans la main du premier. L’essentiel c’est de pouvoir bien dormir.

  4. MADAME la présidente vous n’abandonnerez jamais cette affaire trop c’est trop il faut la justice .

  5. Je demande à madame la présidente de la cour constitutionnelle de tirer cette affaire au clair pour que la vérité éclate, il y’a eu trop de diffamation et de calomnie dans ce pays , il est temps que des pratiques comme cela soit puni à la dernière sanction, que cette affaire ne soit pas laissée ainsi, un pays ou on raconte du n’importe quoi sur des grande personnalité sans être sanctionné sans preuve, des égoïstes , des méchants, des gens sans aucune éducation se mettent à mentir sur des vieilles personnes et on ne fait rien pour arrêter ça, quel pays on va à l’envers

    • Ce n’est vraiment pas bien de mentir sur de “vieilles personnes” indignes.
      Madame Manassa, la preuve est sur votre compte Bancaire et un peu sous le Matelas.
      Vous avez perdu, pour quelques millions et des breloques de médailles, votre dignité et tout le respect que vous inspiriez à nos compatriotes.
      Quand la bouche qui doit dire la vérité se tord en grimace, le borborygme qu’elle émet est aussi nauséeux qu’un pet malodorant.
      Vous pouvez désormais allez prêcher dans le désert.
      Au Mali, personne ne vous entend.

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