C’était le mardi 10 février 2015 à l’Hôtel Salam en présence de Mme Helene N’Garnih Ganga, représentante résidente de la Banque Africaine pour le Développement (BAD), et M. Adama Tièmoko Diarra, Pdg de la SOMAPEP (Société Malienne de Patrimoine de l’Eau Potable).
En plus des partenaires techniques et financiers, la cérémonie a enregistré la présence des représentants des Organisations Non Gouvernementales ONG, des présidents directeurs généraux, et des directeurs généraux des services et sociétés. Il s’agissait pour les participants à cet atelier de faire le point sur l’état de mise en œuvre du projet d’adduction d’eau potable de Kabala après la signature des conventions de financement, afin de coordonner les interventions des différents partenaires techniques et financiers et échanger sur les perspectives, à moyen et long termes de développement du service d’accès à l’eau potable dans la capitale. En effet, ce projet de Kabala qui a pour objectif de satisfaire durablement les besoins en eau potable de la ville de Bamako, vient d’entrer véritablement dans sa phase opérationnelle avec la signature de ces accords sous forme des prêts et de dons qui s’élèvent à près de 172 milliards de FCFA, représentant 95,8% des annonces des participations formulées pendant la table ronde des bailleurs de fonds tenue à Bamako le 29 avril 2010.
Selon le ministre Mohamed Ag Erlaf, l’accord de prêt pour le financement additionnel de 11 milliards de F CFA par la coopération Italienne est en cours de financement. Et le ministre d’ajouter que la problématique de l’alimentation en eau potable des populations au Mali constitue un défi majeur du gouvernement. En soulignant la réalisation des grands chantiers qui verront bientôt le jour, notamment une station de production de 144000 mètre cube d’eau potable par jour, des canalisations d’une longueur de 1400 km permettant le doublement du linéaire du réseau actuel, 96000 branchements sociaux et 1200 bornes fontaines publiques, le ministre Ag Erlaf a indiqué que la mise en service de ce ouvrages permettra à 1 200 000 de personnes d’avoir accès à l’eau potable.
Pour sa part, la représentante de la BAD, Mme Helene N’Garnih a salué les résultats enregistrés. Avant d’estimer que d’ici 4 ans ce projet va permettre de doubler la production d’eau potable à Bamako et également doubler celui des eaux usées. Tout en se réjouissant de la perspective d’augmentation des volumes d’eau potable, elle se dit consciente du danger que représente le problème des eaux usées.
Koné