La salle de réunion de la Coordination Nationale des Organisations Paysannes du Mali (CNOP-Mali) a abrité, ce mardi 26 décembre, un atelier qui a réuni les maires et conseillers municipaux. L’objectif de la rencontre était d’expliquer à ces décideurs les défis actuels liés à l’accès des jeunes et des femmes à la terre.
Une série d’ateliers sur l’accès des jeunes et des femmes à la terre. Selon Abderrahmane Boiré, point focal Projet d’appui régional à l’initiative pour l’irrigation au Sahel (PARIIS), cet atelier avec les décideurs est l’aboutissement d’un processus qui a donné la parole aux jeunes et femmes sur les difficultés de l’accès à la terre. Au Mali, la Loi d’orientation agricole exige l’octroi de 10 à 15 % des terres aménagées aux jeunes et aux femmes. « Dans la pratique, il y a d’énormes difficultés », a indiqué Abderrahmane Boiré.
Les facteurs socioculturels, les problèmes administratifs et les problèmes techniques handicapent encore l’accès des jeunes et des femmes à la terre. Avec ces ateliers, il s’agit de questionner les femmes et les jeunes sur leurs difficultés, puis de réunir les décideurs pour voir ce qui peut être apporter comme solutions. « Des choses peuvent être réglées à leur niveau, d’autres peuvent être réglées à niveau supérieur », a expliqué le point focal du Projet PARIIS.
« L’accès à la terre est un véritable défi pour les jeunes et les femmes », reconnaît Souleymane Coulibaly, Maire de la commune de Sirakorola (cercle de Koulikoro). Souvent, explique-t-il, le partenaire d’un projet d’aménagement demande l’octroi de 30 % des espaces aux jeunes (15%) et aux femmes (15%). Cependant, des autorités coutumières s’y opposent parce que, selon elles, « les femmes n’ont pas droit à la terre ». La solution, selon Souleymane Coulibaly, c’est de mieux disséminer la Loi d’orientation agricole.
Cet avis du maire est partagé par Ibrahim Sidibé, un jeune exploitant agricole Baguineda, présent à l’atelier pour expliquer aux décideurs les problèmes rencontrés par les jeunes sur l’accès à la terre. Selon Ibrahim Sidibé, les 15% des espaces aménagés accordés par la Loi sont le fruit d’un long processus de plaidoyer. Pour lui, les réticences dans l’application de la Loi ne sont pas étonnantes. Il faut, a-t-il assuré, continuer le travail de plaidoyer pour que les gens sachent ce que cela peut apporter. « La sensibilisation est la clé pour faire comprendre que l’accès à la terre résout par exemple la problématique l’exode rural des jeunes », a conclu le jeune exploitant agricole.
Mamadou TOGOLA/maliweb.net
Bonjour
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