Dans le cadre de ses activités, l’Association Malienne pour l’Information, la Communication et l’Animation Juridique (AMICAJ) a organisé une conférence-débat dans la cour de la Justice de Paix à Compétence étendue de Bougouni le 24 avril dernier.
En prélude à l’exposé du conférencier, M. Ousmane Fati, président de la JPCE de Bougouni, le maire de la commune urbaine M. Yaya Togola n’a pas manqué d’inviter les élèves venus de l’Institut de Formation des Elèves Maîtres (IFM), du Lycée Kalilou Fofana et des écoles fondamentales de Médine à suivre la conférence avec beaucoup d’attention. Car, le droit de l’homme va toujours de pair avec son devoir. Le maire a demandé aux élèves de redoubler d’effort pour connaître l’histoire, la dignité nationale et nos valeurs culturelles.
Par ailleurs, le coordinateur de l’AMICAJ, M. Ibrahim N’tji Doumbia a affirmé que la conférence se situe dans le cadre d’un projet financé par l’Agence Canadienne pour le Développement (ACD). L’AMICAJ, association des professionnels et praticiens de droit, a initié le projet en question en vue de préparer la société civile malienne à la réforme judiciaire de notre pays, ajouta-le coordinateur.
Par la suite, le président du tribunal, M. Ousmane Fati, a, au cours de son exposé, sommairement expliqué l’organisation, le fonctionnement, la procédure judiciaire de la justice malienne. Ce qui a permis aux participants de comprendre les différentes infractions de droit commun, les compétences des tribunaux et comment le citoyen lambda peut porter son affaire devant la justice.
Le conférencier a surtout mis l’accent sur la loi fondamentale, la Constitution, selon laquelle la justice est rendue au nom du peuple et pour le peuple.
Les représentants de la société civile, les élèves et les autres participants à la rencontré ont apprécié l’initiative de l’AMICAJ à sa juste valeur et ont souhaité la pérennisation d’un espace d’échange sur les questions des droits de l’homme.
Seydou KONE