La cérémonie d’ouverture de cette rencontre de donner et de recevoir était présidée par le représentant du ministre du travail, de la fonction publique, chargé des relations avec les institutions de la République , Niafou Sissoko, avec à ses cotes le Président de L’AMAGRH, Nouhoum Diakité et le directeur générale de l’Ecole Nationale d’Administration (ENA) Fousseyni Samaké.
A rappeler que ce café Ressources Humaines consacre le démarrage des manifestations publiques de l’AMAGRH depuis le report en 2014, l’organisation des 18ème journées africaines des ressources humaines (JARH). Selon le président Nouhoum Diakité, ces 18èmes journées Africaines des ressources Humaines se tiendront du 10 au 12 mars 2015. Pour lui cette activité a pour but de relancer les activités de l’année 2015 en vue de mobiliser les autorités, les entreprises pour la réussite de cet évènement. Il soulignera qu’a cause du report de ce événement capital, l’AMAGRH a perdu plus de 20 millions. Revenant sur le thème du jour, M. Diakite dira que l’absentéisme contribue à la paralysie de l’entreprise et de l’administration. Il martèle qu’il faut un engagement de tout le personnel pour trouver les solutions à ce phénomène qui gangrène l’économie de nos services.
Quant au représentant du ministre, Niafou Sissoko ; il montre que le choix du thème apportera une contribution de l’AMGRH à la réflexion sur le phénomène de l’absentéisme que le gouvernement s’engage à combattre dans le souci d’améliorer le fonctionnement de notre économie. Selon lui ce phénomène doit nous faire penser à notre condition de travail. Il a ensuite souligné que ce fléau de l’absentéisme doit nous permettre de remettre en question : sur notre organisation, les conditions dans lesquelles nous travaillons, et sur les degrés d’implication et de motivations des travailleurs, etc. Après toutes ces formules protocolaires le conférencier Boubacar Sidiki Kanté a eu le privilège de définir l’absentéisme comme absences réitérées et régulières à l’école ou au travail. Concernant les causes de l’absentéisme, il a affirmé qu’elles sont dues à des facteurs extraprofessionnels. En effet, il a
souligné l’abandon de poste pour des raisons de prière, de fumer et l’accompagnement d’un visiteur. A ceux-ci s’ajoutent d’autres causes comme des cérémonies sociales : baptême, mariage, funérailles ou d’autres activités extraprofessionnelles : le commerce personnel. Pour ce qui concerne des solutions, le conférencier a suggéré la notion de « carotte » qui consiste à mettre sur place une prime de ponctualité et d’assiduité qui mesure la présence au travail. Il a aussi mentionné dans son exposé comme solution à l’absentéisme au Mali la notion du « Bâton » qui permettra d’établir objectivement les temps de présence et d’absence au travail à travers le pointage biométrique. Pour lui, cela permet d’utiliser le doigt qui exige la présence effective du travailleur.
Ousmane Cissé