Dans le but d’apporter sa pierre à la reconstruction de l’édifice national, le jeune Abou Traoré a mis en place un groupement associatif nommé «Réseau Mali Nièta». Il nous a accordé une interview pour nous faire découvrir son réseau et ses perspectives pour le retour de la paix au Mali.
M. Traoré, pouvez-vous nous parler de votre réseau, comment et pourquoi, vous l’avez mis en place ?
Le réseau Mali Nièta a vu le jour grâce à une synergie d’actions de plusieurs associations. Moi-même j’étais membre de plusieurs en même temps avec le même objectif, paix, développement et sécurité au Mali. Donc j’ai pris l’initiative de réunir toutes ces associations avec d’autres associations sous une même bannière. Donc, j’ai entamé les discussions et Dieu merci, je n’ai pas eu de grandes difficultés. Nous sommes aujourd’hui une vingtaine d’associations réunies pour former le réseau Mali Nièta.
De la mise en place de votre réseau à nos jours, quels ont été les différents grands actes que vous avez posés, et ceux que vous comptez poser pour la réalisation de vos objectifs ?
Cette année, après notre lancement officiel au Cres de Badalabougou, nous avons organisé plusieurs rencontres de prises de contact entre membres du réseau d’abord. Ensuite, nous avons envisagé prendre attache avec certaines personnalités du pays afin de discuter et d’échanger avec elles pour accueillir conseils et bénédictions.
Nous avons rencontré plusieurs chefs coutumiers et religieux, des responsables politiques et aussi de la société civile. Nous comptons rencontrer aussi tous les anciens présidents de la République et anciens Premiers ministres du pays.
Quel était l’objet de ces rencontres ?
C’est le Mali qui était au centre de nos échanges avec ces personnalités. Nous volons comprendre ce qui s’est passé et qui a fait tomber le Mali dans une si grande crise. Nous cherchons les causes de la crise afin de dégager des solutions idoines à la crise malienne. Bientôt, nous comptons lancer nos activités dans les zones de conflits. Nous irons auprès des victimes, les secourir du peu que nous pouvons, et aussi échanger et discuter avec elles afin que la paix puisse revenir au Mali.
Quel est votre dernier mot ou appel que vous à l’endroit de la jeunesse malienne ?
D’abord, permettez-moi de souhaiter bon vent au jeune Malien qui vient d’être nommé Premier ministre. Cet acte conforte la promesse du président de la République de placer son mandat sous l’emblème de la jeunesse. Donc, nous devrions l’encourager dans ce sens à faisant preuve de maturité, de soutien au Premier ministre afin qu’il réussisse sa mission aussi grande que difficile. La jeunesse n’a pas intérêt à rester en marge de l’histoire. Elle doit rejoindre les remparts de la reconstruction démocratique sur tous les fronts qu’il soit. Je vous remercie.
Propos recueillis par Ousmane DIAKITE