Pour son 4e numéro, l’émission “Dialogue de générations” de la Maison de la presse a reçu le samedi 30 janvier 2016 Pr. Abdoulaye Niang, un ex-agent des Nations unies, économiste, chercheur et patron de centre “Sène d’études stratégiques sur le co-entrepreneuriat”.
Né le 30 janvier 1949 à Kéniéba, le professeur Niang fait partie du monde restreint des chercheurs socio économistes qui cherchent et qui trouvent. Pour un dialogue des générations, il a été on ne peut plus clair dans les échanges.
L’homme se dit fruit du choc de civilisations qui oblige à faire la symbiose entre le bon et le mauvais des autres. Il avoue avoir reçu une formation américaine qui consiste à se faire vendre afin d’être connu. Il se considère un chercheur parmi tant d’autres dans le monde.
Pour ce 4e numéro, la jeune génération a beaucoup appris sur le parcours d’un homme brillant, et ses fonctions antérieures. Il a même souvent refusé les postes de responsabilités pour défendre ses idéaux et ne pas être comptable d’un bilan qui risque de le suivre.
Pourquoi est-il si critique avec le régime, Abdoulaye Niang répond : “J’ai le triple du salaire d’un Premier ministre, j’ai eu la chance de n’être pas pauvre durant toute sa carrière, ce qui me permet d’être à l’abri de l’appât de la corruption”. Mais dans ses explications Niang dit connaître un seul président au Mali, il s’agit du général Moussa Traoré, qui lui avait proposé des postes de responsabilités.
Economiste, l’ancien fonctionnaire des Nations unies a une très grande ambition pour le Mali celle de conquérir le prix Nobel de l’économie nouvelle, c’est-à-dire l’économie de défense, car il existe un fossé entre la création des ressources et le développement humain durable et c’est ce fossé qui est à la base de tous les problèmes du continent africain. Il invite la jeune génération à se former afin de faire face aux défis de l’heure.
Zoumana Coulibaly