Dans la commune rurale de Dogo, cercle de Bougouni, l’Association Malienne pour l’Education du Publique et la protection de l’Environnement (AMEPPE) en partenariat avec la direction régionale de l’Assainissement de contrôle de pollution et Nuisance (DRACPN) de Sikasso a certifié treize (13) villages pour avoir atteint l’état « fédal », la fin de la défécation à l’air libre. Le premier village, Tienra a été certifié le 14 août 201 et 12 villages ont été certifiés entre les 3 au 8 septembre derniers.
A l’instar des autres communautés rurales, celles de la commune rurale de Dogo pratiquent la défécation à l’air libre. La défécation à l’air libre a pour conséquence sur la communauté la fréquence des maladies comme la diarrhée, la colique, le cholera ainsi que la dysenterie.
Fort de constat, l’AMEPPE et la DRACPN de Sikasso ont initié ce projet qui vise à mettre fin à la défécation à l’air libre dans les 30 villages couverts.
Les activités ont commencé par l’étude diagnostique des latrines existantes dans les villages concernés. Il en est ressorti que les latrines sont insuffisantes dans les familles, ce qui pousse certains membres de la famille de se mettre à l’aise à l’air libre dans la nature. Le partenaire au développement, AMEPPE, a entamé la phase de sensibilisation afin de faire comprendre les populations la problématique de la défécation à l’air libre. A l’issue de cette phase les populations ont entrepris d’elles-mêmes, la construction des latrines conformément aux normes édictées par le département étatique en charge de l’hygiène et de l’assainissement, sans subvention des partenaires. Selon ces normes, une latrine ne doit pas être utilisée par plus de dix personnes. En outre, le trou de la latrine et celle de la fosse sceptique doivent être hermétiquement fermés afin d’éviter les mouches. Au niveau de chaque latrine il doit y avoir un dispositif de lavage de main avec savon ou le cendre.
Les villages sont évalués en fonction de ces critères. Avant de certifier un village, l’équipe d’évaluation composée des agents d’AMEPPE, des représentants du CSRéf, du Service Local d’Assainissement et l’autorité communale, effectue une promenade environnementale dans les alentours du village. Si cette équipe voit un caca à l’air libre dans la nature le village en question ne sera pas certifié. La même équipe constatera la propreté du village afin de la noter.
Dans ces conditions, le premier village, Tienra a été certifié le 14 août 201 et 12 villages ont été certifiés entre les 3 au 8 septembre derniers.
Aux villages certifiés, des attestations ont été attribuées en plus de deux panneaux sur lesquels on peut lire : « Le nom du village et fin à la défécation à l’air libre ». Un panneau est implanté à l’entrée et l’autre à la sortie du village. Ce projet financé par l’Unicef qui a commencé en octobre 2011 se poursuivra jusqu’au février 2013.
Les autres villages doivent emboîter le pas au village de Tienra.
Seydou KONE
la devise est ” chiez dur ou chiez mou ,mais chiez dans le trou ”
Il faut corriger tout de suite. Ce sont leurs cousins bozos et somonos qui défèquent dans le fleuve…
Je sais que mes cousins Bozos et Somonos le font aussi, mais pour les Koroboros je suis plus que certain pour avoir vécu dans la région de Gao 😆 😆 😆
Bravo à nos frères Dogons, il reste plus qu’à convaincre leurs cousins koroboro de ne plus déféquer dans le fleuve Niger 😆 😆 😆
tu n”as pas interet a nager la bouche ouverte 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆
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