A quelques jours de la fête de tabaski : Les moutons vendus à prix d’or

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moutonA deux semaines de la fête de  Tabaski, les chefs de familles se plaignent des prix des moutons qui prennent l’ascenseur. Nous avons tendu notre micro à quelques vendeurs de moutons pour en savoir plus.

La ville de Bamako grouille déjà au rythme de la fête de Tabaski, mais pas sans souci. Car, comme les précédentes années, cette année encore, les prix des moutons demeurent assez élevés. Et ce malgré, l’abondance des bêtes sur le marché.  Si les consommateurs se plaignent de la hausse des prix des moutons, les commerçants de bétail eux se plaignent de la cherté de l’aliment bétail et des frais de transport.

Bourama Diarra un commerçant de moutons au parc à bétail de Banconi témoigne que ces trois à quatre dernières années, les prix des moutons ont connu une hausse significative. Et selon lui, l’une des causes de cette cherté est celle des aliments bétails.

« Nous-mêmes, nous souffrons beaucoup de cette situation. Nous achetons les moutons à des prix élevés et en plus de cela, les aliments bétails nous reviennent assez chers. C’est ce qui fait que  le prix des moutons connait une hausse à l’approche de la fête de Tabaski où la demande est forte » dit-il.

A l’en croire, le sac d’aliments bétail est cédé à 12 500 FCFA, 10 000 FCFA,  et 9 000Fcfa, le sac selon la quantité et la qualité.

Un autre commerçant Moussa Dembélé, soutient que  les taxes que les commerçants paient ainsi que l’eau pour abreuver les animaux, sont des éléments qui impactent aussi sur  les prix des moutons.

Balla Sissoko, ajoute pour sa part que le prix des transports des moutons est assez élevé par rapport à quelques années avant.

« Il est difficile que les prix des moutons connaisse une baisse, car, aujourd’hui nous payons 2 000 FCFA par tête comme frais de  transport, et voire 3 000 pour certains alors que quelques années avant, c’était 1000 F », nous a-t-il confié.

Un client Ali Sogoba âgé d’une soixantaine d’années, que nous avons rencontré sur les lieux témoigne qu’avant, avec 50 000 FCFA, il pouvait s’acheter un gros bélier, mais ce n’est plus le cas depuis quelques années.

La réaction du gouvernement est vivement souhaitée si l’on sait que dans certains pays voisins comme le Sénégal, le gouvernement a décidé d’encadrer la vente des moutons à l’approche de la fête de Tabaski.

Fatoumata Fofana

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