Texte intégral- Cette histoire est très loin d’un film de fiction puisque c’est la pure vérité. Elle concerne un célèbre comédien très connu sur le petit écran de l’Ortm, soit pour des publicités ou surtout pour des campagnes de sensibilisation. Après de loyaux services rendus à la Nation, dans un service étatique, il se trouve aujourd’hui à la retraite. Heureusement, son statut de comédien lui a permis d’avoir beaucoup d’argent investi dans divers domaines. Voilà pourquoi il s’est marié à quatre épouses dont deux travaillent aujourd’hui dans son ancien service.
Le hic est que le Monsieur est confronté à un problème qui le dépasse carrément car il veut, coûte que coûte, prendre une 5ème épouse. Pour ce faire, il veut se débarrasser d’une de ses 4 femmes et le choix s’est porté sur une femme qu’il a épousée courant année 2000. La bonne dame avait entre 14 et 15 ans en ce temps-là. Aujourd’hui, ils ont 4 enfants dans leur foyer.
A la surprise générale, le comédien a demandé le divorce sans avancer aucun argument valable. Après plusieurs tentatives, le Monsieur était obligé de passer par un tribunal pour divorcer de son épouse courant décembre 2018, sans le consentement de cette dernière. Ce qui a créé une vive tension entre la famille de la femme et son désormais ex-époux. Du coup, les parents de la femme sont en train de déployer tous les moyens disponibles pour annuler cette décision du tribunal. Pour eux, pas question que leur fille rentre à la maison.
A cause de cette affaire, le comédien ne dort plus. II se trouve aujourd’hui entre le marteau et l’enclume. S’il pensait se débarrasser d’une de ses épouses comme d’une chaussette usée parce qu’il s’est engagé à prendre une nouvelle épouse, il se rend compte que si la comédie lui a tout donné, la réalité, par contre, peut être rebelle.
Affaire à suivre !
El Hadj A.B. HAIDARA
Cabinet d’avocats, Maitre Koto Traore
Mise en demeure
Bamako, le 04 février 2019
A Monsieur Alou Badara HAIDARA, Fondateur et Directeur de Publication du Journal “AUJOURD’HUI”
Objet : Mise en demeure
Monsieur le Directeur,
J’ai l’honneur de vous informer de ma constitution régulière du sieur Saïdou Touré, né le 20 février 1957 à Sinsana/Ségou, Technicien des Arts, domicilié à Baco-Djicoroni.
Je rappelle que vous aviez appelé avec le numéro de téléphone 66 72 79 80 le 29 Janvier 2019 le sieur Saïdou Touré lui faisant part des informations le concernant et l’invitant à vous rencontrer ; toute chose que le sieur Saïdou Touré a refusé. Ainsi, il est apparu dans une de vos publications des allégations infondées de nature à porter atteinte à son honorabilité, à sa considération et à sa personnalité.
Je tiens à préciser que les allégations susvisées rentrent dans la sphère de la vie privée du sieur Saïdou Touré et qui mérite le respect conformément aux dispositions du Code des Personnes et de la Famille.
La sphère de la vie privée est composée de la vie conjugale et familiale, de la santé, de la fortune d’une personne ; or, il apparaît clairement, comme vous lui aviez dit au téléphone le 29 janvier 2019 des faits supposés relatifs à sa vie conjugale et familiale et sa fortune ; vous n’aviez pas hésité à les exposer au public de manière illégale et qualifier d’une décision de justice sans fondement.
Outre cet aspect civil, vous n’êtes pas sans savoir que la révélation par l’organe de presse des faits de nature à porter atteinte à l’honneur d’une personne est constitutive d’infraction conformément à la Loi portant Régime de la Presse et de Délit de Presse.
Pour éviter une longue et onéreuse procédure judiciaire, je vous remercie de bien vouloir prendre les dispositions nécessaires pour parer les éventualités pareilles sous peine de me voir dans l’obligation d’ester en justice.
Vous en souhaitant bonne réception, je vous prie de croire, Monsieur le Directeur, à l’assurance de ma considération distinguée.
Maître Koto TRAORE
NOTRE RéPONSE
Quand le comédien Dougoutigui se trompe de combat et profère des menaces !
Nous avons été surpris, même très surpris de la visite d’un huissier de l’Etude de Maître Agnès T. Dao, le jeudi 7 février 2019 à 14 h 49 mn à notre siège. L’huissier en question était venu nous notifier un document du Cabinet d’avocats Maître Koto Traoré dont l’objet n’est autre qu’une mise en demeure concernant l’article intitulé : “Un polygame insatiable : pour prendre une 5ème épouse, un célèbre comédien obligé de se débarrasser d’une de ses quatre femmes !” paru dans notre parution N°153.
Dans la mise en demeure, il est précisé que “ce célèbre comédien semble être Saïdou Touré”. Or, nulle part dans notre article, nous n’avons précisé le nom de ce “polygame insatiable”. Maintenant que le nom de ce comédien est dévoilé par son avocat es qualité, nous nous en réjouissons car cela donne encore plus de poids à nos informations qui ne concernent donc pas un Malien Lambda, mais un homme public, vrai donneur de leçons à travers son œuvre artistique. Rien ne nous empêche donc de donner toutes les informations concernant cette affaire qui défraye aujourd’hui la chronique parce que l’acteur principal est censé être une référence au Mali.
Effectivement, nous avons tenté de recouper l’information auprès de Saïdou Touré plus connu sous le nom de “Dougoutigui” comme l’exige notre métier de journaliste. Et c’est par respect envers sa personnalité que nous n’avons précisé son nom dans l’article et non par peur. Donc, Dougoutigui, vous vous trompez de combat dans ce dossier car nous avons le droit d’informer nos lecteurs et de donner la bonne information.
Rien ne peut nous détourner de cette voie et si vous n’avez rien à vous reprocher, pourquoi toutes ces manœuvres pour nous imposer une censure qui ne dit pas son nom !
Vous savez, quelque part, le comédien et le journaliste voient leur chemin se croiser car ils s’inspirent tous les deux de faits de société et sont à l’avant-garde de la liberté d’expression. Si l’un d’eux tente aujourd’hui de fouler aux pieds un de ces principes, c’est parce que, visiblement, il est sur la voie de se muer en gourou ou en rentier. Autant de choses que nous ne souhaitons pas chez vous, au vu de votre parcours et de votre œuvre.
Raison pour laquelle, nos informations, que vous ne démentez pas -ce qui nous aurait amené à en dire plus- doivent vous mener vers une introspection et non vous poussez à nous menacer, caché derrière un rideau transparent de vie privée, alors que vous demeurez l’un des personnages les plus visibles parce que les plus publics de ce pays.
Nous continuerons notre travail d’investigations sur cette affaire, qui reste pour nous un fait de société comme ceux qui vous inspirent dans vos sketches. Ce qui fait que nous avions expressément omis votre nom car il importait moins que les faits, qui restent sacrés en journalisme, les commentaires, quant à eux, restant toujours libres !
La Rédaction
La Redaction vous avez donne trop d’importance a ce connard qui pense que tout lui est permis dans la societe parcequ’il a amasse de l’argent, meme s’il veut se comporter comme un animal sexuel, mais il oublie que la dignite ne s’achete pas, les valeurs morales, ethiques, sociales ne se vendent pas.
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