Depuis deux jours, un tract est en circulation pour la tenue ce jeudi d’une convention nationale devant choisir un président de transition qui devra être Mgr Jean Zerbo. Ce dernier n’a pas tardé à rejeter cette manœuvre qui cache mal un piège.
Dans un communiqué diffusé mardi tard dans la nuit, l’archevêque de Bamako a rappelé qu’il “ne s’inscrit dans aucune proposition ou démarche visant à lui attribuer l’exercice d’une quelconque responsabilité politique”. Nous vous proposons en intégralité son communiqué.
“Depuis quelques mois, le Mali connaît une crise sociopolitique très préoccupante, car sans précédent dans notre vivre ensemble. Dans le but de trouver une issue rapide et heureuse à cette crise, plusieurs citoyens Maliens, de l’intérieur ou de l’extérieur, ont proposé ‘leurs’ solutions. D’autres continuent de le faire. L’Eglise catholique n’est pas en reste dans la recherche de solution adéquate et durable. Elle agit depuis le début des douloureux événements en lien étroit avec l’ensemble des leaders religieux du Haut conseil islamique, de l’Eglise protestante et de distinguées notabilités.
Toutes ses contributions s’inscrivent dans le cadre de cette Alliance sacrée des leaders religieux visant aujourd’hui à sauver notre pays et à contribuer à son épanouissement. C’est pourquoi l’archevêque de Bamako, Mgr Jean Zerbo, rappelle à l’opinion nationale et internationale qu’il ne s’inscrit dans aucune proposition ou démarche visant à lui attribuer l’exercice d’une quelconque responsabilité politique. Cette tâche revient à celles et ceux à qui elle est destinée en vue de la construction de la nation.
La tâche pastorale que l’Eglise confie à l’évêque consiste, entre autres, à guider le peuple des croyants par la prédication de la parole de Dieu et la sanctification de ce peuple en vue de son salut. Dans l’accomplissement de cette mission, l’évêque doit se préoccuper du sort des hommes vivant sur le territoire qui lui est confié et œuvre pour leur bien-être dans l’entente, la sécurité et la paix. Mais il ne peut aucunement jouer le rôle qui revient aux hommes politiques à qui l’Eglise reconnaît la gestion des ‘affaires de la cité’.
En encourageant les uns et les autres à l’apaisement et à la sagesse pour éviter au Mali une situation dramatique, l’archevêque salue les efforts de médiation de la Cédéao, des leaders religieux du Mali et de tous les citoyens soucieux du présent et de l’avenir de notre cher pays”.
Markatié Daou
Pour quoi ne pas dettacher pour gerer les affaires de la cité les maliens trouvent en lui l’homme qu’il faut?
pourquoi pas s il pourai trouver la cle pour ouvrie la porte du tounelle dans laquelle se trouve actuellement le mali .
A César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu! Ce débat doit être clos. L’archevêque est plus utile dans son rôle de pasteur, de religieux. Par ailleurs la nation regorge d’hommes politiques valables sans qu’il ne soit besoin de distraire l’archevêque de sa mission. Alors fermons cette parenthèse.
Les réligieux de quelques bord que ce soit ont joué, joueent et joueront pleinement leur rôle de catalyseur dans les crises sociopolitiques de notre Mali. Le journaliste ne rapporte qu’une proposition venant d’un mouvement appelé “Les Générations Libre” dont je rapporte un passage pour l’info des internauts
“Pour conduire la transition du Mali, seule une personnalité digne de confiance, intègre,crédible, capable de rassembler et ayant la confiance de tous pourra, en tant que Président de la République, sortir le Mali de cette crise et réconcilier la nation.
Monseigneur Jean ZERBO, Archevêque de Bamako, est l’homme dont le Mali et les Maliens ont besoin, car, estimé par tous, il est l’ultime espoir de réconciliation”. Fin de citation
On peut servir son pays sans etre au pouvoir. Je parle de servir son pays et non se servir de son pays; car l’amalgame entre les 2 réalités est aujourd’hui de taille. Notre evèque n’est pas ici pour faire de la politique. “A Cesar ce qui est à Cesar, et à Dieu ce qui est à Dieu”.
On peut servir son pays sans etre au pouvoir. Je parle de servir son pays et non se servir son pays car l’amalgame entre les 2 réalités est aujourd’hui de taille. Notre evèque n’est pas ici pour faire de la politique. “A Cesar ce qui est à Cesar, et à Dieu ce qui est à Dieu”.
Article tres mal inspire. Que de foutaises sur ce site. Comment, avec tout le probleme que le pays traverse en ce moment, pretendre a ce que l’eveque Mgr Jean Zerbo preside la transition? Au nom de quoi et sur quelle base en quel honneur? Soyons realistes! Mr le journaliste quand on a rien a dire et bien on se tait, point! Les 2/3 du pays sont soccupes par des fanatiques qui ne veulent meme pas que la jeunesse joue au football, et vous vous ne trouvez rien d’autre a pondre si ce n’est de mettre un president de confession chretienne justement au moment ou les “fous de dieu” ont le dessus pour decanter cette situation? Je n’ai absolument rien contre les chretiens au contraire j’ai meme beaucoup de parents chretiens juste une question de bon sens. Ayez un peu de cervelle car le plus idiot des maliens ne va pas gober cette folie.
Dogonofama,
Je pense que vous n’avez pas lu l’article. Le journaliste parle d’un texte qui circule à Bamako et qui propose que l’archevêque devienne président de la transition, ce que ce dernier refuse dans un communiqué. Ce texte a bel et bien circulé, notamment par e-mail. Je ne vois pas pourquoi vous vous en prenez au journaliste.
Mon cher, j’ai lu et tres bien compris cet article. Justement je m’en prends a lui car c’est pas tout ce qui circule dans la rue qu’il doit nous servir ici. Nous maliens qui sommes a l’exterieur avons besoin de ce qui se passe reellement au Mali, pas des circulaires d’origines douteuses et autres ragots de quartier. Alors pour vous, quelle est la difference entre ce journaliste et les badauds amoureux du sensationnel qui racontent leur vie en longueur de journee?
Dogonofama,
Si vous avez réellement envie de savoir ce qui se passe réellement au Mali, cette information en fait partie. Cette circulaire, même si vous la trouvez douteuse, existe bien. La preuve, la plus haute instance de l’église catholique a cru bon de réagir et décliner ce qui s’y trouve. Le journaliste, en l’occurrence, ne fait que son travail.
“Le journaliste, en l’occurrence, ne fait que son travail.” Alors il fait mal son travail Mr Kohelet car faisant echo de cette circulaire, il ne fait qu’elargir l’espace du doute et de l’indecis malien qui a deja pris des proportions exponentielles. Si ca peut vous aider, alors je dirais que je suis d’accord que le journaliste a fait son travail. Mais je ne m’arrete pas en si bon chemin, je dirais que c’est une mauvaise idee aussi et que les maliens ont interet a chercher une autre solution a notre crise plutot que celle-la qui est en fait un autre probleme.
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