Le Coordinateur du PSPSDN et Directeur Général de l’ANICT a lors d’une conférence de presse (en fin de weekend dernier) qu’il a donné dans les locaux de l’ANICT les informations nécessaires sur la gestion du PSPSDN et de l’ANICT. Ag Erlaf qui est connu pour sa retenue a également parlé de son lien avec la rébellion. Compte-rendu.
Cette conférence intervient après un certains nombre d’articles paru dans certains journaux de la place, accusant ce haut cadre « de favoriser les entreprises de la région de Kidal dans l’attribution des marchés tout comme, de soutenir la rébellion et une opacité dans la gestion des fonds de l’ANICT ».
Dans ses interventions, le Coordinateur du projet, tient à préciser : « le paradoxe existant entre la somme avancée par certaines allégations mensongères et celle alloué à la réalisation de la première phase du projet. Pour l’orateur : « le programme a été doté d’une enveloppe de 10 milliards contrairement à 16 milliards précédemment annoncé par certains ». Aussi poursuit-il : « les ouvrages sont toujours réalisés par les entreprises et conditionné à un certains nombre de critères bien définis dans le manuel de procédure. Mais priorité est donnée aux entreprises du nord qui sont enregistrées dans le registre de l’état et qui sont relevées dans la catégorie A et B, avoir au moins un capital de 500 MILLIONS de FCFA ».
Cependant précise Ag Erlaf, « pour les premiers marchés attribués, dont la plupart du projet intervenait dans la region de Kidal, que les entreprises de la region ont été retenu et deux entreprises de Gao et de Tombouctou. Egalement, les deux régions à leurs tours seront prioritaires dans la seconde phase du programme qui sera financée à hauteur de 22 milliards ».
« Les marchés ont été attribués en toute transparence », soutient Mohamed Ag Erlaf en précisant les chiffres d’affaires des entreprises intervenants « sur les trois dernières années pour dix entreprises sur les onze. Une seule a dépassé 11% son chiffre d’affaire moyen et qui dispose d’un cautionnement de 500 millions de F CFA pour réaliser des travaux incompressible de près de 628millions de f CFA ».
D’ailleurs, le patron indique qu’il ne peut pas donner « un marché d’un milliard à quelqu’un. Ma gestion est contrôlée par les partenaires », a-t-il martelé.
Concernant la gestion de l’ANICT le coordinateur « souligne que son agence mobilise des fonds, mais les verse au trésor public. Cependant depuis onze aucune collectivité ne s’est plainte de la gestion et de quoi que ce soit ».
Se penchant sur les travaux, Ag Erlaf dira que « les travaux évoluent normalement sauf à Abeibara ou les jeunes affiliés à ALQAIDA s’opposent aux travaux ».
Soutien à la rébellion !!!
Et pour un soutien quelconque à une rébellion, Mohamed AG Erlaf « soutient ne rien avoir avec la rébellion et qu’il n’a pas attendu celle-ci pour intégrer la fonction publique. Je ne sui pas de ces responsables qui doivent leur ascension à la rébellion. Je ne suis pas un petit berger auquel on colle un grade de colonel » a-t-il martelé.
Benjamin SANGALA