A l’occasion de la journée internationale de la femme : Gros plan sur les vaillantes femmes piliers du programme présidentiel

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Elles sont une dizaine dans le gouvernement Soumeylou Boubèye Maïga II à contribuer à la mise en œuvre du programme présidentiel du président IBK. A l’occasion de la célébration de Journée internationale de défense des droits de la Femme, votre hebdomadaire préféré a décidé de vous faire découvrir ces braves femmes qui se battent au quotidien pour traduire en actes les engagements pris par le président IBK, lors la campagne présidentielle de 2018.

Mme Traoré Seynabou Diop : une ingénieure des constructions civiles pour les grands travaux au Mali

Le ministère des Infrastructures et de l’Equipement est occupé par une ingénieure des constructions civiles, Mme Traoré Seynabou Diop. Ses proches disent qu’elle maitrise plusieurs dossiers de ce département. Car elle a des compétences avérées en matière de passation de marchés publics pour avoir fait une bonne partie de sa carrière à la Direction générale des marchés publics où elle a travaillé de 1998 à sa nomination.

Elle a occupé successivement les postes de chargé de mission, sous-directrice des marchés et de délégations de services publics, et directrice générale adjointe. Elle a débuté sa carrière à la Direction nationale du Génie rural où elle était durant neuf ans chargée d’études (1988-1997).

Née le 16 novembre 1963 dans la capitale malienne, Mme Traoré Seynabou Diop a fréquenté le lycée Askia Mohamed de Bamako où elle décroche son baccalauréat en 1982, série Sciences exactes. Ensuite elle a entamé une riche carrière supérieure à l’issue de laquelle elle a décroché plusieurs diplômes supérieurs, notamment le Diplôme d’ingénieur des constructions civiles, option hydraulique à l’Ecole nationale d’ingénieurs (ENI de Bamako, 1986), le Diplôme universitaire de technicien supérieur en informatique au Lycée radio électronique (Saint Pétersbourg en Russie, 1994) et le Diplôme universitaire de technicien supérieur en finances comptabilité (Institut supérieur de gestion de Bamako, 1997).

Depuis novembre 2014, elle est la première malienne à détenir une accréditation de Manager spécialiste de passation des marchés de SETYM/Université du Québec à Montréal. Mme Traoré Seynabou Diop est mariée et mère de cinq enfants. Elle partage ses loisirs entre l’athlétisme, le basketball, la natation, la lecture et le cinéma.

Mme Kéïta Aïda M’Bo : une juriste au service de la protection de l’environnement

Les projets de traitement des ordures en souffrance
La ministre de l’environnement, Mme Aida Mbo

Prompte à répondre aux questions sur l’Environnement, l’Assainissement et le Développement durable, Mme Kéïta Aïda M’Bo est née en 1958 à Villepinte en France. Après ses études primaires, elle a effectué ses études secondaires au lycée Notre Dame du Niger de Bamako où elle décrocha son baccalauréat en 1976.

La nouvelle bachelière, Aïda M’Bo a poursuivi ses études supérieures à l’Université de Reims Champagne (France) où elle obtint en 1985 une maîtrise en Droit. Plus tard, précisément en 2011, elle obtiendra un master en gestion du développement à l’Université Mandé Bukari de Bamako.

Entre 1985 et 1993, Aïda M’Bo a été successivement chargée de cours au compte du ministère de l’Education nationale en France, responsable administrative et technique du Programme ” Haute intensité de main d’œuvre ” au Mali, responsable du transfert des équipements du Projet routier financé par l’Unso, et gestionnaire du portefeuille Unso comprenant 6 projets en exécution nationale. De 2001 à 2004, elle était chargée de programme au Pnud/Mali. Elle deviendra plus tard conseillère au Programme/environnement Pnud/Mali. Avant son entrée dans le gouvernement, Mme Kéita Aïda M’Bo était conseillère au Programme/environnement au Pnud/Mali et assistante au représentant résident du Pnud/Mali.

La ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable, Mme Kéita Aïda M’Bo n’est pas novice dans son domaine pour avoir consacré plus de 20 ans aux questions environnementales et de développement durable au sein du Pnud/Mali. Ses obligations professionnelles ne l’empêchent pas de consacrer un peu de son temps aux activités communautaires. En effet, Mme Kéïta Aïda M’Bo est la présidente du Réseau Energia/Mali, membre de l’Association des femmes de Faladié pour la défense de l’environnement, membre de l’Association malienne d’impact environnement et membre de la Fédération nationale des coordinations des organisations féminines du Mali (Fenacof).

Elle est mariée et mère de famille, Mme Kéïta Aïda M’Bo aime la lecture, la poésie, le scrabble et la marche.

Mme Assétou F. Samaké : la scientifique portée au gouvernement pour booster l’innovation et la recherche

Mme Samaké Assétou Founé Migan

Désormais en charge de l’Innovation et de la Recherche scientifique, Assetou Foune Samaké Migan est en terrain connu pour avoir occupé le ministère de la Recherche scientifique ensuite celui de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique dans différents gouvernements.

Mme Assétou Founé Samaké Migan est titulaire d’un Doctorat en sciences biologiques, spécialité génétique des plantes/amélioration variétale, obtenu à l’université d’Etat de Kharkov en ex-URSS, elle était conseillère technique au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, avant sa nomination dans le gouvernement.

Née en 1960 à San, Mme Assétou Founé Samaké Migan a enseigné la physiologie végétale à l’Ecole normale supérieure de Bamako, entre 1993 et 2000.

A partir de 2000, elle est devenue assistante des programmes à Winrock international jusqu’en 2004. Avant d’être responsable de la méthodologie au Forum social polycentrique de Bamako entre 2005 et 2006. Et quelques années après, elle est devenue la responsable des programmes à l’Institut africain de l’alimentation et du développement durable. De mai 2011 à juillet 2013, Mme Assétou Founé Samaké Migan était la représentante de l’Unitarian services of Canada au Mali, au Sénégal et au Burkina Faso. De novembre 2013 à juin 2014, elle était conseillère technique au Ministère de la Réconciliation nationale et du Développement des régions du nord.

De 1997 jusqu’à sa nomination dans le gouvernement, Mme Assétou Founé Samaké Migan était enseignante/chercheur à l’Université des sciences, techniques et technologiques de Bamako. Elle est également consultante et membre du Comité pédagogique de la formation continue sur les semences et le fondement holiste de la biotechnologie dans l’agriculture dans l’espace Uemoa. Elle est aussi chercheur principal sur “l’Etude d’impact de l’acquisition massive des terres sur l’agriculture en Afrique de l’ouest”.

Mme Assétou Founé Samaké Migan est membre notamment du Forum pour un autre Mali et fondatrice de l’Institut africain de l’alimentation et du développement durable. Elle est mariée et mère d’un enfant, elle parle le bamanankan, le français, le russe et l’anglais. Elle aime la lecture et la marche.

Mme N’Diaye Ramatoulaye Diallo :  une touche féminine pour la promotion de la culture malienne

N’Diaye Ramatoulaye Diallo

La ministre de la Culture dans le gouvernement Soumeylou Boubèye Maïga II, Mme N’Diaye Ramatoulaye Diallo, Rama pour ses proches, est la fille de l’ancienne ministre de la Fonction publique et de l’emploi (1988-1991), Mme Diallo Lala Sy.

Après son baccalauréat, obtenu en 1993, Rama a entamé ses études supérieures couronnées par plusieurs diplômes. Ainsi, elle est titulaire d’un 3e cycle professionnel en management stratégique et intelligence économique de l’EGE de Paris, d’un master en marketing et publicité de l’université de Colombus à New York. Aussi, elle a fréquenté l’Université de Floride d’où elle est sortie avec un International Bachelor of Arts communication and marketing.

Mme N’Diaye Ramatoulaye Diallo était, jusqu’à sa nomination, directrice du groupe StarCom, une agence de communication opérationnelle depuis 1998. A cet effet, elle a travaillé pour plusieurs entreprises et institutions nationales et internationales dont, entre autres, la Banque mondiale, le Pspsdn, la délégation de l’Union Européenne… Parallèlement à ces activités, elle dispense des cours à Sup’Managment.

Socialement, elle est une militante pour la cause féminine, c’est ainsi qu’elle a créé en 2007 l’opération “Citoyen jusqu’au bout”, une campagne de sensibilisation pour une forte mobilisation aux élections de 2007. Ecrivaine, elle est l’auteur du livre “Enjeux géoéconomiques et stratégiques dans la bande sahélo-saharienne”.

Mariée et mère de 4 enfants, N’Diaye Ramatoulaye Diallo parle parfaitement le français, l’anglais, le bamanankan et le peul.

Mme Nina Walet Intallou :  de la réconciliation nationale au développement du tourisme

Selon l’avis des professionnels, Mme Nina Walet Intallou, la ministre de l’Artisanat et du Tourisme, a déjà comblé les attentes pour ces deux sous-secteurs socioprofessionnels importants du Mali. Désormais ex première vice-présidente de la Commission Vérité, Justice et Réconciliation (Cvjr), elle a une idée des enjeux de son portefeuille dans le contexte sociopolitique du Mali. Ancienne élue locale à Kidal (1999-2004), notamment aux postes de 1ère adjointe au maire de la Commune de Essouk et 4è vice-présidente du Haut Conseil des collectivités territoriales du Mali (1999-2011), elle a été surtout présidente de l’Organisation du Festival d’Essouk “Nuit saharienne” où artisanat et tourisme se sont côtoyés.

NINA-WALLET

Mme Nina Walet Intallou est diplômée en droit public à la Faculté des Sciences juridiques et politiques (Fsjp) de l’Université de Bamako. Elle est également titulaire d’un diplôme en comptabilité générale du cours Loko d’Abidjan. Dans sa vie professionnelle, le ministre de l’Artisanat et du Tourisme a été chef d’entreprise, à la tête de “Etrane”, en Côte d’Ivoire de 1985 à 2000.

Membre active du Mouvement national de Libération de l’Azawad (Mnla), signataire de l’Accord pour la Paix et la réconciliation issu du processus d’Alger du 15 mai et parachevé le 20 juin 2015, après la signature du précieux sésame, elle a siégé au sein de la Commission Vérité, Justice et Réconciliation (CVJR) jusqu’à sa nomination dans ses nouvelles fonctions gouvernementales.

Mère de trois enfants, Mme Nina Walet Intallou parle le Tamasheq, le Sonrai, le Bamanankan et le Français.

Mme Diakité Aïssata Traoré : la maman des mamans

Dr Diakité Aïssata Traoré : Ministre de la promotion de la femme, de l’enfant et de la famille

Née le 20 avril 1966 à Bandiagara, la ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, Aïssata Kassa Traoré est détentrice d’un Doctorat en médecine obtenu en juin 1995 à l’Université “Patrice Lumumba” de Moscou (Ex URSS). Dr Aïssata Traoré a, au cours de sa carrière, effectué plusieurs stages et reçu une multitude de formations. Elle a aussi occupé de nombreux postes dont la Coordinatrice du Projet Prado (Programme des adolescents) de l’Ong Asdap durant 5 ans à Koutiala, Coordinatrice du Projet Genre et Développement de l’Ambassade des Etats Unis à Koutiala (2004-2006) et la Coordinatrice du Projet communication pour le développement de l’Unicef à Koutiala entre 2009 et 2013.

La patronne du département de la Femme, de l’Enfant et de la Famille est également détentrice de plusieurs certificats et attestations. Il s’agit du Certificat de participation à l’atelier de formation en renforcement des capacités institutionnelles aux USA, du Certificat d’ambassadrice de la paix de Koutiala, etc.  Elle parle le français, le russe, l’anglais, le peulh et le bamanankan.

S’agissant de sa vie associative, elle est la présidente de l’Association “Lumière des femmes de Koutiala” de 2009 à nos jours. Diakité Aïssata Traoré aime le voyage et la musique.

Mme Maïga Kamissa Camara : quand la diplomatie et la pratique religieuse font bon ménage

La désormais Mme Maïga Kamissa Camara, Cheffe de la Diplomatie malienne, est française, malienne et américaine. Du haut de ses 32 ans, cette battante vivait au pays de l’oncle Sam, après avoir obtenu sa carte verte en 2007, précieux sésame permettant de vivre et de travailler sur le sol américain.

En juillet 2018, elle a été nommée Conseillère diplomatique du président IBK avec rang d’Ambassadeur. Ainsi, elle devient la première femme à ce poste dans l’histoire du Mali. Toute chose qui l’a poussée à quitter sa longue et riche carrière aux États-Unis pour venir servir son pays.

La Cheffe de la Diplomatie malienne est la fondatrice du Forum Stratégique sur le Sahel affilié au Centre d’Etudes Africaines de l’Université? de Harvard. De 2016 en 2017, elle a servi dans la campagne d’Hillary Clinton et dans son “Africa Policy Group”, en tant que conseillère stratégique sur la région du Sahel. De 2015 a? 2018, Kamissa était employée par le Foreign Service Institute du Département d’Etat américain pour former des diplomates américains en partance pour l’Afrique sub-Saharienne sur les défis politiques, sécuritaires, institutionnels et de gouvernance qui touchent le continent.

Kamissa est régulièrement invitée par CNN, la Voix de l’Amérique, Aljazeera, BBC, TV5 Afrique, France24… pour ses analyses pointues en politique africaine. Elle a publié également des analyses politiques très poussées dans Le Monde Afrique, Le Point Afrique, le Washington Post, Aljazeera, World Politics Review, etc.

Elle était, jusqu’en Juin 2018, Directrice Afrique de PartnersGlobal, une ONG américaine basée a? Washington DC, aux Etats-Unis. A Partner, Kamissa supervisait des programmes de réforme du secteur de la sécurité?, d’assistance a? la société civile et d’accès a? la justice a? travers toute l’Afrique subsaharienne. Elle coordonnait et donnait des orientations stratégiques aux efforts de ses partenaires locaux pour promouvoir un dialogue entre société? civile, gouvernements et institutions régionales.

Avant de rejoindre PartnersGlobal, Kamissa a passé de nombreuses années au National Endorment for Democracy (NED) et a? la Fondation Internationale pour les Systèmes Electoraux (IFES) ou? elle a développé une expertise en assistance électorale, promotion de la démocratie, soutien aux acteurs de la société civile et réforme du secteur de la sécurité a? travers l’Afrique.

Elle est diplômée de l’Ecole des Hautes Etudes en Relations Internationales de Paris et de l’Université? Pierre Mendès France de Grenoble ou? elle a obtenu un Master en Economie Politique et du Développement. Au-delà de ses diplômes obtenus dans de prestigieuses universités à travers le monde, Kamissa est une musulmane pratiquante. En effet, elle applique ses obligations religieuses à travers les cinq prières quotidiennes. Aussi, respectueuse des principes religieux et traditionnels, elle observe le jeun du mois de ramadan.  Kamissa parle couramment le Français, l’Anglais et le Bamanankan.

 

Mme Diarra Raky Talla : le dialogue en bandoulière pour apaiser le front social

Racky Talla, ministre de la Fonction publique

La ministre du Travail et de la Fonction Publique, Chargée des Relations avec les Institutions, Madame Diarra Raky Talla, est née le 15 août 1966 à Bamako. Elle a fréquenté de 1971 à 1975 l’école primaire Mamadou Konaté et de 1976-1978 l’Institut Sainte Jeanne D’arc de Dakar. Elle a fait son école secondaire à la Maison d’éducation de l’Ordre national du Lion à Gorée (Sénégal), devenue Maison d’Education Mariama Ba, ensuite elle a poursuivi ses études supérieures à l’Université de Dakar (Faculté des Sciences Juridiques et Economiques) où elle a obtenu une Maîtrise en droit privé et un DESS en droit des transports.

Après avoir occupé le poste d’administratrice provisoire à Valimex industrie, elle a occupé aussi deux fois le poste de chargée de mission dans deux ministères différents à savoir le Ministère de l’Alphabétisation des Langues Nationales et celui des Maliens de l’Extérieur.

Raky Talla est mariée et mère de quatre enfants, elle aime surtout la lecture et le sport.

Mme Lelenta Hawa Ba : pur produit de l’administration de la Géologie…

Nommée à la tête du département des Mines et du Pétrole, Mme Lelenta Hawa Baba Ba a gravi quasiment tous les échelons dans l’administration de la Géologie et des Mines.

Mme Lelenta Hawa Baba Ba : Ministre des mines et du pétrole

Née le 5 novembre 1976 à Bamako, la patronne du ministère des Mines et du Pétrole est ingénieure en Géologie, diplôme obtenu en novembre 2002 à l’Ecole nationale d’Ingénieur (ENI) de Bamako. De janvier 2008 et juin de la même année, elle a suivi une formation à l’Ecole des Mines de Paris à Fontainebleau sur l’environnement minier et l’administration minière.

Sur le plan professionnel, Mme Lelenta Hawa Baba Ba était, jusqu’à son entrée au gouvernement, directrice nationale de la Géologie et des Mines. Par ailleurs, elle a été directrice nationale adjointe de la Géologie et des Mines de juin 2013 à mai 2014, Cheffe de Section études, Chargée de la gestion du cadastre minier du Mali au niveau de la Division études et législation entre mars 2005 et juillet 2008, Chargée du contrôle et du suivi de forage dans le cadre du contrat de travail signé entre le Bureau de recherche et exploitation des eaux souterraines et de surfaces et l’énergie du Mali, entre août et novembre 2004.

 

Mme Kané Rokia Maguiraga : une ministre en terrain connu

Mme Kané Rokia Maguiraga

La ministre de l’Elevage et de la Pêche, Mme Kané Rokia Maguiraga, est titulaire d’un PhD en épidémiologie et microbiologie vétérinaire (spécialité pathologie aviaire) de l’Académie Vétérinaire de Moscou, obtenu en 1994. Après son diplôme, elle est désignée Chargée de Cours d’aviculture et de Pathologie aviaire à l’Institut Polytechnique Rural de Katibougou (IPR /IFRA) au Mali, de 1995 à 1998. De 1999 à 2005, elle a travaillé au Laboratoire central vétérinaire (Lcv) de Bamako comme chargée de diagnostic puis comme cheffe du Laboratoire d’Anatomo-pathologie, avant d’être nommée directrice régionale des Services Vétérinaires du district de Bamako et ensuite cheffe du Bureau Statistiques et Suivi-Evaluation à la Direction nationale des Services Vétérinaires de 2013 à 2015.

Nommée Conseillère technique au Ministère du Développement Rural et ensuite au Ministère de l’Elevage et de la Pêche, de 2015 à 2017, Mme Kané avait en charge les dossiers des relations avec les organisations professionnelles et les questions relatives au genre. Elle a une grande expérience dans le domaine de la santé animale, des productions animales et des relations publiques et associatives.

Elle est aussi chargée de recherche et auteure de plusieurs publications relatives à la santé animale. Elle parle le français, le russe et l’anglais.

 Mme Safia Boly : du système des Nations-Unies pour reformer l’Administration malienne 

La ministre de la Réforme de l’Administration et de la Transparence de la Vie publique, Safia Boly, est détentrice d’une Maîtrise en Administration des Affaires (MBA) obtenue en mai 2000 en Floride aux USA et d’une Maîtrise en Gestion des entreprises, décrochée en 1997 à l’Ecole nationale d’administration (ENA).

Mme Safia Boly

Auparavant, Mme Boly a travaillé dans le secteur privé avant d’entamer une carrière internationale. De novembre 2000 à août 2002, elle a travaillé au groupe de la Banque Mondiale au niveau du Fonds d’affectation spéciale et portefeuille. Elle est alors recrutée au siège des Nations Unies à New York pour l’élaboration des budgets des missions de maintien de la paix.

Lors de son parcours au siège des Nations-Unies, la désormais chargée de reformer l’Administration publique a servi comme conseillère du Contrôleur pour la mise en œuvre de procédures de contrôles internes pour les achats dans les missions de maintien de la paix.

De 2010 à 2011, elle a été conseillère auprès du Secrétaire général adjoint en charge des services centraux d’appui de l’Onu. Outillée de l’expérience au siège des Nations Unies, Safia Bolly a par la suite dirigé le Centre régional des Nations Unies pour l’appui aux missions de maintien de la paix en Ouganda. Elle était, jusqu’à sa nomination au gouvernement, chargée des Opérations administratives et logistiques de la Mission de l’Organisation des Nations Unies en République Démocratique du Congo (Monusco).

Dossier réalisé par la Rédaction

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4 COMMENTAIRES

  1. Dites nous plutot que vous nous presentez les privilegiées de la Republique. Le 08 mars n’est pas fait pour nos mamans martyrs…

  2. Une publicité des femmes ministres.
    On aurait aimé que cette pseudo rédaction nous parlent des femmes ordinaires qui, de jour comme de nuit, se battent malgré leur dénuement pour nourrir soigner et éduquer leurs enfants, leur parents et très souvent, leur époux.
    Ces braves femmes qui sont seules face à l’adversité du quotidien. Elles se débattent dans l’anonymat et l’indifférence générale.
    Elles n’ont pas eu la chance de fréquenter des écoles ni d’être née de parents aisés.
    Voilà le genre de reportage qui aurait un sens.
    Nous n’avons que faire des femmes faire-valoir d’un gouvernement corrompus et incapables.
    Elles sont, à l’égal des hommes de ce gouvernement, les complices coupables de la ruine de ce pays.

  3. Mais il n’y a pas de programme presidential, ces pauvres femmes perdnet leur temps, tout ce qu’il y a au Mali ce sont des greves intempestives car Boua ne peut meme pas payer le salaire des gens. BOUA KA BLA.

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