L’Association pour le Développement du Mali a un an. Cela a été l’objet d’un festin en guise de reconnaissance des travaux abattus par les membres de l’association. Au regard du bilan, l’évaluation est bonne, mais la volonté se jette déjà sur le chemin de l’avenir. Si les contraintes l’ont empêché d’être réellement satisfaite, elle compte (association) mettre la détermination au devant de tout pour se faire plus valoir dans le sillage des associations et même au niveau national.
L’évaluation est faite et elle est positive. Vendredi dernier, dans la cour du Lycée Aminata Traoré, les membres de l’Association pour le Développement du Mali, ont soufflé leur toute première bougie. Ce qui sous-entend qu’elle vient d’avoir un an. Une année pleine de réussite et qui a suffit à se faire connaître à travers Bamako, Kalabancoro et certaines régions du Mali. Cela grâce au travail bien fait par une génération qui se veut responsable de son propre destin. Un manifeste de prise de conscience dans un pays où la morale de cette frange même (jeunesse qu’est majoritaire) s’est péniblement, en tout ignorance, mise à la servitude de ceux qui la conduisent vers l’apocalypse. Si la jeunesse est détruite alors qui pour l’avenir ?
Ce jour (date de l’anniversaire de l’A.J.D Mali), des invités officiels notamment Sibiri Koumaré, président du parti SIRA, étaient émus. Le rapport 2012 de l’Association était épatant. Malgré les maigres ressources, la détermination a fait tâche d’huile, avec des journées de salubrité et de réaménagement de certaines rues (voies principales) de Bacodjicoroni ACI et Kalabancoro.
Toute chose qui a permis à M. Koumaré pour dire ceci : « j’ai fais la connaissance de l’association il y a de cela 10 jours. Lors de la journée de réaménagement de la rue du lycée Doninba. Je vous avoue que ça m’a surpris. Car même nous à notre jeune âge, nous n’étions pas animés d’une telle détermination. Aujourd’hui, cela prouve que la jeunesse a fait une prise de conscience. Qu’elle veut montrer sa capacité de gestion des choses et prête à tourner une page dans l’histoire du Mali. C’est mettre les vieux à la retraite quant à la gestion des affaires de l’Etat », a martelé M. Koumaré.
Pour le Secrétaire Général de ladite association, l’œuvre entre dans le processus de conscientisation de la jeunesse malienne pour une solidarité en vue de sauver des systèmes politiques, socles de tout développement qui sont en voie de disparition au Mali : l’éducation, la santé etc.
Par contre, M. Diarra, n’a pas manqué l’occasion pour aborder la crise actuelle qui a d’ailleurs été sentie dans la réalisation des objectifs qu’elle s’était fixée courant 2012. Malgré tout l’association a fait de son mieux ; car les plus difficiles des travaux ont été exécutés.
Au-delà de cette évaluation qui donne à se glorifier, les défis sont très énormes. Raison pour laquelle, l’association a inscrit dans son programme d’activité pour 2013 des perspectives qui prennent en compte plusieurs secteurs de développement comme le plan d’action élaboré l’indique : formation et renforcement des capacités des membres pour une connaissance des droits et devoirs de chaque citoyen ; une communication dimensionnelle pour faire promouvoir l’association ; des investissements dans l’environnement et l’assainissement en vue de lutter contre la désertification et faire des journées de salubrité ; sensibiliser la jeunesse malienne sur les procédures électorales etc.
Pour ce qui est de l’expansion de l’association, des cellules seront bientôt validées. Notamment celles de Koulikoro ; Kita ; Kayes et Ségou.
Bon vent. Vive le changement !
Boubacar Yalkoué