À fleur de vérité : Rien à l’horizon

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Il y a des joies de courte durée. Il est des bonheurs aussi fugaces qu’un éclair, qu’un clin d’œil furtif. Tel me semble être le cas entre mon cousin et ses compatriotes. Avec ceux-ci, il disait naguère partager un amour fusionnel. Lequel a vécu le temps de la campagne électorale.

Le printemps est fini. Mon cousin se cache désormais du Malien pendant que ce dernier «ronge son frein [contient avec peine son impatience, son dépit, sa colère, faute de pouvoir l’exprimer]». Chers concitoyens, pour le voir, mon cousin, scrutez son cortège le long de la route de Sébénicoro. Si vous avez toute acuité de votre vision, vous l’apercevriez dans son véhicule aux vitres teintées, roulant à plus de 120 km à l’heure. À moins d’une illusion d’optique, c’est impossible !

Qu’il y ait mauvaise ou bonne nouvelle, mon cousin reste «pénard», comme un hippopotame qui vient de se repaître tranquillement de sa proie sur les berges du fleuve. C’est qu’il est rassasié. Il a alors droit à bien digérer sa pitance.

Soumi Champion a raison de dire que mon cousin est absent, et même, très absent. Que reste-t-il alors de l’amour fusionnel entre mon cousin et ses compatriotes ? Ceux-ci apprendront à leurs dépens qu’il ne saurait exister d’idylle entre un prédateur et sa proie.

En conséquence, vous pouvez scruter l’horizon que vous ne verriez «que dalle» !

 

Issiaka SISSOKO

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