Dans deux semaines, la communauté musulmane célébrera la fête de Tabaski, appelée fête du mouton. Malgré l’importance que ce dernier représente pour celle-ci, il est à constater que les marchés du mouton à Bamako sont peu approvisionnés comparativement aux années précédentes. Du coup, les prix s’enflamment, comme pour corroborer l’idée selon laquelle” ce qui est rare est cher”.
Dans certains marchés de bétail à Bamako, les vendeurs ne cachent pas leurs inquiétudes sur l’approvisionnement correct des marchés en moutons. “Pour cette année, l’approvisionnement de la capitale risque de poser des problèmes. Les commerçants, bien qu’ayant de l’argent, ne parviennent pas à trouver suffisamment de moutons à cause de la pauvreté des marchés villageois en bétail”, avertit Baba Maïga, vendeur de moutons.
La rareté de moutons sur les marchés villageois des régions du Nord, principaux fournisseurs de l’animal, s’explique, selon M. Maïga, par le manque de pâturage et le déplacement des éleveurs vers les pays frontaliers pour cause de conflit. En conséquence, “les marché qui pouvaient fournir plus de 100 têtes ont du mal offrir 50 cette année”.
Cette situation fait que le prix du mouton est un peu en hausse comparé au même moment l’année dernière. De plus, les frais de transport de l’animal contribuent à cette inflation du prix. Au marché de Korofina, fief des vendeurs de Hombori, le prix du mouton varie entre 45 000 F CFA et 300 000 F CFA. “Ici, à la place de Hombori, les prix varient entre 45 000 et 300 000 F CFA et le nombre est insuffisant”, affirme Harouna Maïga, vendeur.
Il ajoute que malgré cette insuffisance, les négociants peinent à vendre 3 moutons par jour. Un fait qui s’explique par la pauvreté de la population malienne qui trouve difficilement son pain quotidien.
Pour Mohamed Bakhaga, un client, le prix du mouton est relatif et dépend de ce que chacun gagne. Il invite le gouvernement à réactiver vite son projet d’approvisionnement des marchés en mouton avec à la clé la fixation des prix. Cela est plus qu’une nécessité pour notre pays, selon M. Bakhaga, dont plus de 90 % de la population est désargenté.
Notons toujours que les intermédiaires entre clients et les éleveurs contribuent beaucoup à cette inflation du prix du mouton à Bamako.
Youssouf Coulibaly
“Il ajoute que malgré cette insuffisance, les négociants peinent à vendre 3 moutons par jour. Un fait qui s’explique par la pauvreté de la population malienne qui trouve difficilement son pain quotidien.”
Comment peut-on parler de la “pauvreté de la population malienne” 🙄 🙄 🙄 alors que tout le monde sait parfaitement qu’avec Ibk, le pouvoir d’achat du Malien est remonté en flèche! 8) 8) 8) 8) 8) 8)
Si si si! comme l’emploi des jeunes… 😥 😥 😥 Pareil! 😥
Il faut éliminer les intermédiaires des fois les propriétaires veulent vendre et rentrer mais à cause des cocsseurs rien n est possible.
@Youssouf Coulibaly.”Tout ce qui est rare est cher” sauf le cheval bon marché est rare mais n’est pourtant pas cher!
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