Les administrateurs de l’Institut National de Prévoyance Social (INPS) étaient en conclave pour LA 88ème session de leur conseil d’administration. La cérémonie d’ouverture était présidée par le président du conseil d’administration, Yacou baKtilé, en présence du Directeur Générale de l’INPS et de l’ensemble des Administrateurs. C’était le mardi 5 février dans les locaux de l’INSPS.
L’ordre du jour de cette 88ème session est essentiellement consacrée à l’examen et à l’adoption du programme d’activités 2019 et du projet de Budget 2019, et aussi à celui de la gestion déléguée de l’assurance Maladie Obligatoire (AMO).
A l’entame le PCA a invité comme d’habitude les administrateurs à formuler des propositions et suggestions pertinentes pour que l’INPS puisse être à la hauteur des attentes de ses usagers.
Selon lui, cette 88ème session du conseil d’administration de l’institut se tient à une étape importante de l’évolution de la politique nationale de protection sociale marquée par la volonté des plus hautes autorités de renforcer le socle de la protection sociale à travers l’extension des prestations sociales à une plus grande couche de la population et par la mise en route du Régime d’Assurance Maladie Universelle (RAMU) offrant la facilité d’accès aux soins de santé à l’ensemble de la population.
A ses dires, dans le cadre du régime de l’Assurance volontaire le partenariat noué entre l’INPS et SAER EMPLOI en vue de la délégation de gestion des activités de promotion, de recensement, d’information et de pré-inscription des adhérents en rapport avec les ordres et associations professionnels sous l’appellation AV+, marque la volonté affichée de l’INPS d’élargir la couverture sociale aux autres couches de la population.
‘’Au Plan financier, le projet de budget 2019 s’inspire du modèle de Budget en mode programme récemment introduit dans le Budget d’Etat. Ainsi, le projet de budget 2019 de l’Institut National de Prévoyance Social est arrêté en recettes à Cent Quatre-vingt-deux Milliards Six Cent Soixante-Cinq Millions Cinq Cent Seize Mille Quatre Vingt-Quinze (182 665 516 095) francs CFA et en dépenses à Cent Soixante-Cinq Milliards Cent Quarante-Huit Millions Cent Soixante Dix-neuf Mille Neuf Cent Quarante-Trois (165 148 179 943) francs CFA avec un solde d’exploitation prévisionnel de Dix-sept Milliards Cinq Cent Dix-sept Millions Trois Cent Trente-Six Mille Cent Cinquante-Deux (17 517 336 152) francs CFA. Ce budget est en augmentation par rapport à 2018 de 5,73% au titre des recettes et de 3,87 % au titre des dépenses. C’est à juste raison, que le 19 octobre 2018 le Conseil d’Administration a décidé d’une augmentation de 5% sur les pensions à compter de janvier 2019’’, a déclaré M. Katilé.
Concernant l’Assurance Maladie Obligatoire (AMO), il a signalé que le projet de budget pour l’année 2019 est arrêté en recettes à 37,704 milliards de francs CFA contre 32,755 de francs CFA en 2018, soit 16,85% d’augmentation et en dépenses à 36,869 milliards de francs CFA contre 31,906 milliards de francs CFA en 2018, soit 15,56%. Ces résultats seront réalisés grâce à la mise en œuvre réussie d’un plan de maitrise des charges techniques et des charges fonctionnement.
Au plan des activités programmées, il dira que la conceptualisation et l’opérationnalisation des activités liées aux axes stratégiques devraient conduire à faire de l’Institut à l’horizon 2023 un organisme moderne et performant de gestion de la sécurité sociale au Mali. Ainsi, de l’adoption du « Plan stratégique 2014-2023 » en 2014 à nos jours certaines activités ont été entièrement réalisées, d’autres sont en cours de réalisations et doivent être poursuivies, le reste est programmé pour l’être avant fin 2023.
Avant de terminer , le président du conseil d’administration, M. Katilé a laisse entendre que la réalisation des recettes de 161,692 milliards de FCFA au cours de l’année 2018 a permis à l’Institut de respecter tous ses engagements notamment le service régulier et le paiement à échéance des prestations. Ainsi pour l’année 2018, l’INPS a payé pour les prestations techniques 74,081 milliards de FCFA dont pensions 61,091 milliards de FCFA et 10,340 milliards de FCFA pour les prestations familiales.
Mountaga Diakité