« Derrière chaque grand homme, il y a une grande femme », ne dit-il pas un adage célèbre de chez nous. Elles ne sollicitent pas le suffrage des Maliens en tant que candidates, mais elles jouent dans l’ombre de leurs maris candidats un rôle non négligeable. Epouses des candidats déclarés à l’élection présidentielle, elles investissent le terrain à la conquête des voix de leurs compatriotes. Chacune d’elles a sa façon se battre pour matérialiser l’ambition de son compagnon. Dans le cadre de la célébration de la Journée internationale de la Femme, Le Challenger a décidé de faire un zoom sur quelques probables premières dames.
Mme Cissé Astan Traoré : une pièce à conviction de Soumaïla Cissé
Diplômée en mathématique économique, Mme Cissé Astan Traoré est l’épouse de Soumaïla Cissé, l’un des sérieux prétendants à la magistrature suprême. Originaire de Kolokani, fille du très célèbre Dossolo Traoré, Astan est une pièce à conviction pour Soumaïla Cissé. Son goût pour le travail bien fait répond parfaitement aux aspirations de son mari. Elle travaille dans le système des Nations Unies.
En bonne mère de famille, Mme Cissé Astan est très rigoureuse dans l’éducation de ses enfants. Même s’il est vrai que c’est une famille aisée financièrement, il faut dire que la réussite de ses enfants porte les marques d’une éducation rigoureuse. « Maman ne badine pas avec les études », aime à dire un de ses enfants, adopté, devenu un informaticien des gestions dans un ministère. L’intensité de ses activités professionnelles et familiales ne l’empêche pas de remplir une vie sociale exemplaire. Elle n’a jamais coupé le pont avec son village malgré son emploi du temps chargé. « Je la trouve humaine, très ouverte et franche », lance l’une de ses cousines depuis Kolokani. Son entourage à Badalabougou trouve en elle une femme au cœur d’or. Sa ténacité, son apparente jeunesse, elle les doit à la pratique du sport qui la maintient en parfaite santé. Son attachement à la religion se lit sur son visage souriant et tolérable. Elle a effectué le pèlerinage à la Mecque avec son mari Soumaïla Cissé. En cette veille des élections présidentielles, Astan Traoré brave le soleil, les mares et l’obscurité pour mobiliser les électeurs. Elle est l’une des femmes les plus présentes aujourd’hui sur le terrain en quête des électeurs.
Mme Kéïta Aminata Maïga : l’arme secrète d’IBK
Même si elle n’est pas encore très visible sur le terrain politique, il faut reconnaître que Mme Kéïta Aminata Maïga est une habituée des arcanes politiques. On la voit très souvent avançant main dans la main avec Ibrahim Boubacar Kéïta avec qui elle partage la vie depuis plusieurs années.
Fille de l’ancien ministre des finances de Modibo Kéïta, Attaher Maïga, Ami, comme l’appellent les intimes, est une pièce maîtresse du dispositif de campagne d’IBK. Ami porte la voix de son mari auprès de plusieurs couches sociales, notamment les jeunes et les femmes. Au nom d’IBK, elle accepte de parrainer les compétitions sportives et autres manifestations culturelles. Ami est une défenseuse infatigable de la protection de l’environnement. Dans ce sens, elle conduit les actions de l’Ong Agir. Pour la victoire d’IBK, son appui sera très décisif.
Mme Mara Diati Diakité : la plus jeune des femmes de candidats
Si le candidat du Parti Yelema ‘’Le Changement’’, Moussa Mara devient président de la République, son épouse sera la plus jeune première dame dans l’histoire du Mali. Diati Diakité puisque c’est d’elle qu’il s’agit, a 22 ans. Elle est étudiante à la Faculté des lettres, arts et sciences humaines (Flash) en sciences de l’éducation.
Kadiatou Konaré dite Atou : une femme attentionnée et très sensible
Fille aînée d’Alpha Oumar Konaré et d’Adame Ba Konaré, Mme Dramé Kadiatou Konaré est la femme de Tiébilé Dramé, président du Parti pour la renaissance nationale (Parena). Titulaire d’un diplôme de deuxième cycle à l’Institut National des Hautes Etudes Economiques et Commerciales de Paris et d’un diplôme de troisième cycle (Management de l’Edition) à l’Ecole Supérieure de commerce de Paris (ESCP), Kadiatou Konaré s’est lancée dans le métier de l’Edition par passion. Mais aussi, cette ancienne élève du Lycée Askia Mohamed veut créer une passerelle entre l’Afrique et le reste du monde à travers l’écrit, le livre… Atou comme l’appelle en privé ses proches, est la directrice fondatrice de la maison d’édition Cauris Editions. Femme de culture, l’unique fille d’Alpha Oumar Konaré est une panafricaniste convaincue qui croit à l’intégration des peuples d’Afrique. Ses prises de position et ses œuvres l’attestent. Farouchement opposée à l’injustice, Atou défend les causes nobles. Depuis plusieurs années, elle mobilise, sensibilise, conscientise l’opinion publique nationale et internationale sur la nécessité de lever le blocus américain qui frappe injustement le peuple cubain. Elle est présentée par ses connaissances comme modeste, attentionnée et très sensible à la cause des couches sociales les plus défavorisées. Ses initiatives dans ce sens sont nombreuses. On cite seulement la grande mobilisation qu’elle a organisée en faveur du peuple haïtien victime en 2010 d’un terrible tremblement de terre. Sa bonne réputation peut servir son mari.
Mme Diarra Assa Traoré : la fierté de Cheick Modibo Diarra
L’épouse de Cheick Modibo Diarra s’appelle Assa Traoré. Elle est la fille de l’ancien couple présidentiel, Moussa et Mariam Traoré. Cette agroéconomiste de formation qui partage la vie avec le navigateur interplanétaire se fait très discrète. Son visage est presque inconnu de la nouvelle génération. Ses apparitions publiques avec son époux sont rares. Cependant, elle accorde une attention toute particulière aux initiatives de Cheick. On apprend qu’elle est la marraine de la Fondation Pathfinder. «Elle a fait en sorte que les problèmes de ses parents n’aient pas raison de son enthousiasme. Je lui en suis d’une reconnaissance infinie», a confié l’ancien travailleur de la Nasa à nos confrères français de Libération à propos de son épouse. Pour des raisons stratégiques, les conseillers du candidat du Rdpm peuvent être amenés à convaincre la fille de l’ex-impératrice Mariam Sissoko de s’effacer publiquement dans la campagne. En tout état de cause, elle est appelée à jouer un rôle déterminant à côté du père de ses enfants. Elle peut même fédérer autour de la candidature de Cheick Modibo Diarra, les quelques fidèles de Moussa Traoré.
Mme Maïga Fatoumata Maïga : la conseillère discrète de Choguel
Fatoumata Maïga ou Fatim pour les intimes, est l’une des épouses de Choguel Kokalla Maïga, président du Mouvement Patriotique pour le Renouveau (MPR) et probable candidat à la présidentielle du 29 avril prochain. Diplômée de l’Université d’Etat de Biélorussie (ex Union Soviétique), Mme Maiga Fatoumata Maiga est titulaire d’un diplôme d’études approfondies (DEA) en journalisme.
Fatoumata Maïga est journaliste réalisatrice au quotidien national ‘’L’Essor’’ où elle s’occupe essentiellement des questions économiques et de femmes. Aussi, elle est fondatrice et directrice de publication d’un magazine appelé ‘’Sira’’ qui magnifie la femme dans toute sa diversité. Son combat et son engagement pour la cause de la femme est à la hauteur de sa personnalité. En 2010, dans la mouvance de la célébration du cinquantenaire de l’accession de notre pays à l’indépendance, elle publie un livre intitulé ” Mali : 50 ans de parcours de femme ». Fatim se singularise par sa modestie, son esprit d’ouverture et surtout sa persévérance.
Même si elle n’est membre d’aucune structure du Mpr, Fatoumata Maïga n’en demeure pas moins une cheville ouvrière de l’équipe de son mari candidat. Déjà, en 2002, l’honneur lui est revenu de piloter l’organe de campagne ‘’Le Tigre’’ du Mpr. Auprès du patron des Tigres, elle dispose d’une oreille attentive.
Mme Mariko Korotoumou Théra : compagne de lutte de Mariko
Derrière les lunettes fines et le sourire éclatant de Korotoumou Théra, se cache l’image d’une femme politique engagée, une syndicaliste battante. Mme Mariko est une figure emblématique du mouvement associatif et politique de ces dernières années. En effet, membre fondateur de l’Aeem, celle qui fut secrétaire générale du lycée des filles 2 ans de suite et secrétaire générale de l’Ena, fait également partie du groupe qui a créé le mouvement politique Sadi (Solidarité africaine pour le développement et l’intégration) devenu parti en 2002. Elle en a été la secrétaire chargée de la promotion féminine avant d’hériter du poste de l’organisation.
Ex-porte-parole du cadre de concertation des femmes des partis politiques, Mme Mariko a été candidate aux élections législatives en 2007 dans la circonscription électorale de la Commune I du District de Bamako. Précédemment chargée de mission au ministère de la Culture, elle est actuellement la coordonnatrice du Programme d’appui au développement économique et social de la culture PADESC.
Titulaire d’une maîtrise en analyse économique de l’Ecole Nationale d’Administration (ENA) et d’un Master en études de développement de l’Institut de hautes études internationales et de développement de Genève, Korotoumou Théra est appelée à jouer un rôle important dans la campagne de son mari et compagnon de lutte, Oumar Mariko.
Mme Sidibé Assétou Thiam : une amazone engagée sur le front !
Assétou Thiam est pharmacienne de formation. Jeune diplômée de l’école nationale de médicine, elle s’installe à son compte en ouvrant une pharmacie. Elle établit un contact direct avec les médecins de brousse en multipliant ses visites dans les zones les plus reculées de notre pays. De Kayes en passant par Ségou et Sikasso, la jeune pharmacienne écoute et assiste les couches sociales les plus vulnérables. Avec la nomination de son mari comme ministre de la Santé, du Développement social, elle s’éclipse du domaine pharmaceutique. Actuellement, elle travaille au service social de l’Energie du Mali (Edm-sa). A l’Edm-sa, sa modestie et sa générosité sont largement appréciées par ses collègues de travail. C’est pourquoi, elle fut envoyée en tournée dans les capitales régionales en 2010 pour la direction de l’Edm-sa afin de ‘’prêcher’’ la bonne parole auprès des travailleurs. Avec l’élection présidentielle d’avril prochain, les Maliens ont découvert une Assétou Thiam très engagée et très combative. Elle est au four et au moulin. Depuis plusieurs mois, Sidibé Assétou Thiam parcourt des milliers de kilomètres, inhalant des tonnes de poussière pour sonner la mobilisation massive autour de son mari. « Pendant 27 ans, mon mari a consacré toute sa vie à l’administration publique malienne en dépit des difficultés. Cette expérience lui a permis de connaître suffisamment les préoccupations du peuple malien. Aujourd’hui, Modibo Sidibé est bien capable de diriger le Mali », aime dire Assétou Thiam au cours de ses nombreuses descentes sur le terrain. Discrète, Assétou Thiam est réputée être une femme de caractère qui ne marche pas sur les principes. Son idéal, être à côté des populations pour trouver des solutions idoines à leurs problèmes.
Mme Fily Konaté : elle croit aux chances de Bittar !
Joviale et encline aux échanges, Mme Fily Konaté est l’épouse de Jeammille Bittar. Après un brevet technique en comptabilité obtenu au Centre de Formation professionnel de Quinzambougou (CFTQ), en 1995, elle rentre à l’Institut universitaire de Gestion (IUG), d’où elle sort avec un diplôme d’études supérieures en finance-comptabilité.
Née en 1971 à Bamako, de feu Moussa Konaté, ancien agent de la Douane, et de Mme Sira Cissé, ménagère, Fily Konaté est une dame très engagée pour les causes humanitaires. « Dans ma tendre enfance, je rêvais d’être pédiatre. J’ai toujours été sensible aux problèmes des enfants, particulièrement les plus vulnérables. C’est pourquoi, je projette de créer dans les jours à venir une grande fondation pour les enfants et les femmes rurales, qui sont souvent laissés pour compte », nous confie madame Bittar Fily Konaté. Pour elle, le développement du Mali passe en partie par ces femmes rurales. « J’ai toujours eu une attention toute particulière pour ces braves femmes qui vivent dans la précarité. Il faut alléger leur travail en les dotant de machines et d’autres unités de transformation des denrées agricoles qu’elles produisent ». Mme Bittar se dit très préoccupée par la situation au nord de notre pays. « On n’a pas besoin dans un pays démocratique de prendre les armes pour se faire entendre. L’intégrité du territoire national n’est pas négociable. Il faut soutenir notre vaillante armée et prier le bon Dieu pour le retour rapide de la paix dans le nord du Mali », nous dit-elle. Parlant de la candidature de son époux à l’élection présidentielle du 29 avril 2012, Mme Fily Konaté dit avoir pleinement confiance en son mari et est plus que jamais convaincue qu’il fera un bon président pour le Mali. « Bon chef de famille et bon gestionnaire d’entreprise, mon mari sera un bon président de la République pour le Mali. Il a déjà montré ses preuves et ses qualités. Il a beaucoup de chances d’être élu à la magistrature suprême de notre pays. Il est aujourd’hui une référence pour les jeunes qui l’admirent et partagent sa vision », affirme-t-elle.
Mme Bittar pense que les jeunes doivent être ambitieux et continuer à travailler dure, car pour elle le succès est au bout de l’effort. Mère d’une fille et deux garçons, elle assiste depuis 1996 son mari dans la gestion de ses entreprises, Mme Bittar qui consacre ses temps libres à la lecture et au cinéma se dit prête à devenir la première dame du Mali.
Mme Traoré Mintou Doucouré : Invisible mais active !
De par la fonction de son mari, elle est l’une des femmes les plus importantes du Mali. Epouse du président de l’Assemblée nationale, l’honorable Dioncounda Traoré, on la voit rarement en public. Ce qui fait qu’elle n’est pas connue du grand public. Mais elle est réputée être une femme tenace qui veille comme bonne épouse sur les intérêts de son mari en tout lieu et toute en circonstance. En quelque sorte, elle est la voix officieuse de Dioncounda Traoré pour porter son message.
Mme Madina Tall : la directrice de cabinet de Madani!
Mme Madina Tall est la charmante épouse du président du Parti Avenir et Développement du Mali (ADM), Madani Tall. Diplômé en Administration des affaires, elle est mère de trois garçons (Amadou, Seydou et Tidiani). C’est un véritable métier, dit-elle, que de faire en sorte qu’ils deviennent des citoyens utiles et respectueux de leur pays. En véritable Directrice de cabinet, discrètement, toujours avec bonne humeur, elle gère avec intelligence l’emploi du temps de Madani, ses voyages et tout ce qui concerne sa vie privée. Pourtant, elle n’intervient que très peu dans la sphère politique, par souci, dit-elle, de ne pas devenir un centre d’influence et respecter le rôle et la mission dévolue au Mouvement des Femmes de l’ADM.
Née à Bamako où elle a grandi, elle est la fille de Fadima Tall et Isma Ndiaye Hann. Son père, surdoué en mathématique et homme de grande culture, ancien directeur d’Air Mali à l’époque où cette compagnie faisait la fierté de notre pays sur le continent, ne quitte jamais son chapelet. L’aïeul paternel de Madina, Seydou Hann enterré à Ségou est considéré comme un saint. Ce qui explique chez Madina cette dévotion que l’Islam recommande, l’humilité et la sollicitude à l’égard de son prochain.
Liberata Gasasira Traoré : l’amie et la confidente de Cheick Boucadry !
D’origine rwandaise, Liberata Gasasira Traoré est l’épouse de Cheick Boucadry Traoré, fils aîné de l’ancien chef de l’Etat, Moussa Traoré. Il faut rappeler que Cheick Boucadry Traoré est le candidat investi de la Convergence africaine pour le Renouveau (Care).
Spécialiste en gestion administrative, elle a aussi une maîtrise en études littéraires à l’Université d’Addis-Abeba en Ethiopie. C’est au cours de ses études en gestion aux Etats-Unis qu’elle a rencontré son époux.
Après sa maîtrise en Business Administration, elle travaille pendant un moment à l’ambassade du Togo aux Etats-Unis, comme Assistante d’ambassade. Au début des années 1990, elle aide la Namibie à ouvrir son ambassade aux Etats-Unis d’Amérique et y travaille comme spécialiste chargée des finances et de l’administration.
Inconditionnel soutien de son mari, Liberata Gasasira-Traoré partage aussi les mêmes valeurs sociales et politiques que lui. Comme son mari, Liberata Gasasira-Traoré voue une admiration impressionnante à l’histoire et à la culture. Aussi, elle et son mari croient a une impérieuse nécessité d’apporter un surcroît de dévouement, de sacrifice et de rigueur pour susciter un changement en profondeur du devenir des populations africaines. L’espoir peut être redonné à ces populations, le même espoir qu’ils ont nourri à un moment donné de leur plus tendre enfance sans leurs parents. Telles sont les raisons qui les ont poussés à créer TANEX Institute, une organisation sans but lucratif, pour contribuer à améliorer la qualité de vie dans les pays africains et partager leur expérience et connaissances. Leur souci premier est d’investir dans le capital humain. TANEX Institute est gérée par Liberata Gasasira-Traoré.
L’amour, l’honnêteté, le respect mutuel, la tolérance, le sens de la responsabilité sont, entre autres, des valeurs qui ont fortifié son union avec son mari, souligne madame Traoré. Elle et son mari se sont fait un devoir de transmettre ces mêmes valeurs à leurs enfants. Aujourd’hui, leurs trois enfants sont leur plus grande source de fierté.
Mme Sako Cissé Touré dite Maïché : Mon mari est le meilleur candidat pour le Mali
Cissé Touré dite Maïché, 55 ans est l’épouse de Soumana Sako, candidat de la Convention Nationale pour une Afrique Solidaire (CNAS Faso-Hèrè). Sociologue de formation, Mme Sako a fait des études à l’université des femmes en Afrique à Harare au Zimbabwe où elle a décroché un Bachelor en sociologie genre et développement (2008) et un Master (MBA) en administration, développement de l’entreprenariat en octobre 2011).
Courageuse, assidue et partisane du travail bien fait, Mme Sako, Cissé Touré, travail depuis 2010, auprès de l’Association de soutien aux actions du Dr Sako (devenu aujourd’hui parti politique) pour la promotion de la candidature de son mari à l’élection présidentielle. « J’ai été encouragé par les gens, les maliens tout court, qui ne cessent de réclamer la candidature du Dr Sako. C’est pourquoi, depuis Harare, je me suis toujours impliqué dans la mobilisation pour une large adhésion des maliens à la candidature de mon mari» nous confit-elle.
Actuellement présidente d’honneur du mouvement des femmes de la CNAS pour la refondation, Sako Cissé Touré est convaincue que son mari est capable d’apporter le changement tant attendu par les maliens. « J’ai confiance à la capacité de mon mari, pour ce qu’il a déjà fait dans ce pays. Il est capable d’apporter le changement souhaité par le peuple malien et sans doute, pour ses qualités d’homme d’Etat, il est le meilleur candidat pour le Mali». Et Mme Sako de poursuivre les détracteurs de mon mari sont ceux qui n’aiment pas la rigueur dans le travail. Militante engagée dans la promotion de la femme, comme Soumana Sako, Mme Sako Cissé Touré, pense que le développement du Mali passe par l’épanouissement des femmes. «Si mon mari vient au pouvoir, la promotion de la femme ne sera plus un vain mot, ce sera une réalité dans notre pays».Parlant de la célébration du 08 mars, elle a appelé les autorités à accorder plus d’importance à la sensibilisation des femmes sur leur avenir et à engager des actions concrètes pour le bien être des femmes au Mali.
Portraits réalisés par Modibo L. Fofana, Daouda T Konaté & Drissa Togola
VIVE MADAME DE CHEICK B. TRAORE
QUE DIEU BÉNISSE LE MALI
“If God like Mali, it assign its reins to IBK in 2012.”
Salut Koro.Moi je pense qu’il n’y a rien de “griotisme” dans cet article, au contraire les électeurs aimeraient bien connaitre leur future première dame vu le rôle que devrait jouer celle-ci dans le pays.Pour MAT je pense qu’il n’en est rien!Et je déplore que le grand défenseur de la gente féminine que tu es reduise à sa plus simple expression de “proie facile”, un être humain une femme de surcroit!Seule chose qui manque ici, c’est la photo de nos très charmantes probables futures 1iere dames! 😉 😉
Que du “griotisme” et rien d’autre. L’adage de chez nous les non-Madinka du Mali dit “a cote de chaque homme fort il y a une femme forte” ou sinon “derriere chaque femme forte il y a un un homme fort”. Il faut reviser vos leçons de morale les journalistes. Je constate avec amertume que Madani Tall s’est marie a sa cousine qui est une proie tres facile mais c’est une pratique tres incestueuse bannie par la science de la genetique humaine.
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