8 mars, journée internationale de la femme : Dix femmes exceptionnelles qui font le Mali

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Elles sont bureaucrates ou exercent des professions libérales. Leur point commun : chacune d’entre elles est une perle rare. Au delà du fait qu’elles excellent chacune dans le domaine qui la concerne, elles ont marqué de leur empreinte l’histoire moderne de notre pays. Patriotes engagées, elles sont la fierté de tout un peuple et font de la promotion de la femme une réalité au Mali. A l’occasion de la célébration de la journée de la femme, nous avons donc décidé de faire un clin d’œil à ces maliennes qui ont été tout simplement exceptionnelles lors des deux dernières années.

Keïta Aminata Maiga, une première dame au service des démunis

 

Mme_keita_Aminata_Maiga
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L’humilité n’est pas un caractère très partagé chez la femme. Elle fait la force de Mme Keita Aminata Maiga, l’épouse du président de la République. Cette brave dame au sourire éternel est, dit-on, l’atout secret de son mari de président de la République. Elle est partie prenante de tous les combats que son mari a menés depuis, sans jamais être au devant de la scène. Jusqu’à l’investiture d’IBK en septembre dernier, on avait très peu vu Aminata Maiga. Même pendant la campagne électorale, elle était restée derrière, mais agissant dans l’ombre. Les images de la visite surprise de Soumaïla Cissé au domicile d’Ibrahim Boubacar l’ont montré simple et entouré de ses enfants sur le petit écran. Pour ceux qui la connaissent, c’est une femme discrète mais efficace. Présidente de l’ONG Agir, Aminata Maiga est originaire de la région de Bourem. Fille d’un ancien ministre de l’ère Modibo Keïta, elle ne s’est jamais vraiment mêlée de la politique, se contentant d’apparaître aux côtés de son époux, lors des sorties officielles de ce dernier. On devine cependant que ses conseils doivent être précieux pour son époux. Mme Keïta Aminata Maiga a étudié en France, à l’Université de Nantes. Très discrète et humble, elle est connue aussi dans le milieu sportif puisqu’elle est membre du Comité national olympique et sportif du Mali depuis 2000.  Elle est directrice de l’Académie olympique et vice-présidente de l’Académie africaine. Elle est également la marraine de la Fédération malienne de bras de fer où elle a participé à diverses activités. Femme de terrain et de cœur, Aminata Maiga est vraisemblablement l’arme fatale et discrète du président IBK. Cette femme dévouée, mère de quatre enfants, entend faire parler son cœur au profit des plus démunis.

 

 

 

Bouaré Fily Sissoko, une économiste dans l’âme

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Née un certain 22 août 1955 à Dakar (Sénégal), Mme Bouaré, au terme de ses études universitaires, passe avec succès un diplôme d’études approfondies (DEA) en droit du développement, une maîtrise en sciences économiques, un certificat en techniques douanières et un autre en planification stratégique et en budgétisation des programmes publics. Autant dire que l’actuelle ministre de l’Economie et des Finances est loin d’être une novice dans le domaine économique. Economiste chevronné, Fily Sissoko était en poste à la représentation de la Banque mondiale à Bamako quand Ibrahim Boubacar Keïta lui fit appel en septembre dernier. Mais, elle avait déjà acquis une expérience gouvernementale entre 2000 et 2002 en occupant le portefeuille des Domaines de l’Etat et des Affaires foncières, avant de se voir adjoindre celui de la Communication. Elle a également été consultante en audit et fiscalité, contrôleur général d’Etat, contrôleur d’Etat, Directeur général adjoint des Douanes. Le ministre de l’Economie et des Finances a aussi occupés plusieurs postes de responsabilité à la Direction générale des Douanes. Mariée, mère de 2 enfants, Mme Bouaré Fily Sissoko parle français, anglais, bambara, khassonké et ouolof. Elle fait vraiment la fierté de toutes les femmes du Mali. Il faut souligner au passage que sa plaidoirie devant le Parlement européen semble avoir porté des fruits, car la pluie de milliards annoncée commence à tomber au grand bonheur de tout un peuple.

 

 

 

Fantani Touré, un rossignol au cœur doré    

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Originaire de Bamako et formée à l’école des griottes de l’Empire de la sagesse divine, Fantani est l’une de ces perles rares. Avec sa voix suave, qui a résonnée aux quatre coins du monde, elle est l’une des artistes maliennes ayant porte très haut le drapeau national pendant cette période exceptionnelle qu’a connue notre pays. A travers conférences et festivals, la femme du célèbre comédien Aguibou Dembélé alias «Guimba» a tenu haut les couleurs nationales. Fantani Touré découvre la musique et la danse à travers des activités artistiques et culturelles de son quartier à l’âge de dix ans. Elle reçoit le titre de «meilleure soliste et danseuse» lors des Biennales artistiques et culturelles du Mali. Elle conserve ce titre de 1978 à 1986. Mme Dembélé fut révélée au grand public lors du Marché des arts du Spectacle africain en 1995, où elle chante en solo, accompagnée par Toumani Diabaté, cette virtuose de la kora. Elle commence ainsi une carrière internationale, qui l’a conduit aux quatre coins du monde. Aujourd’hui, elle est promotrice du Festival international féminin au bord du fleuve Niger. Festival qui lui a donné l’occasion cette année de jouer un grand rôle dans le cadre de la paix et la réconciliation nationale. Elle est également la cantatrice de la fameuse chanson que l’actuel président de la République a utilisée lors de sa campagne présidentielle.

 

 

 

Aminata Dramane Traoré, une constante dans le combat             

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S’il y a des battantes au Mali qui luttent pour une cause à laquelle elle croit dur comme fer, Aminata Dramane Traoré en est sans doute une. Née en 1947 dans une famille modeste de douze enfants, Aminata Traoré est titulaire d’un doctorat de 3e cycle en  et d’un diplôme en . Chercheuse en , elle a enseigné à l’ de l’ () et travaillé pour plusieurs organisations régionales et internationales. Nommée ministre de la Culture et du Tourisme sous la présidence d’, en 1997, elle claque la porte du gouvernement en 2000 pour ainsi exprimer son désaccord avec la gestion du pays, mais surtout briser le devoir de réserve par lequel elle était tenue en tant membre de l’équipe gouvernementale.     Elle s’engagea alors dans le combat contre le libéralisme qu’elle considère comme l’une des causes de la pauvreté au Mali et en Afrique en général. Altermondialiste convaincue, Aminata crée le  et était responsable de l’organisation du troisième volet à Bamako du  polycentrique de . A cause de ses prises de position radicale, la France l’a inscrite sur la liste des persona non grata en 2012, ce qui limite ses déplacements en Europe. Auteure de plusieurs livres, les uns aussi pointus que les autres, Aminata Traoré a récemment publié «La gloire des imposteurs».   Elle est récipiendaire de plusieurs distinctions nationales et internationales dont le prix Prince Klaus de la Culture (Pays Bas) en 2004. Le Commandeur de l’ordre national du Mali s’est vivement fait remarqué ces deux dernières années toujours avec la même constance dans le combat.

 

 

 

Mme Diakité Fatoumata N’Diaye, une passionnée de l’administration publique

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Administrateur civil, Fatoumata N’Diaye est la mémoire vivante de nos différents gouvernements depuis bientôt une décennie. Elle est née à Bamako, en avril 1954. Après l’Université des sciences sociales de Toulouse, où elle obtint en 1976 une maîtrise en Droit civil, Mme Diakité décroche un DEA dans la même spécialité, obtenu à l’Université de Paris I, Panthéon Sorbonne. elle intègre la Fonction publique en 1983. Blanchie sur le harnais, l’administration publique n’a aucun secret pour cette amazone. Elle en gravit tous les échelons et occupa plusieurs portefeuilles ministériels entre 1991 et 2000. En avril 2002, elle est nommée Médiateur de la République. D’octobre 2003 à novembre 2005, elle est vice-présidente, et de novembre 2005 à décembre 2007, présidente de l’Association des Ombudsmans et Médiateurs de la Francophonie. Son mandat terminé, elle fut bombardée quelques jours plus tard au poste de Secrétaire Général du Gouvernement. Poste qu’elle occupe actuellement. Et tous les communiqués du Conseil des ministres portent son sceau.

Membre très active et coordinatrice de plusieurs associations de femmes au Mali et en Afrique, cette mère de famille a été eu plusieurs distinctions nationales et internationales. L’ensemble des femmes maliennes se retrouvent en elle, par son abnégation et sa détermination.

 

Colonel Nema Sagara, un exemple de bravoure

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«Nul n’échappe au sort du destin», a-t-on coutume de dire. Le Col Sagara ne fait pas exception à cet adage bien connu de chez nous, elle qui aspirait à une vie de médecin dans l’armée. Nema s’est retrouvée certes dans les rangs de la grande muette, mais elle est de la profession médicale. L’héroïne de notre armée est la fierté de toute la gent féminine du Mali pour avoir brillé de tout son éclat en bravant les djihadistes et autres narcoterroristes qui ont semé la terreur dans le Nord/Mali.

 

 

 

Le colonel de l’armée malienne est une femme que tout prédisposait à une vie des armes, car fille de militaire, Nema Sagara a, peut-on dire, grandit sous l’uniforme. En effet, son rêve de porter l’uniforme a commencé à se dessiner après son admission au baccalauréat, au lycée Askia Mohamed de Bamako. Elle fait des études à l’Ecole nationale d’administration de Paris de 1990 à 1991, puis elle fréquente l’Ecole militaire interarmes en 1994, avant d’aller chercher un DUA en gestion au Cesac de Dakar, en 1996. En 2001, la brave Nema suit des cours au Nigeria, puis à l’état-major Maxwell R force BJ, en Alabama, aux Etats-Unis d’Amérique. En 2004, au compte d’une mission internationale de l’ONU, elle est envoyée au Liberia dans le staff de l’état-major en charge des logistiques militaires. Infatigable et toujours prête à aller au front, le col Sagara se retrouve à Freetown, en Sierra Leone en charge de décompléter les équipements militaires tels que les armes, les munitions, les gilets pare-balles.

 

 

 

Puisse qu’on est jamais bien servi que par soi-même, avec la crise au nord, elle débarque directement au centre des opérations. Et prend, le rôle de seconde dans la conduite des opérations sur le terrain. Le monde entier a eu la surprise de voir une femme en treillis, arme en bandoulière dans cette zone plus qu’hostile.

 

 

 

Mais, Nema Sagara avait sa devise dès son recrutement : le sexe importe peu dans le métier des armes. Hommes et femmes militaires, estime-t-elle, doivent servir la nation de la même manière. C’est d’ailleurs pour quoi elle fait une motion spéciale pour ses consœurs, en l’occurrence  le Lt. Fanta Koné et  le Caporal Sitan Diawara, qui également ont mouillé le maillot lors de la libération des régions sous occupation.

 

 

D’un courage débordant, Nema Sagara est une curiosité nationale que n’importe qui souhaiterait côtoyer. Derrière son visage sévère, se cache un cœur très humain que les populations du nord ont eu à découvrir. Elle est partisane de la droiture et du sens du devoir bien fait.

 

 

 

Mme Manassa Danioko, un «crack» de la justice malienne                      

Magistrat de classe exceptionnelle et doyen de corps, Mme Manassa Danioko est une icône de l’histoire de notre justice, née le 19 janvier 1945 à Kadiolo. Après son baccalauréat au lycée Terrasson de Fougères en 1966, elle décrocha une maîtrise en Droit.

Mme Manassa Danioko, pendant ses de 27 ans de carrière dans la magistrature, a occupé divers postes. Elle fut ainsi tour à tour juge d’instruction du tribunal de 1ère instance de Ségou (1970-1971), substitut du procureur de la République près le Tribunal de 1ère instance de Ségou, Kayes et Sikasso entre 1972 et 1978, avocat général près la Cour d’appel de Bamako (1979-1981). Mme Manassa Danioko devient conseiller à la Cour spéciale de sûreté de l’État (1983-1988), président du Tribunal de 1ère instance de Bamako (1985-1988). Elle a été suspendue, puis radiée du corps suite à une ordonnance de référé en 1988 du général Moussa Traoré pour sa fermeté et son sens de la droiture.

Trois ans plus tard, elle reprend fonction à la Dnaj suite à un arrêt de la Cour suprême annulant le décret de radiation. De 1991 à 1995, Mme Manassa Danioko a été procureur général près la Cour d’appel de Bamako, mais le public retiendra certainement une dame tenace lors du procès des dignitaires du régime dictatorial de GMT, le retentissant procès dit de crime de sang. Ironie du sort, ce fut le procès de l’homme qui l’avait radié de la magistrature.

 

 

 

Procureur général près la Cour suprême du Mali en 1995, elle a effectué deux mandats au Conseil supérieur de la magistrature (1979-1988). Elle est l’auteure de la note technique sur le statut de la magistrature à la demande du président de la République, président du conseil supérieur de la magistrature.

 

 

 

Mme Manassa Danioko était, de 1995 et 2002, ambassadrice du Mali auprès du Canada, le Cuba, le Mexique, le Nicaragua et le Venezuela, avec résidence à Ottawa (Canada). Elle est initiatrice du programme décennal de développement de la justice. Elle siège aujourd’hui à la Cour constitutionnelle en tant que conseillère.

 

 

Mme Seck Oumou Sall, une réputation au delà des frontières du Mali

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Métissée, née d’une mère touarègue et d’un père songhaï, Oumou Sall Seck a été élue maire de la ville de Goundam, au nord du Mali, en juin 2004. Elle est l’icône de ce à quoi doit ressembler la réconciliation nationale. Première femme à avoir obtenu un mandat électif dans le Nord, une région largement conservatrice. Très engagée dans le monde des affaires, notamment le commerce des produits cosmétiques, Oumou a fait ses premiers pas en politique lors de la campagne présidentielle de 2002, en créant une association de soutien au candidat Amadou Toumani Touré. Elue maire de la commune urbaine de Goundam, sa première bataille a été pour la cause des femmes. Elle construira l’un des centres multifonctionnels pour les femmes de Goundam, le plus moderne et le mieux équipé du pays. Le monde entier découvrira cette dame sur les antennes des télévisions, défendant contre vents et marées la cause nationale contre des apatrides. Elle anima conférences et fora pour démonter, brique par brique, la grotesque mensongère du Mnla contre le Mali. Elle a même été classée parmi les 50 femmes les plus influentes d’Afrique selon un classement Jeune Afrique.

 

 

 

Très versée dans le social, Oumou Sall Seck est aujourd’hui la fierté de toute la gente féminine et des populations du nord. Et pour l’unité et le revivre ensemble, elle a créé une association dénommée ‘’Trait d’Union’’.

 

 

 

Haïdara Aichata Cissé dite Chatto, battante et combattante

Chato

Native de Bourem, membre influente de l’Uneem (Union nationale des élèves et étudiants du Mali) et de l’Association des scolaires de Bourem. Chatto, après des études secondaires, a obtenu successivement un Brevet de technicien supérieur en Comptabilité 3ème  degré supérieur à Paris, Commerce, Marketing, en mai 1999, un diplôme en Tourisme à l’Ecole supérieure de formation à Air Afrique, elle devient chef de section centralisation de l’ex-librairie populaire du Mali. Admise au concours d’entrée à Air Afrique comme agent-comptable, Mme Haïdara devient successivement chef-comptable, chef  du service Tourisme, Marketing, Relations Publiques, chargée de la communication à Air Afrique. De 1983 à 1997, elle a été Secrétaire générale  du Syndicat des travailleurs d’Air Afrique au Mali et en même temps, Secrétaire  générale du Syndicat des transports aériens. De 1984 à 2000, elle est Secrétaire pour l’Afrique francophone de l’ITF (Fédération internationale des transports). A New Dehli, elle participe à la Fédération mondiale de la concurrence et l’Egalité homme-femme dans le transport des produits. Elue députée à Bourem en 2007, elle est engagée auprès des populations démunies. Au cœur de la crise sécuritaire au nord-Mali, Chato a été sans doute celle qui s’est investie personnellement en faveur d’une solution définitive à la crise. Puisque rien n’est de trop pour sa patrie, elle s’est dépensée physiquement, moralement et même financièrement au prix de sa vie pour décrier l’intox du Mnla.    C’est ainsi qu’elle a commencé à contacter toutes ses connaissances pour créer des réseaux  partout où besoin s’est fait sentir. Ce, afin de lui permettre d’agir avec eux à tout moment pour libérer notre cher pays. Au cours d’un débat télévisé, elle infligea un sacré revers à Moussa Ag Assarid, qui ravala ses couleuvres avec ses mensonges éventrés. Elle fut la seule femme à se présenter à élection présidentielle de 2013 avec un score honorable. Chatto se fera élire député dans son Bourem natal sans grande difficulté. De quoi rendre fières toutes les femmes du Mali.

 

 

 

Aïcha Belco Maiga, le patriotisme dans l’âme

Qui, mieux que cette brave dame, née dans les massifs de l’Adrar des Ifoghas, aime ce pays ? Celle que tout aurait pu conduire dans la folie du Mnla, a préféré rester dans son pays et se mettre à la disposition des populations meurtries par l’occupation des régions du nord. Aïcha Belco Maiga, puisse que c’est d’elle qu’il s’agit, est technicienne supérieure des affaires sociales, préparant actuellement une maîtrise en communication. Elle est la coordinatrice de l’ONG Effad, qu’elle a créée à Kidal pour stimuler l’alphabétisation et la prise de décision pour les femmes. Vice-présidente de l’Assemblée régionale de Kidal de 2006 à 2009 et Directrice régionale de la promotion de la femme et présidente du Conseil de cercle de Tessalit. Elle reçut en 2007 le trophée des femmes les plus méritantes de Malamine Koné. Médaillée du mérite national, Aïcha Belco Maiga a brillé, pendant la crise que nous avons connue, par son sens du social et de l’humanitaire. C’est ainsi qu’avec des partenaires, elle mobilisa d’innombrables quantités de vivres et de médicaments et c’est aussi elle qui organisa la distribution de l’aide alimentaire du gouvernement pendant la crise. Toutes choses qui lui ont valu d’être élue dès le premier tour des législatives dernières avec un score sans appel.      Celle qui mérite de se faire appelée Hadja pour avoir effectuée 3 fois le pèlerinage à la Mecque, a construit 3 mosquées à Tessalit. Aujourd’hui, elle est la 6è vice-présidente de l’Assemblée Nationale, un véritable challenge pour l’amazone et une fierté pour les femmes du Mali.

 

 

Harber MAIGA

 

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4 COMMENTAIRES

  1. Ma tante au village n’a pas son nom: pourtant grâce à elle, des milliers de femmes sont alphabétisées

  2. Je ne sais pas ce que Mme Bouare Fily et Fantani viennent foutre dans ce classement. Quels actes de bravoure ou patriotiques ou de société ou exceptionnels ont elles posé.

  3. a ye sabali koyi! Je m’attendais à une sélection rigoureuse de femmes qui font le bonheur des Maliens au quotidien. Je me rends compte à la lecture que vous tombez dans le culte de la personnalité. Ce ne sont pourtant pas les femmes battantes qui manquent dans ce pays.
    Cette sélection est d’autant plus subjective qu’elle est valable pour une partie seulement de la liste : Nema SAGARA et Oumou SALL SECK.
    Pour le reste, nous avons des gens élus ou nommés pour des responsabilités et qui sont tenus par le principe de reddition de comptes.
    D’où est-ce que vous sortez cette contrevérité selon laquelle Aminata Dramane TRAORE a claqué la porte du gouvernement pour protester contre la mauvaise gestion du pays? Elle a été remercié à la suite d’un remaniement ministériel et les témoins de cette période sont encore vivants.
    Enfin, en quoi la femme d’un président est-elle plus exemplaire que les autres femmes? Nos mamans, soeurs, épouses et filles sont des millions et chacune d’entre elles joue le même rôle à côté de son conjoint! Arrêtez de diffuser des informations tendancieuses qui créeraient un culte de la personnalité.

    • Je meurs de rire quand je lis le commentaire sur NEMA SAGARA. Relisez bien sa carrière dans l’armée. Il est aisé de constater qu’elle a joui d’un favoritisme sans égal pour suivre des stages militaires ou civils. Pourtant elle n’est pas intellectuelle à ce point et a été recalée durant de stages contrairement à vos commentaires. Pendant que “votre amazone” voltigeait entre Paris, Dakar et Alabama, aux Etats-Unis d’Amérique, d’autres femmes militaires plus méritantes trimaient dans les rangs sans espoir de meilleurs sort. C’était cela aussi l’ère ATT. VIVE LA REPUBLIQUE.

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